“ melynn pandorà-jane johnson „

ft. marloes horst

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; C'est ma déesse ! Non, honnêtement, je ne rigole pas. Je ne l'a connait pas, elle n'a jamais été dans mon lit (passons sur cette blague, d'accord ?) Mais elle est courageuse. Je ne me suis jamais cachée derrière une voiture pour embrasser une femme, ou autre. Mais.. Je dois avouer que je n'aurais jamais le courage d'afficher ma sexualité aux yeux de tous. Elle est courageuse et permets à certaines personnes de ne plus avoir peur de montrer qui ils sont.

→ je dis toujours "va te faire foutre".

→ je me coiffe rarement. mes cheveux sont beaux naturellement et ne sont pas en pétard 24/24h.

→ je rigole toujours dès que je vois un hétéro essayer de me draguer..

→ j'suis une maniaque des ongles, ils sont toujours beaux.

→ j'mange du nutella par tonne mais j'fais pas mal de sport.

Je m'appelle Melynn Pandorà-Jane Johnson. Et je suis née le neuf juillet mille neuf-centre quatre vingt dix dans la belle ville de Melbourne, en Australie. A ce jour, mes plus vieux amis pourront vous certifier que je n'ai pas eu la vie facile. Mais bon.. Il faut surfer sur le présent, n'est-ce pas ? Je vais donc vous raconter mon histoire, afin que vous sachiez un peu plus qui je suis.

Nous sommes un vendredi soir, j'ai eu cinq ans il y a un mois. Déjà, mes parents s'éloignent un peu de moi. L'euphorie des premières années à laisser place à la lassitude. Ils ont de l'argent et m'achète ce dont j'ai besoin en imaginant que ça va me faire oublier leur absence. Ils se trompent. Malgré tout cela, je ne suis que la petite gamine de cinq ans et ne peux donc pas l'ouvrir. Jusque là, ce n'est pas si dramatique, je vous l'accorde. Mais mon père a fait quelque chose qui a bouleversé ma vie, détruite totalement. Quelque chose qui ne devrait même pas exister. On devait bannir les personnes de ce genre de notre monde.

C'était trois ans après, j'avais alors huit ans. Un soir, le week-end, j'étais endormie dans mon lit, vers minuit et demi-une heure. Je n'avais rien entendu, puisque je dormais trop profondément. Mais la porte s'est ouverte, avec douceur, sans aucun bruit. Un homme, l'homme qui m'a élevé, est entré dans la chambre. Ses bruits de pas m'ont réveillé et j'ai ouvert les yeux sans rien dire, ni même bouger. Je l'ai entendu défaire la boucle de sa ceinture, baisser la braguette de son pantalon et s'approcher du lit. Ensuite, il s'est glissé sous les draps et, croyant que je dormais il.. Il a profité de moi. Eh oui ! Je fais partie de ces jeunes filles qui ont été violées par leur père durant leur enfance. Ces jeunes filles qui ont été réduites au silence, à la douleur. J'en ai morflé, autant le dire. J'ai grandit, jusqu'à mes treize ans, avec ses visites quotidiennes la nuit. C'était horrible et douloureux, un souvenir qui ne s'effacera jamais. Mais comme tout a un fin, mon père est mort l'année de mes treize ans suite à un accident de voiture. J'étais libérée d'un poids, si vous saviez... Pourtant, pour moi, ce n'était pas suffisant. J'en voulais également à ma mère. Cet être qui était dans la même maison, tous les soirs, pendant toutes ces années. Pas une réaction, pas un doute. Comment son mari peut-il s'évader pendant de longues et longues minutes sans qu'elle se rende compte de son absence ? C'était trop gros pour être vrai. Je lui ai alors reproché tout mes problèmes. Pour moi, c'était totalement sa faute. Suite à cela, j'ai bien vite sombré. Ma vie ne se résumait qu'à une chose : le vide. Le vide total, le néant, la mort, la drogue, l'alcool. Toutes ces choses qu'on découvre normalement à dix-huit ans. Je me suis jetée dedans dès mes quatorze ans. Jeune dépravée à l'avenir brisé. C'est comme ça qu'on me considérait à Melbourne. Non, les gens n'avaient pas de pitié. On aurait même dit que ça leur semblait normal que je me sois faite violée.

Pourtant, ma vie a changée. L'année de mes seize ans, à une fête.. J'étais avec mes deux meilleures amies et le copain de l'une d'entre elle. Elles ont toujours été là, depuis mon enfance et ne m'ont pas lâchés pendant ma période de dépression. Bref, tout cela pour dire que Jeremy, le copain de ma meilleure amie, avait invité des amis à lui. Un verre plus un verre plus un verre et un si de suite.. Beaucoup de verres plus tard, j'étais dans les bras d'un dénommé Redan. Complètement ailleurs, je l'embrassais, le touchait. C'était comme si tout ce que j'avais vécu m'avait échappé. Nous n'avons rien fait cette nuit-là, puisque nous avons été stoppés. Mais, les jours passèrent et notre "amour" se renforcer. Trois mois plus tard, il voulait se jeter à l'eau avec moi. Cette fois-ci, j'étais à jeun. Toute mon enfance me revenait en tête à chaque fois qu'il me touchait, à chaque fois qu'il me retirait mes vêtements. J'en étais incapable, alors je m'évadais, je fuyais sans donner d'explications. Il a laissé passer, une fois, deux fois, trois fois. Puis, Red' a craqué et a mit fin à notre relation un an après. J'avais alors dix-sept ans. Entre mon père et lui, j'ai été dégoûtée des hommes. Et, avec le temps, je me suis découvert une passion pour les femmes. J'ai finis mes études, prête à me lancer dans l'univers de la mode. Mon rêve était d'être styliste. Finalement, à dix-huit ans, je suis sortie du lycée. Pendant trois ans, j'ai tramée pour réussir dans le métier, en vain. Finalement, j'ai eu vingt-et-un ans. Et j'ai quitté la ville trois mois après le décès de ma mère. Elle m'avait légué toute sa fortune. Voilà pourquoi, aujourd'hui, on me connaît comme l'une des personnes les plus riches de la ville. Malgré ça, je travaille quand même dans une boutique de prêt-à-porter.. Voilà l'histoire de ma vie. Aujourd'hui, je suis une jeune femme renfermée. J'ai des amis avec qui je profite, mais j'ai beaucoup de mal en amour. Bien qu'une femme me plait beaucoup... Je suis quand même normale, hein. Têtue, jalouse, possessive, pas drôle, stupide, gaffeuse. Voilà la jeune femme que vous connaîtrez, si vous me croisez dans la rue.

BWAH ! Je m'appelle Julie, j'ai quinze ans et j'suis trop bonne une fille qui raconte que des conneries. Je viens d'une région paumée, vraiment, qui s'appelle La Lorraine #sbaff# Vous connaissez pas, avouez, hein ? J'fais du udada avec Marlon Teixeira et Francisco Lachowski. Quoi ? J'suis pour la polygamie, oui. Non mais sérieusement, vous m'aimez comme j'suis hein ? Chouette, on va pouvoir faire des orgies !