“ pierre-loup dubois „

ft. Kellan *orgasme* Lutz

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Elle gère, tout simplement. Elle a beaucoup fait pour la communauté gay, et croyez-moi que j'aimerais beaucoup la rencontrer un jour, ce serait une très bonne chose. Entre deux gays qui assument leur préférence sexuelle, ça ne peut que donner quelque chose de bien.

→ Pierre-Loup est le fils d'un grand chef d'entreprise français, qui n'a jamais pensé qu'à lui, lui et son honneur. Il a donc énormément misé sur son fils, construisant pour lui un empire. Ce qu'il ne savait pas, c'était que lui, s'en fichait complètement. Son rêve était de devenir professeur, il n'avait en aucun cas envie de reprendre les rennes de l'entreprise familiale. Ce pourquoi son père, après un tel refus, n'a tout simplement pas digéré l'annonce de son homosexualité.

→ Et oui, dès cette annonce, ses parents ont coupé tous les ponts avec lui. Préférant leur fille cadette, la parfaite Constance. Elle avait toujours été le petit enfant modèle, toujours à bien se tenir, et à entrer dans le moule. Pierre-Loup, lui, était plus spontané dirons-nous, plus rebelle dans l'âme, à ne pas vouloir suivre bêtement, et il l'est toujours. Peu de gens peuvent lui dicter sa conduite ; il n'obéit qu'à lui-même, ce qui peut lui donner l'air un peu froid au départ. Mais lorsqu'on le connait bien, on apprend qu'il n'est qu'un gros nounours. (a)

→ Monsieur est un homme passionné, qui s'implique toujours à 200% dans tout ce qu'il fait. Il ne se laisse pas facilement démonter, et surtout, ne supporte pas tous ces clichés sur les gays. Non, ils n'écoutent pas tous du Lady Gaga, ne se promènent pas avec des hauts talons en se maquillant. Ils peuvent être des gens comme vous et moi. Ce ne sont pas des montres, comme certains peuvent le penser. Pierre-Loup s'est souvent impliqué dans les causes pro-homosexuelles, et trouve que les esprits des gens devraient changer. Ce pourquoi il lutte pour ça, à sa manière.
 
→ Depuis sa première et seule relation amoureuse sérieuse, Pierre-Loup n'a jamais qu'accumuler les relations d'un soir, de celles qui ne durent pas. Son souvenir le hante, que voulez-vous. Et pourtant, nombreux ont été les prétendants, se disant assez bien pour lui, l'aimant plus que tout, et voulant passer le reste de leurs vies à ses côtés. Lui n'avait fait que jouer. Encore et toujours, pour tenter de l'oublier, en vain. Quoi qu'il en soit, il est connu pour être assez volage, le professeur de littérature sexy volage.

→ L'un de ses plus grands regrets ? De ne pas avoir pu dire au revoir à sa sœur lorsqu'il a quitté Paris, il y a deux ans de cela. Constance était peut-être une petite fille à papa, bien trop parfaite pour l'être réellement, mais elle restait sa sœur, et le jeune homme donnerait n'importe quoi pour pouvoir lui parler, rien qu'une fois. À elle et à Seb', le seul amour de sa vie.

Héhé, alors ici Lily, alias Cherry Poison, et mademoiselle a seize ans et demi. (a) Je suis juste amoureuse de votre forum, j'adore l'idée du contexte, depuis le temps que j'en voulais d'un forum comme le vôtre. (a) Je suis fan de PLL, TVD, Lady Gaga, Jessie J, Katy Perry et j'en passe. (a) Votre forum est vraiment très beau, comme dit précédemment, il gère, un grand bravo à la team !

ÊTRE NÉ QUELQUE PART SERAIT-IL UN HASARD ? ; « Tu crois que c'était ce que j'avais prévu pour toi, franchement Pierre ?! » Le regard rempli de colère, Maxence Gaultier, un grand chef d'entreprise français, sermonnait son fils de seize ans. Sa voix, d'habitude si forte, se faisait tremblante, presque sur le point de se briser. La quarantaine, une bonne situation, marié depuis vingt ans à présent, il était le portrait parfait du garçon de classe moyenne qui avait gravi les marches à une vitesse fulgurante. Étant plus jeune, il n'avait rien, ou du moins rien de ce qu'il aurait réellement voulu. Puis, avec du temps et de la détermination, il s'était construit son empire, derrière lequel il était bien caché. Une femme aussi belle qu'une nouvelle fourrure que l'on exhibe devant les autres, et une fille qui était la perfection incarnée, il ne lui manquait plus qu'un fils tout aussi méritant. Malheureusement pour lui, il avait tiré la mauvaise carte. Pierre-Loup n'était jamais entré dans le moule pré-conçu de la société. Depuis sa plus tendre enfance, il ne se laissait pas berner comme les autres garçons, et surtout, ne faisais pas semblant de n'avoir rien fait, quand il était le seul coupable. Des bêtises, il en avait faites, mais les avait toutes assumées. Jusqu'à celle-ci, bien qu'elle n'en était pas du tout une. Le grand Maxence sortit de ses gonds, et attrapa son fils par le col de sa chemise. « Regarde-moi quand je te parler Pierre, tu m'entends ?! » Le jeune homme releva la tête, et croisa le regard enflammé de son père. Le soutenant, sans cligner une seule fois des yeux, la même rare animant son propre regard, il parut éviter toutes les balles que les yeux revolvers de son paternel étaient en train de lancer. « Tu penses que tu me connais Papa, mais tu ne connais rien. Et malheureusement pour toi, je ne suis pas Constance. Je ne vais pas m'excuser d'être celui que je suis pour te faire plaisir. Alors lâche-moi avant que je ne te frappe. Et tu sais que j'en suis capable. » Maxence, décontenancé par la véracité des propos de son fils, resserra son étreinte autour de sa chemise, avant de le lâcher, baissant son regard à présent. Il ne pouvait plus le regarder, c'en était fini. Pierre prit ensuite son sac dans le canapé, et sortit de la grande demeure familiale, en claquant la porte. Rien à foutre de ce qu'il pensait. Il était gay, oui, et alors ? Il fallait avancer, ouvrir son esprit. Un garçon qui en aime un autre n'est pas un monstre, bordel. Donnant un violent coup de pied dans un caillou se trouvant sur le trottoir parisien, le jeune homme tenta de se calmer, et pensa directement à son petit-ami. Il se devait d'être lui-même, pour lui. Lui cacher ce côté un peu trop brusque, ce côté trop Pierre-Loup. Il était impulsif, et ne le cachait pas. Mais pour Sebatijan, il changerait. Son côté volage, son côté je m'en foutiste, il le changerait s'il le fallait, parce qu'il était la dernière chose qu'il lui restait, et de loin la plus belle.

L'AMOUR N'EST QU'UN FANTASME ; « Dégage Pierre, t'es qu'un enfoiré ! » Le jeune homme, totalement perdu face à la réaction de son petit-ami, tenta de l'embrasser, de lui montrer qu'il tenait à lui, et que quelque soit la faute dont il était accusé, qu'il n'en était pas du tout coupable, mais il le repoussa, toujours, et encore plus fort. « J'ai été con de te croire ! Retourne les voir, tous ces autres, rien à battre ! » Ne comprenant réellement pas de quoi il parlait, Pierre aperçut derrière Sebastijan un groupe de garçons, qui se prétendaient ses amis. Leurs regards mesquins ne laissaient aucun doute sur l'origine de tous ces malentendus. Le jeune brun tenta de recoller les morceaux, bien qu'il n'avait cassé aucun pot, en vain. S'énervant, il n'hésita pas à crier de la sorte en plein dans la cour du lycée. « Sérieusement, tu vas les croire Seb' ? Tu vas croire tous ces cons plutôt que moi ? » N'obtenant pas de réponse, il continua. « En fait, tu es comme eux, avoue. Tu t'es foutu de moi tout ce temps. » Pour réellement comprendre l'histoire qui unissait les deux jeunes hommes, il faut remonter à deux ans en arrière. Leur première rencontre, en heure de colle tous les deux. Dès le premier regard, ils s'étaient plus. Une alchimie ainsi créée, ils s'étaient revus, ne s'étaient plus lâchés, pour finalement sortir ensemble, malgré l'opinion populaire. Leur premier vrai baiser, leur première fois et toutes les autres, leur première véritable histoire d'amour tout simplement. Alors pourquoi est-ce que Pierre-Loup voudrait tout gâcher à présent ? Certes, il avait la réputation d'être volage, mais lorsqu'il était en couple, il s'y tenait, et n'allait pas voir ailleurs. Le fait que Seb' ait pu croire qu'il l'avait fait lui fit beaucoup de mal. « Tu dis n'importe quoi ! Arrête de tout ramener à toi tout le temps ! Gardes-en pour Antoine, je suis sûr qu'il en redemande, hein ? » Pierre n'avait jamais levé la main sur Sebastijan, et il n'allait pas commencer, bien qu'il l'ait réellement méritée celle-là. Applaudissant ironiquement, il traita de "fin et distingué" ce qu'il venait de dire, avant de partir dans le sens opposé. Ce fut la dernière fois qu'il vit le premier et unique amour de sa vie, avant de quitter Paris quatre ans plus tard, un trou béant dans le cœur.

SEX, LOVE AND ROCK 'N ROLL ; « Des questions ? » La phrase fétiche des professeurs. Après leurs explications, ils aimaient bien laisser croire qu'il restait encore quelques doutes, que tout n'était pas clair. En somme, qu'ils n'avaient pas bien fait leur boulot. Bande d'hypocrites. Mais Pierre-Loup était content de faire partie de ces hypocrites. Son rêve de devenir professeur de littérature s'était réalisé, mais pas en France, non, à Zagreb, en Croatie. Il avait envoyé sa famille toute belle toute gentille balader, et s'était envolé de ses propres ailes. Pas question de continuer à jouer les garçons indésirables que l'on cachait dans un placard. À l'âge de dix-huit ans, il était parti. Avec le peu d'argent qu'il avait pu garder de son père. Il avait fait un petit tour de l'Europe, pour finalement s'installer en Croatie, il y a deux ans de cela. Il s'était trouvé un métier stable qu'il aimait, et sortait souvent avec des étudiants, bien qu'il savait pertinemment que ce n'était pas recommandé. On sait tous comment ce genre d'histoires se termine, avec un élève qui soudoie le professeur en échange de, et bien, de quelques gâteries dirons-nous. Mais Pierre-Loup ne mangeait pas de ce pain-là. S'il passait une nuit ou plusieurs - pas plus de trois, il reste un homme à principes - avec l'un de ses étudiants, il le faisait bien, ou pas du tout. Imposant ses règles, pas question de se retrouver le couteau sous la gorge. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, admirablement bien habillé, comme d'ordinaire, il ne pouvait manquer ces regards baladeurs de certains dans l'assemblée. D'ailleurs, l'un d'entre eux leva la main. Il lui accorda la parole. « Dites monsieur, vous faites quoi ce weekend ? Avec des amis, on pensait à jouer à saute-mouton, vous vous joignez à nous ? » J'ai dit qu'il le faisait bien, je n'ai pas dit que plusieurs étudiants étaient au courant de ses activités. Disons qu'il ne le faisait pas régulièrement, mais que lorsque l'on a mal au cœur, à défaut, on s'occupe autrement. Parce que ce débile de Sebastijan n'était pas sorti de son esprit, depuis tout ce temps. Encore moins depuis qu'il l'avait croisé par hasard dans la rue. Son palpitant avait entamé une course effrénée, pour finalement sortir de sa poitrine, et aller se placer tout près de celui du beau brun. Il lui avait encore volé son cœur, rien qu'en traversant une rue devant lui. Donc, à présent, il ferait tout pour le récupérer, puisque la vie lui offre une deuxième chance. Avant que Pierre-Loup ait pu répondre, la sonnerie annonçant la fin des cours se fit entendre. Sauvé par le gong comme on dit. Rangeant ses affaires, il ne put s'empêcher de voir le petit clin d'oeil de l'étudiant qui lui avait posé une question, et surtout, son " t'as vu son cul ? " en sortant. Ce genre de comportement le faisait sourire, c'était signe qu'il était toujours attirant, le principal. Une fois prêt, il sortit ses clés, et sortit de sa salle. Il en avait parcouru du chemin depuis qu'il avait annoncé à son père qu'il était gay, et ne comptait pas s'arrêter là.