Nous avions dans les cinq-ans et nous nous bâtions toujours pour rien. Ma jumelle et moi, nous venions de faire le tour de la boutique de vélo et nous tombâmes tout les deux amoureux de la salle bicyclette rose. Je posais ma main comme pour me l'approprier. « Elle est pour moi ! » « Elle est Rose, Rafael! C'est un vélo pour les filles et tu n'es pas une fille ! » Nous avons commencés à tirer l'objet vers nous sans arriver à faire faiblir l'autre. « C'est pas vrai ! » « Si, c'est vrai ! » Un vendeur souhaitait surement arranger les choses et proposa son aide, mais les deux jumeaux Fisher n'écoutaient rien du tout. « Tu n'as qu'à prendre la bleue à côté. » « Moi, cela me plait le rose même si je suis pas une fille. » « Tu n'est qu'un vilain, cela te suffit pas de voler mes barbies ? » « Je te les vole pas et je suis pas vilain. » Est-ce qu'Olivia avait touché un point sensible, car le jeune Rafael se mit à pleurer. Comme un effet de miroir, la jumelle fixa son frère et les larmes montèrent à ses yeux. Le vendeur resta tétanisé devant ce spectacle alors que tout les clients se tournaient à présent vers eux. « C'est pas que je voulais dire, je t'aime Rafy'. » « Je t'aime aussi, Olivia. J'aime pas quand on se dispute. » , s’avouèrent-ils toujours entrant de pleurnicher. C'était cela les jumeaux, Fisher.

C'était le moment du petit-déjeuner, il déjeunait tranquillement face à sa jumelle. L'adolescence arrivait à grand pas,iIl y avait aussi cette attirance pour les garçons, il ne pouvait le nier. Le jeune Fisher avait toujours été différent, ce qui avait entraîné des moqueries à l'école. Oui, il était le garçon efféminé qui n'aimait pas le sport, le garçon apprêté qui ne trainait qu'avec les filles, qui aimait coiffer sa sœur et ses amies, un « PD » comme aimait l'insulter les sportifs. Tout cela, Rafael s'en moquait, ne s’intéressant pas à la sexualité. Cependant, tout se bousculait dans sa tête depuis qu'il avait embrassé Anckins. Il mourrait d'envie d'en parler à sa jumelle, mais avant même qu'il puisse ouvrir la bouche. « Alors, c'était comment avec Anckins ? » « Comment tu sais ? » « Je suis ta jumelle, ne l'oublie pas. » C'est vrai qu'ils avaient cette connexion, mais là c'était de la sorcellerie. « Tu nous as vus ? » Elle savait sa jumelle tout à fait capable de faire cela. « Oui, c'était si mignon. » Connor se mit à rougir et ne pouvait supporter le regard de sa sœur plus longtemps. « Alors, c'était comment ? Il embrasse bien ? Tu as tourné la langue comme dans les films ? » Le jumeau sauta de son siège, se mit les doigts dans les oreilles et prit la fuite en hurlant.

Rafael se rhabilla lentement tout en s'essuyant le torse. Il savait déjà qu'il ne resterait pour occuper la douche de son amant. Il avait seize ans et ce certain Mike était loin d'être le premier sur lequel il jetait son dévolu. Le garçon passa une main dans ses cheveux, réfléchissant déjà comment il allait rentrer jusqu'à chez lui. « C'était...Génial !», commença son amant. « Ouais, si tu le dis. », répondit le jeune Fisher. L' adolescent se leva pour jeter les mouchoirs qui l'avait aidé à faire disparaitre toutes traces suspectes. Il enfila son haut et tourna vers son amant, qui lui aussi terminait de se rhabiller. « C'est la première fois que je fais cela... », commença l'homme d'une trentaine d'années, encore ici, rien de choquant pour Rafy'. « Je t'arrête tout de suite. Ne me sors pas ce type de baratin. Tu aimes coucher avec des petits jeunes et moi j'aime coucher avec des vieux. Point, pas besoin de se justifier. » Rafael lui accorda un sourire avant de ramasser son sac prêt du grand lit qui avait le spectateur d'une orgie de chairs et de liquides. Il déposa un smack amical sur les lèvres de son amant d'un soir. Il avait peut-être la tête d'un petit angelot, mais il n'en était pas un. Rafael se recula et tendit sa main, paume ouverte. « Tu plaisantes, là ? Tu veux que je te paye ? » Le trentenaire fit les gros yeux. « Et, toi, tu veux que je prévienne les flics ? Tu crois que c'est combien détournement de mineur ? » Mike sortit son portefeuille en grommelant, mais il paya comme beaucoup après lui. Vendre ses fesses à l'adolescent ne lui posait aucun problème, c'est qu'il lui fallait de l'argent, il avait cet école de graphiste qui lui plaisait bien, mais elle était hors de prix.

«  Salut, maman, je te dérange ? » J'attendais d'entendre une voix chaleureuse. Je me déplaçais dans ce super appartement de ce riche Architecte qui avait bien voulu me laisser dormir cher lui. Je me retrouvais dans la cuisine et j'essayais de trouver mes marques pour me faire un sandwich. Alors, que je découvrais où monsieur rangeait le beurre de cacahouète, ma mère rompait enfin le silence. «  Pourquoi, tu appelles ? » «  Moi aussi, je suis content de t'entreprendre maman, c'est pas comme si cela faisait plus deux ans que je n'avais pas donné des nouvelles...» J'aurais aimé que cela lui fasse plaisir, mais je n’entendais que des reproches dans le ton de sa voix. «  Oh, commences pas, Rafael. C'est toi qui est partit. » Je m'arrêtais de tartiner mon sandwich et je n'en revenais pas de son culot. Si, je n'avais pas appelé en PCV, j'aurais surement raccroché à ce moment là. «  Oui, maman, tu as raison, que papa m'envoie deux fois à l’hôpital me donnait vraiment très envie de rester. » «  Ton père à son tempérament, tu le connais. » Oui, je le connaissais bien et c'est pour cela que j'avais pris le premier avion à mes dix-neuf ans. J'en avais assez qu'il me punisse pour une chose que je ne pouvais pas changer. J'aimais les hommes, et qu'il me surprenne à me faire prendre pour le fils du voisin ne lui donnait pas le droit de me corriger à coup de club de golf. «  Ouais...Écoute, j'appelle pas pour cela. » «  Laisse moi deviner, tu as besoin d'argent ? » Elle me coupa dans mon élan. Je me jetais alors sur mon sandwich pour en dévorer un morceau. C'est vrai que j'aurais bien aimé un peu d'argent, je m'en sortais pas. Je savais que j'étais doué en graphisme, mais bosser en free-lance ne permettait pas de me payer mon propre appartement. «  Arrête ! Tu me connais, je préfère encore crever que vous demander quelque chose. Pourtant... » Je me débrouillais bien. Je regardais l'appartement luxueux autour de moi, et je me disais qu'un jour je tomberais bien sur un vieux qui me laissera dormir plus d'une nuit. «  J'ai apprit un truc, et je voulais t'en parler. » «  Tu es séropositif ? » «  Tu aimerais, hein ? Dommage, c'est pas ça. » Je m'installais dans le grand canapé en cuir et je fixais le plafond. J'avais cette grosseur depuis plusieurs semaines, et j'avais reçu les résultats ce matin. Ma voix se troubla. Je me sentais seul et comme tout gamin j'avais besoin de ma mère. «  Maman, j'ai un cancer. » Un nouveau silence...  «  Je ne sais pas quoi faire. Je... » Ma mère raccrocha et je resta avec mes angoisses comme un idiot. Je posais une main sur mes yeux et je me laissais à pleurer. C'était pas mon habitude, mais qu'est-ce que cela faisait du bien.

OMFG ! *0*
Après Gale, voilà Randy, non mais vous voulez me faire tuer ou quoi
(non, je ne suis pas du tout fan de QAF U.U)

En tout cas bienvenue parmi nous

Kyle L. Spenson a écrit:

Randy il est trop chou ça me donne envie de revoir la serie :P

Bienvenue à toi !

Elijah D. Huntington a écrit:

Bienvenue sur le forum & merci pour ton inscription =)

Micah A. Milovan a écrit:

Bienvenue

Et bonne chance pour ta présentation

Milan Z. Ivancica a écrit:

OMFG ! *0*
Après Gale, voilà Randy, non mais vous voulez me faire tuer ou quoi
(non, je ne suis pas du tout fan de QAF U.U)

En tout cas bienvenue parmi nous