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 ϟ le contexte

Mila Nola
Mila Nola

Je suis arrivé à Zagreb le : 17/07/2011 J'ai posté un total de : 426 kunas en banque. On me dit que : Evangeline Lilly Je crédite : Magma. donc j'ai : 38 ans La classe hein ! Côté cœur je suis : En couple avec : Tea Galiot

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MessageSujet: ϟ le contexte   ϟ le contexte EmptyJeu 8 Mar - 16:13


Contexte
✱ Rainbow Community ✱


« Maintenant, je peux le clamer haut et fort : une réelle communauté LGBTI+ existe et il serait temps qu'elle arrête de vivre dans l'ombre. Que l'on ne nous fasse plus vivre dans l'ombre plus exactement. Aujourd'hui est un grand jour. Pour moi. Pour eux aussi, j'espère et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour affirmer nos droits. J'ose croire qu'une page se tourne. J’ose croire que le fait maintenant que je puisse me montrer devant vous sans être ni montrée du doigt, ni injuriée est une preuve d’évolution des mentalités et bientôt, nous pourrons vivre en paix. »

Discours de Mila Nola lors de la Marche des fiertés de Juin 2013

« Bonjour, je suis Mila Nola, présentatrice télé sur HTV1, la première chaîne publique internationale de Croatie. Ce dont je vais vous parler maintenant, c’est de mon combat pour la tolérance et l’acceptation de l’autre. Ce combat, je le mène depuis l’année 2011, et qui a commencé par mon coming-out. Il était bien entendu médiatisé, et vous devez vous en souvenir, mais pour mémoire, je l’ai fait via l’affichage d’une immense banderole recouvrant l'hôtel de ville de Zagreb, et qui, disait : « Je suis une femme. Et j'aime une autre femme. Où est le problème ? » Pour avoir commis cette infraction – apparemment, il faut appeler une telle chose comme telle – j'ai été contrainte de passer une nuit en garde à vue et de payer une sévère amende. Je n'ai pas la prétention de dire que, grâce à mon acte, les mœurs des habitants de Zagreb ont changées, que la ville a été submergée par un élan de compréhension et d'ouverture d'esprit, non. J’ai pris parti pour un combat qui me concerne au premier chef, et qui m’a vite dépassée par son importance. Cette histoire avait pour but premier de faire réagir et de faire entrer le problème au cœur même de notre actualité. Ca a fonctionné et c'est tout ce que je demandais.

A l’époque, les réactions ont été virulentes, des deux côtés. La communauté LGBTI+ réclame une reconnaissance et des droits depuis 2002, avec la Zagreb Pride, désormais mondialement connue. A l’époque, la répression était féroce. N’oublions pas que nous vivons dans un pays essentiellement catholique, et que les mentalités ne changent pas en un jour. Pourtant, force est de constater que les événements ont évolués pour le meilleur. Le combat sera encore long, mais nous sommes sur la bonne voie. Pour ceux qui sont concernés tout comme moi et qui ont vécu la répression, vous le savez, le chemin sera encore long. Je vous demande de ne pas perdre espoir.

A ce jour, je suis le visage d’une communauté, la communauté LGBTI+.

J'aimerais que vous preniez mon exemple, je voudrais que vous soyez courageux, que vous soyez forts. Nous avons le droit d'être considéré comme n'importe qui, et ce, même si nous aimons quelqu'un du même sexe que nous. Nous sommes avant tout des êtres humains et nous devons nous battre pour cela. Si je devais vous donner un seul et unique conseil ; restez vous-même du début jusqu'à la fin de votre vie. N'essayez pas de vous changer, pour une raison ou pour une autre, puisqu'il est impossible de changer la personne qu'on est vraiment au plus profond de nous-même. Plus besoin d'avoir honte et de se cacher. Soutenons-nous, ensemble, nous serons capables de tout. On y arrivera. Et, au passage, je vous souhaite de tout cœur de trouver la personne qui complètera à jamais votre vie, la personne qui saura vous rendre heureux et vous comblera. Et ce, quelle qu'elle soit ! »


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Le temps a passé depuis que Mila Nola a recouvert la façade de l’hôtel du centre-ville avec une banderole annonçant au monde son homosexualité. Un geste qui aura fait parler de lui dans le monde entier et qui aura attiré l’attention sur la ville de Zagreb. Les choses ont bien changées depuis, et même si beaucoup ont eu le courage comme Mila d'exposer leur orientation, la ville n'est pas encore prête à accueillir cet élan de personnes assumant leur différence. Religion et tradition règnent encore et sont le maître mot de plusieurs personnes qui ne voient pas d'un bon œil tous ces changements. Parallèlement, la Zagreb Pride prend de plus en plus d’importance, d’année en année, et le combat pour l’abolition de la répression porte ses fruits, peu à peu.  Lors d'un référendum, en 2013, soutenu par l'Église catholique, les Croates avaient en faveur d'une révision de la Constitution pour empêcher le mariage pour tous. Mais, le Premier ministre, Zoran Milanovic, et son gouvernement de centre gauche se sont engagés à améliorer les droits de la communauté. Et finalement, ils ont obtenu gain de cause. Ainsi, en 2014, la première union d’un couple gay a été célébrée.
La ville est rythmée de manifestations et de débats renforçant le combat entre deux parties, ceux qui sont pour l'égalité, ceux qui sont contre. Malgré les discours optimistes de Mila Nola, la communauté LGBTI+ est bien loin d'être acceptée et pour ses membres, il serait bien mal avisé de sortir tard la nuit. Les rues ne sont plus aussi tranquilles depuis que des groupes homophobes sont apparus et c'est là que le problème se situe. S'il faisait bon vivre à Zagreb, ce n'est plus forcément le cas.

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Spoiler:
Les médias a écrit:
Des assaillants non identifiés
Près de 300 personnes étaient présentes à la discothèque LGBTI+ Super Super, à Zagreb, la capitale croate, samedi 11 février. Cette nuit-là, un groupe d’assaillants non identifiés a fait irruption à l’intérieur pour jeter des gaz lacrymogènes. Une scène de panique eut alors lieu. Les noctambules ont dû casser les fenêtres pour pouvoir s’échapper, l’air étant devenu irrespirable. Deux blessés légers ont été signalés, rapporte Europe 1.
L’église catholique est très influente en Croatie
Une manifestation de protestation eut lieu à la suite à cette attaque contre la communauté LGBTI+ de Croatie, lundi 13 février. Les condamnations venant des militants pour les droits de l’Homme se sont multipliées. Dans ce pays des Balkans, où l’influence de l’église catholique est très forte, le gouvernement a affirmé dans un communiqué sa "ferme opposition à toute forme de violence et de discours de haine, ainsi qu’à toute discrimination raciale, religieuse ou fondée sur le genre ».



En Croatie, un pays de 4,2 millions d’habitants qui se disent à 90% catholiques, les dignitaires de l’église qualifient l’homosexualité de "handicap" ou de "perversion". Cependant, les couples homosexuels disposent d’une reconnaissance juridique, même s’ils ne peuvent pas adopter.
La frange conservatrice du parti au pouvoir pointée du doigt.
Pendant la manifestation de lundi, Sandra Bencic, représentante d’une association de défense des droits de l’Homme, a pointé du doigt les autorités croates d’avoir eu une part de responsabilité dans cette attaque contre la communauté LGBT. En effet, une aile du parti au pouvoir, le HDZ, revendique son conservatisme au sujet des questions de société. "Pas de tolérance face à l’intolérance", scandaient les manifestants”

LINFO.RE 14.02.2017
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Croatie : 20 000 manifestants contre l’avortement
Pour la deuxième année consécutive, des groupes conservateurs ont organisé une marche contre l’avortement à Zagreb, et dans la deuxième ville du pays, à Split.
Le Monde.fr avec AFP | 20.05.2017
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«Il existe une épidémie grave dans notre ville, qui met en péril la sécurité de chacun. Ce virus porte le nom de communauté LGBTI+.  Cette chose qui est en train de corrompre notre société, d’abîmer nos croyances. Ils sont partout et veulent vous faire croire que leur déviance est normale. La normalité exige qu’un homme doit demeurer avec une femme et une femme doit être avec un homme. Ils ne doivent en aucun cas copuler avec une personne du même sexe. C’est la loi de la nature et la parole de Dieu. Qui sommes-nous pour démentir les règles les plus primaires ? Qui sont-ils pour répandre les maladies et être les premiers responsables d’un mal dont on ignore jusqu'à ce jour l’antidote ? Mes chers Concitoyens, je vous supplie aujourd’hui de combattre leur déviance, de faire en sorte de rétablir le vrai sens de la famille. Ne les laissez pas vous atteindre avec leurs paroles mensongères ! J’ai choisi de mener ce combat contre la communauté LGBTI+ ,  contre Mila Nola qui les a fait sortir de l’ombre. Mais rassurez-vous, elle a bien fait. De cette manière, ils ne se cachent plus, de cette façon, nous pouvons les combattre. Si je suis élu maire de cette belle ville, les membres de cette communauté, comme les homosexuels, seront traités médicalement. Ils auront la possibilité de consulter chez les plus grands psychologues et psychiatres de Zagreb. Oui, nous pouvons les guérir de cette atrocité ! Dites oui à nos valeurs et non à cette différence morbide. »

Il s’appelle Goran Horvat et est un homme issu d’une famille croyante, marié et père d’un enfant. Mais le plus important, Goran est le directeur du commissariat central de la ville. Son combat contre la communauté LGBTI+ lui vaut le soutien d’une grande partie de la population.

Oui, le combat pour irradier la communauté LGBTI+ a commencé. Elle est de plus en plus menacée, tiraillée. Plusieurs jeunes membres de la communauté se font agresser chaque jour, dans les quatre coins de la Croatie. Plus personne n’est à l’abri de cette haine naissante, propageant son venin dans chaque foyer. En chaque être humain. Cette communauté doit être prête à combattre et ne doit en aucun cas revenir dans l’obscurité. Goran Horvat n’a pas encore dit son dernier mot, Mila Nola non plus.
Contexte by ϟ heart broken modifié par ailesnoires
©️ Copyright 2011



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