“ BOJANA MIHAJLOVIĆ-SELES „

ft. megan fox

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Mila Nova, c'est le courage personnifiée. J'admire les personnes qui osent faire ce genre de chose, ne pas se cacher, assumer pleinement ce qu'ils sont. Aujourd'hui, elle est pour moi un grand modèle, c'est d'ailleurs elle qui m'a permise de prendre confiance en moi concernant ma sexualité, et sa bravoure m'inspire tous les jours un peu plus.

→ Elle est serbo-croate, ses noms sont celui de sa mère et de son père. Elle est d'ailleurs née d'une famille très aisée, son paternel étant un avocat de renom. Cependant, cette situation économique a changé lorsque ses parents ont divorcé. Sa mère était une femme au foyer, difficile pour elle de soudainement trouver un emploi afin de financer leurs vies.

→ Malgré ce qu'on pourrait croire, elle n'est jamais sortie avec un garçon. Elle est donc vierge -compte bien y changer- mais sa première fois avec une fille était avec sa meilleure amie. Sa mère les a d'ailleurs surpris en pleine action devant un film d'amour. Si ce n'est pas romantique !

→ Elle est végétarienne. Non pas parce qu'elle n'aime pas la viande, mais cela la dégoûte. Le fait d'imaginer un lapin, un boeuf ou un quelconque animal dans son assiette qui était encore vivant quelques jours auparavant la répugne.

→ Elle est une artiste hors pair. Le dessin, la musique et la danse sont des éléments dans lesquels elles se sont vraiment bien, pour ne pas dire le mieux. Elle se libère, se défoule. Elle est aussi très sportive : elle pratique de la boxe et du football : tout ce qu'il y a de plus féminin.

→ Elle est horriblement sensible, jalouse, et bagarreuse. Cependant, derrière ces quelques défauts se cachent des raisons : sa sensibilité est causé par le manque d'amour paternel. Pour ce qui est d'être bagarreuse, son côté beaucoup trop protecteur doit en être la raison.

« Qu'est-ce que tu dessines, ma chérie ? » Les yeux de maman se glissèrent sur la feuille blanche posée sur la table juste face à moi. Je tenais dans mes doigts des crayons de toutes les couleurs, je ne savais pas moi-même ce que je dessinais, je laissais mon cœur parler. Vous avez déjà eu l'impression que vos doigts agissaient à votre place sans que vous puissiez réfléchir à ce que vous étiez en train de faire ? Des formes se créaient, des lignes se traçaient et pourtant, même si cela ne ressemblait à rien, le tout vous donnait toujours l'envie de vous surpasser, de faire mieux. Votre main éprouve alors une volupté incroyable, apparentée à celle du cheval qui s'emballe, du prisonnier qui s'évade... C'est ce qui m'arrivait, sauf que je n'avais que cinq ans et que j'étais encore bien trop jeune pour comprendre quoi que ce soit. J'attrapai la feuille entre mes doigts, puis je la soulevai sous le regard attentif de maman. Son sourire était radieux, et malgré mon jeune âge, mon art était déjà grand. Elle me félicita et elle m'encouragea à continuer. J'avais toujours été très proche d'elle. À vrai dire, quand j'étais enfant, elle était la seule personne qui s'occupait de moi comme il se devait. Elle était mère au foyer et mon père était celui qui apportait toute l'argent à la maison. Même si j'adorais le fait de ne rien manquer, il était vrai que psychologiquement, l'absence de papa se faisait ressentir, et tous les jours de plus bel. « Papa, papa ! Regarde ! » Je couru jusqu'à son bureau. Comme habituellement, il était plongé dans tous ces gros dossiers, ces pochettes multicolores et je le voyais écrire tellement vite sur ces bulletins et ces copies que je me demandais s'il me voyait entrer dans la pièce. Je m'avançai tout sourire jusqu'à lui, et je posai mon dessin sur son bureau en attendant fièrement son avis. « Je n'ai pas le temps, ma chérie. Va donc le montrer à maman ». Je haussai les épaules, puis je tentai une seconde fois. La deuxième fois ne fut pas la manière la plus douce : il saisit la feuille dans ses grandes mains et la déchira en deux. « Je n'ai pas le temps ! Sors de ce bureau ! » Ma lèvre inférieure se mit à trembler, et de chaudes larmes jaillirent de mes petits yeux bleus. Je m'emparai de ces deux bouts de papier coupés et je m'empressai de sortir de cette pièce où la tension arrivait à son comble. Maman se trouvait dans la cuisine, elle préparait le repas du soir et moi, je restais plantée dans l'encadrement de la porte, sanglotant silencieusement. Seulement, il ne fallut que d'un unique reniflement pour qu'elle se retourne. Là, elle me jeta un regard déçu, presque dégouté, elle s'approcha de mon petit corps et se baissa à mon niveau pour me serrer contre elle. Mes petits bras frêles entourèrent son cou tandis que les perles salées de mes yeux s'écrasaient sur ses épaules. Elle seule me donnait tout l'amour dont j'avais besoin, c'était comme si mon père ne pouvait gérer son métier d'avocat et sa famille en même temps. Maman se redressa afin de me demander de m'asseoir sur une chaise et de l'attendre, c'est donc sans compter que je m'exécutai. Elle se dirigeait vers l'effrayant bureau de papa. J'avais dès à présent peur de cette pièce, je pensais même à ne plus y remettre les pieds pour le plus grand bonheur de mon père. Cependant, en grande curieuse, je suivi les pas qui la menait vers lui, et je m'assis devant la gigantesque porte marron en ramenant mes genoux à ma tête. « Tu ne te rends pas compte à quel point tu peux lui faire du mal. Elle n'a peut-être que cinq ans, mais elle n'est pas idiote. Tu ne crois pas qu'elle voit que tu la rejettes, tu ne crois pas qu'elle manque d'amour paternel ? Tu devrais avoir honte, Adam. Honte de ne pas te conduire comme un père digne de ce nom, et je te préviens : si ton attitude ne change pas d'ici peu concernant ta fille, les répercussions de mes actes risquent d'être graves. » Ayant remarqué que la discussion prenait fin, je couru une nouvelle fois jusqu'à la table où maman m'avait demandée de rester, puis je poursuivis le commencement d'un second dessin... Celui d'une famille perdue, séparée à tout jamais. Bravo papa, tu peux être fier de toi.

Le lycée, quel gaspillage de temps. J'avais dix-sept ans à cette époque et maman et papa étaient en instance de divorce. Je n'étais pas attristée par cette situation, l'idée de ne plus jamais revoir mon père me plaisait : sa présence avait diminué beaucoup plus qu'à mes cinq ans, il ne me servait à rien, il n'était qu'un inconnu à mes yeux, je ne le connaissais pas. Non, je n'ai jamais eu de paternel et pourtant je ne m'en portais pas plus mal : mes notes étaient exceptionnels. Toujours première de la classe, il n'était pas étonnant que mon intelligence m'avait permise de sauter une classe. Je sortais à dix-sept ans, mes examens en poche. Liberté ! L'indépendance, le droit de choisir mon avenir, mes propres études. Maman me soutenait jusqu'au bout, j'étais très fière de moi et elle l'était deux fois plus. Mais du jour au lendemain, tout a basculé...

FLASHBACK.
J'étais couchée sur le grand lit de ma chambre. Maman dormait déjà, en vérité il était déjà très tard et ce soir j'avais invité ma meilleure amie à dormir à la maison. Les volets fermés, les bouteilles d'alcool posées sur ma table de chevet et plongées dans le noir, regarder un film d'amour avait été notre décision, et pourtant, il y avait cette scène... Ces deux femmes... Je me tournai vers mon amie. « Dis, t'as déjà embrassé une fille ? » Elle ne s'empêcha pas de rire alors qu'elle se déplaçait vers moi afin que nos deux corps se retrouvent alors parfaitement l'un contre l'autre. Son visage était face au mien, et nous regardions nos yeux profondément brillants. Sans même que je m'en rende compte, nos lèvres s'effleurèrent et nous nous retrouvâmes à nous embrasser à pleine bouche. Je crois que l'alcool y était pour beaucoup, seulement pas totalement... J'avais toujours été curieuse concernant l'homosexualité, je me demandais toujours l'effet que cela causait, si cela était différent qu'avec un homme... Toutes mes questions venaient de trouver leurs réponses pendant que nos corps se mélangeaient avec passion. Tout était merveilleux, j'adorais la sensation, mais ce que nous n'avions pas prévu, c'était l'intervention de maman dans ma chambre...
FIN DU FLASHBACK.

Bannie de ma propre maison. Ma mère m'avait foutue à la porte deux mois après cette nuit alors que je n'avais rien demandé. Elle avait été dégoûtée de mon attitude avec ma meilleure amie, et elle avait eu l'impression que plus les jours passaient, plus m personnalité changeait. Elle me répétait que l'homosexualité était mal, que cela n'avait rien à faire dans sa demeure. Je m'étais donc défendue avec tact et ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Elle me demanda de faire mes valises et de partir loin d'elle, elle ne voulait plus me revoir. Je ne pouvais pas cacher que cette séparation allait me briser le cœur, mais je ne pouvais pas rester avec quelqu'un qui ne m'acceptait pas comme j'étais. Au revoir maman, sois heureuse. Moi, je le serai...

Kikooooou, lol. Les présentations, ça n'a jamais été mon truc. Disons que j'aime pas ça parce que je ne sais jamais quoi mettre, là je continue de blablater alors que vous devriez déjà savoir la moitié de qui je suis, mais non, je ne m'arrête pas d'écrire, c'est incroyable à quel point je peux être bavarde *STOP!* Allez, au moins mon prénom : Coralie. Pourri, hein ? Au pire, tu me trouves un surnom et BAM, tout s'arrange ! Comme l'indique mon profil, j'ai une petite quinzaine d'année -Ah, la jeunesse !- et je RP depuis déjà six ans, autant dire que si ce forum dure ( Et il durera, je le sais, vous êtes trop des warriors ! ), eh bien vous aurez à me supporter bien longtemps :) D'ailleurs en parlant du forum, je le trouve parfait, juste magnifique, sansdéfauts.com Le concept est merveilleux, c'est d'ailleurs pour ça que je me suis inscrit, Gay Community aurait pu avoir l'esthétique le plus laid de tout forumactif que je me serais quand même inscrite, parce que l'idée d'instaurer l'homosexualité sur un RP c'est de la bombe de string En tout cas, longue vie à GC qui a déjà un avenir tout tracé PS : les smilies c'est la vie. PS² : Jelica je t'aime et je te vénère jusqu'à la moelle épinière Merci pour tout ! PS³ : bon, je commence bien *honteuse ON*. Désolée d'avoir posté dans la partie partenariat, j'y préparais seulement ma fiche... oh, puis j'me comprends.