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 " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson

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MessageSujet: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMar 13 Mar - 21:37

FAUST K. JOHANSSON

Mon coeur a-t-il aimé jusqu'ici ? by Roméo and Juliet, Shakespeare

Maybeshewill - He films the clouds pt.2






NOM COMPLET JOHANSSON PRÉNOMS Faust Khaan Lyckie AGE 21 ans DATE DE NAISSANCE EXACTE 22 Novembre 1990 à 00h05 pour être très précis LIEU DE NAISSANCE Vienne, Autriche NATIONALITÉ ET ORIGINES Autrichien et croate STATUT Célibataire et ouvert à toute proposition OCCUPATION Voleur et détective privé ORIENTATION SEXUELLE Bisexuel GROUPE STRETCHING IN BETWEEN AVATAR Marlon Teixeira

✎ CARACTÈRE

- Regardez ... Faust arrive.
- Tu crois que je pourrais lui demander un rendez-vous ?
- Tu rêves ! Ce mec n'acceptera jamais.

Sourire factice qui s'étire sur ses joues lorsque, devant ses yeux ébahis, ces filles lui font les yeux doux. Ne rien dire. Avancer. Puis soupirer, s'asseoir à sa place comme si de rien n'était. Faust sait qu'il est attirant; garçons, filles, loin d'être un Dom Juan, on pourrait davantage le comparer à Roméo. Romantique, attentionné et gentil. Le genre de garçon parfait dont les filles aiment rêver. Elle le regarde comme si elles allaient le dévorer. Lui ne peut s'empêcher d'être quelque peu effrayé. L'amour. Un mot si petit qui contient tant de sentiments. Il feuillette un livre à la table de la bibliothèque. Air désinvolte. Et ces gens qui gloussent, qui observent. Chassant leur proie. Lui est désespéré plus qu'autre chose mais les observent aussi quelque part. Analyser les gens. Repérer leurs mimiques. Distinguer les gestes les plus anodins. Chose quotidienne pour lui. L'autrichien adore cela. Contempler l''être humain et essayer de deviner les plus profondes pensées qui l'habite. Démasquer les mensonges. Il faut dire qu'avec le métier qu'il exerce, il ne faut laisser échapper aucun détail. Enfin, avec les deux métiers qu'il exerce plutôt ... Un est plus illicite. Faust est d'un naturel calme. Personne ne l'a jamais vu s'énerver. Pleurer. Rien. Son visage reste presque de marbre. Si l'on omet ce sourire qui fait partie intégrante de son charme. Parlant peu, ce sourire lui permet d'éviter la parole. Il n'aime pas tellement parler. Sauf quand cela est nécessaire. Du coup, chaque mot qu'il dit, chaque parole qu'il profère prend une connotation sucrée, douce. Sa voix est maîtrisée, éprise d'un calme olympien. Ce silence, cette absence de parole le rend mystérieux et attire encore plus. Mais qui est-il ? Est-il attiré par quelqu'un ? Suis-je bien pour lui ? A-t-il quelque chose à dire ? Questions. Questions. Encore des questions qui troublent les cerveaux attendris par ce garçon qui semble presque parfait. Certes il possède de grandes qualités; le charme et la beauté. La gentillesse et l'altruisme. La patience et le romantisme. Malgré tout, et peu le savent puisque peu le connaissent réellement, c'est aussi un hypersensible. Il sent tout, il comprend tout. S'il ne parle pas, les autres comblent cette absence. A l'écoute, attentif. On lui a souvent dit qu'il aurait dû faire psychologue. De bon conseil. La tristesse, la colère, le manque, l'amour, l'amitié. Tant de facettes qu'il perçoit. Comme un sixième sens. Mais préférant la solitude. Cette éternelle solitude. Cette carapace. Cela agace certains. Pourquoi a-t-il besoin de ne jamais parler ? Est-ce pour se faire remarquer ? Pas vraiment. Il conserve cette part de mystère; personne ne sait réellement qui il est. Il a bien des amis, des relations mais cela reste très superficiel. N'avons-nous évoquer là que des qualités ? Changeons de registre. Faust est jaloux, possessif et fiers. Non pas orgueilleux mais lui, se plaindre ? Jamais. Il déteste cela. Il trouve cela égoïste et puéril. Certains -oui car beaucoup le juge, faute de savoir qui il est réellement- le disent hautain et sûr de lui. Et on voit bien qu'ils ne le connaissent guère. S'il y a bien une personne au monde à n'avoir aucune confiance en lui, c'est bien le jeune homme. Se remettant toujours en question, prenant tout au premier sens du terme à cause de son hypersensibilité, il est parfois dur à comprendre et beaucoup se sont casser la tête à essayer de donner du sens au labyrinthe que forme son cerveau. S'il ne parle pas, comme maintes fois évoqué, ce n'est pas pour autant qu'il ne pense pas; bien au contraire ! La plupart du temps, son esprit est en total ébullition, décodant le genre humain ou réfléchissant à son passé ou bien d'autres choses encore. Le garçon a du mal à aller de l'avant. Il garde une grande cicatrice de ce qui s'est passé dans sa famille. Il est plongé dans son passé, encore, toujours. Eternellement. Très rêveur, il croit malheureusement au grand amour et aux histoires qui finissent bien. L'amour lui en a déjà fais voir de plusieurs couleurs, mais il s'obstine, d'où son grand romantisme. S'il est attiré par quelqu'un, il sera galant et prévenant, que ce soit fille ou garçon. Egalement très maladroit, il tombe souvent, se prend des tables et se prend dans ses propres pieds. Cela a quelque chose d'attendrissant mais aussi de très drôle puisque cela n'est absolument pas désiré. S'il paraît, au premier abord peu sociable, il suffit d'être un peu ouvert pour découvrir un jeune homme qui reste un bon ami.
✎ PARTICULARITÉS

● Casier judiciaire: vide. Enfin ça, c'est ce que crois la police. Car en réalité, Faust n'est pas tout blanc, pur et innocent. Il a déjà commis des délits, notamment un, qui lui aurait valu un détour en prison si quelqu'un l'avait dénoncé. Peu de personnes sont au courant de ce méfait.

● Faust possède un seul tatouage, dans le bas du dos, caché représentant une fleur qui se fane avec un pistolet. Dessus, il y a quatre initiales, A.H.A.E. Respectivement pour Agnieszka, sa mère, Hans, son père, Anastasia, une ancienne petite amie très précieuse et Ezeckiel, son frère jumeau dont il a perdu la trace.

● Il n'a aucun piercing où que ce soit, trouvant cela inutile et ayant une peur invétérée des piqûres.

● Autres peurs ou angoisses; les hôpitaux, la mort, tout ce qui a trait à la médecine en général, de mourir à cause de quelque chose de stupide, de la foule ou à du moins du mal à la supporter.

● Il est hémophile modérément.

● Il est sorti pour la première fois avec un garçon à l'âge de quinze ans et n'a pas détesté cela. Il a eu, par la suite, quelques aventures sans lendemain.

● Son livre préféré est "Les Liaisons Dangereuses" de Choderlos de Laclos.

● Il adore la musique, pratiquant du piano et du violoncelle. Il écoute absolument de tout, passant du classique au métal sans aucune résistance.

● Il aime les animaux, en particulier les chats avec qui il s'entend à la perfection.



PSEUDO June. PRÉNOM Tiphaine. AGE 17 ans et demi. PRÉSENCE Dépend des moments mais j'essaye de venir régulièrement. COMMENT ES-TU ARRIVE ICI ? Une certaine amie m'a menée ici; Sysei ♥️CE QUE TU PENSES DU FORUM ? Il est nul, pourri et moche c'est pour ça que je suis ici voyez-vous. *pastaperjeblague*AUTRE Juste, je ne sais pas si ça a déjà été signalé, y'a un tout petit problème dans votre code de présa; dans la partie "more about you", il y a deux fois "h" dans http ce qui fait qu'il faut l'enlever pour voir l'image. Je sais pas si ça veut dire grand chose ce que je dis Arrow
Autre chose; je vais poster l'histoire dans un second post parce que j'écris beaucoup. J'espère que ça ne dérangera pas.
Encore autre chose; J'ai bâclé la description psychologique mais honnêtement je déteste ça *pastaperencore*

DIVERS CREDITS gif on tumblr





Dernière édition par Faust K. Johansson le Mer 14 Mar - 15:40, édité 2 fois
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" A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson Empty
MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMar 13 Mar - 21:37

Chapitre Un;

« Elle ne voulait pas dormir. Elle se disait que dormir, c'était du temps perdu. Alors elle sortait et elle comptait les étoiles. Elle les regardait avec passion. En fait, elle aurait aimé être une de ces étoiles. Elle aurait aimé avoir la
force de briller autant qu'elles. Elle aurait aimé avoir la force d'illuminer la vie des gens. »


Tic tac. Dans le mutisme oppressant de la salle à manger, deux sons. Se mêlant, s'entremêlant, résonnant l'espace de deux secondes, de deux syllabes pour ne laisser que ce vague silence qui dure et perdure. Le chat se réveille, s'étirant lentement, sortant de son paisible rêve. Ses pattes se mouvent lentement sur le carrelage qui faisait, quelques heures auparavant, résonner les talons de l'occupante de la demeure. Il glisse, onctueusement, laissant ses muscles se tendre et se détendre par un système d'os et de muscles soudainement enclenché. Réveillé par la faim, apercevant sa gamelle vide, son instinct animal lui dicte de monter les escaliers pour trouver les habitants. Il miaule, espérant que son cri de désespoir atteigne la chambre conjugale. Mais la tranquillité vespérale règne en maître. Dehors, la lune trône comme une méduse, dans cette mer infinie. Peu à peu, le soleil avait décliné, le ciel s'était rempli d'étoiles, un artiste peignant lentement sur la toile des astres argentés. La lune s'était levée. Seuls quelques personnes traînent encore dans la rue. Le félin, agacé de patienter, se dirige toujours mollement jusqu'au grand escalier. Avec agilité, il l'escalade, sautant volontiers de deux en deux pour accélérer sa cadence. Dans le vide sonore, un son s'élève alors. Un bruit que l'animal connaît bien. Il l'a déjà entendu, avant, souvent. Ce cri de femme aigu, ce cri d'homme grave. Deux cris fruits d'une jouissance commune. Le chat gratte à la porte, miaule, attire l'attention. Après de longues minutes, sa maîtresse apparaît, à demie dévêtue, portant un simple peignoir enfilé avec empressement. Sa longue chevelure brune est mal maîtrisée mais son visage aborde un sourire qui témoigne de l'acte d'amour effectué quelques secondes avant. D'un geste tendre, elle se penche vers le chat et le prend dans ses bras. Descendant avec lui qui ronronne paisiblement, elle le nourrit et retourne par la suite se coucher auprès de son mari, se lovant avec tendresse dans ses bras. Un baiser. Une étreinte. Les deux tombent ensuite dans les bras de Morphée. C'est en cette nuit de sérénité et d'amour mélangés que Faust fut conçu. Lui et son frère jumeau. Mais ça, Hans et Agnieszka ne le savent pas encore.

Les heures passent. Les jours passent. Les mois passent. Peu à peu, le ventre de l'Autrichienne grossit. Angoisse. Comment annoncer une telle nouvelle à Hans ? L'acceptera-t-il au moins ? Révélations. Emotions. Il est heureux. Elle l'est aussi. Il la prend dans ses bras, l'embrasse. Son cœur bat plus vite, c'est comme un orchestre dans sa poitrine. Comme du Wolfgang Amadeus Mozart. Durant ces longs mois, Hans se remet au piano. Ses doigts touchent avec finesse le clavier. Les notes s'envolent, haut, résonnent jusque dans la véranda où Agnieszka danse. Dans une grande robe de bal, ses pieds glissent sur le sol, ses bras se lèvent, son sourire s'esquisse. Elle pense. Elle se demande comment elle va appeler son enfant. Elle se demande si ce sera un garçon ou une fille. Elle se demande s'il aura ses yeux ou ceux de son père. Elle se demande s'il aimera autant le piano qu'elle. Elle se demande ... Mais elle ne veut pas savoir. Elle ne veut pas se poser de questions sur le futur. Elle danse, simplement. Elle oublie. Elle est là, présente, heureuse. De nouveaux mois passent. Elle ne veut pas savoir le sexe. Hans et Agnieszka consultent les livres de prénoms. Ils veulent un beau prénom. Avec une histoire, une saveur, un témoignage. Hans est archéologue, il étudie l'histoire alors il veut au moins cela. Un prénom à la fois assez rare pour que leur enfant puisse le porter mais aussi assez commun pour ne pas subir les brimades. Ezeckiel. Comme le prophète. Mal écrit certes. Faute intentionnelle. Ce n'est pas historique. Mais cela reste Biblique. Si l'enfant se retrouve être une fille, elle s'appellera Cassandre. Comme la fille de Priam. Ils sont prêts. Et l'attente est désormais longue. L'horloge de la salle à manger résonne toujours. Et finalement, ce jour, tant attendu. L'accouchement se passe bien. Ce n'est pas un mais deux garçons qui naissent. Ezeckiel, le premier. Le second se nommera Faust. En l'honneur du personnage de Goethe et en l'honneur de la pièce favorite d'Hans. Celle qu'il a vu tant de fois qu'il connaît mieux les répliques que les acteurs. Agnieszka s'endort, épuisée, éreintée. Quelque part dans l'hôpital, ses enfants dorment eux aussi. Le calme règne. Hans regarde par la fenêtre puis sort fumer. La fumée de sa cigarette vole. Il aperçoit le filament grisâtre disparaitre dans la nature. Ses yeux se ferment sur un vieil air de Verdi qui lui trotte dans la tête.

Quelques notes de piano. Faust et Hans jouent, ensemble. Les jumeaux ont déjà cinq ans. Les années ont passées. Plus vite qu'on aurait pu l'imaginer. L'hiver s'est installé. Dehors, le gel recouvre les rues. Le vent ébranle l'équilibre des passants. Le froid fait frissonner les corps. La neige bientôt tombera. La famille Johansson n'attend que ça. La neige. Surtout les enfants. Surtout Faust. Il ne craint pas le froid. Parfois, tard dans la nuit, il passe par la baie vitrée et sort dehors. Ses poils se hérissent et sa bouche vient réchauffer ses mains tremblantes. Il ressemble à sa mère. Il regarde les étoiles. De nombreuses fois, Agnieszka vient le chercher alors qu'il est endormi et le remet dans son lit avec générosité. Elle caresse son front, l'embrasse et reste avec lui quelques instants. Son regard aussi est accroché à ce ciel étoilé. La famille est une famille modèle. Vivant dans une grande demeure éclairée par des lustres et le son d'un piano accordé. Ezeckiel lui, préfère la grande bibliothèque. Il ne comprend pas tous les livres mais la pièce dégage une chaleur inégalée. Riche, aimante, oui pour tous, la famille formée de ces quatre membres mène une vie paisible dans la Vienne somptueuse. Souvent, lorsque le week-end approche, ils partent ensemble. Main dans la main. Jusqu'au théâtre ou l'opéra. Tous regardent avec des yeux émerveillés les acteurs sur la scène. Tous applaudissent les artistes.

- Papa ! Je veux devenir acteur moi aussi !

La voix fluette de Faust fait sourire ses parents. Son intention aussi. Il veut jouer. Il veut monter sur cette scène. Il veut les regards sur lui. Il veut devenir le personnage. Il veut sentir le bois craquer sous ses pieds. Il veut faire glisser le long de ses mains le velours rouge des rideaux qui découvrent la pièce.

- Et moi, je veux devenir écrivain !
- Ou alors musicien !
- Ou danseur !
- Ou astronaute !

Dans l'hiver tumultueux viennois, dans le froid qui prend aux corps, les garçons discutent avec ces étoiles dans les yeux. Hans prend la main d'Agnieszka dans la sienne et lui chuchote. « Regarde, nous sommes heureux. » Alors, elle ne dit rien. Elle se tait. Elle sourit. Serre sa main raidie par la froid plus fort et sent les battements du cœur de son mari qui battent au rythme des siens.

Chapitre Deux;

« Il n'y a pas d'équilibre dans la vie, pas de juste milieu non plus. L'être humain est constamment en suspens, sur un fil, au-dessus du vide. Tout est précaire, rien n'est bâti.
N'importe qui peut tomber à n'importe quel moment. »

Faust et Ezeckiel ont six ans. Une longue année s'est écoulée, le temps s'est écoulé. Imperturbablement. Personne n'a pas pu l'arrêter. Personne ne le peut. Agnieszka a l'impression qu'elle vieillit. Que, peu à peu, ses muscles se raidissent. Ses gestes se font plus lents. Ses formes auparavant bien dessinées deviennent bientôt à ses yeux des montagnes de chair atroce qu'elle rêve d'arracher. Quand elle passe devant la psyché, elle se dégoûte. Elle voudrait vomir toute cette laideur qui l'accapare. Elle voudrait arracher à coups de poignard ce nez trop grand, ces hanches trop larges, ces yeux trop banals, cette poitrine trop opulente. Et puis, elle quitte la pièce, ferme la porte, respire un grand coup. Elle regarde son mari et, tout va bien. Tout va mieux. Elle se souvient des mots murmurés à son oreille l'hiver dernier. Dans la demeure familiale règne cette pureté et cette joie que tout le monde envie. Les garçons vont à l'école, ils travaillent, ils étudient. Presque avec faim. Ils ont soif de connaissance. La maison leur parait trop petite. Bientôt, il leur faut un nouveau terrain de jeu, un nouveau domaine à explorer. L'école devient ce nouveau monde. Le conte de fées parfait. Le soir, ils s'installent, tous ensemble, sur le grand canapé de cuir et regardent la télé. Ils mangent leur repas tout en discutant de leurs journées respectives. Puis, chacun vaque à ses occupations jusqu'à vingt-et-une heures précise, heure à laquelle est fixée le coucher. Parfois, le chat vient gratter aux portes et tente de trouver un habitant qui ne dormirait pas. Mais son intention est stoppée par les doux ronflements. Alors, comme ses maîtres, il retombe dans le sommeil et l'ennui. Les saisons se succèdent. Bientôt, le printemps se dévoilera. Les fleurs s'épanouiront. Les oiseaux entameront leurs vocalises. Le vent se fera plus clément. Le soleil brillera avec davantage de sollicitude, réchauffant les corps gelés par l'hiver.

L'ouragan arrive un soir d'été. Hans aurait pu le prévoir, Hans aurait dû le prévoir. Mais il est concentré sur son travail. Sur sa famille. Sur sa femme. Il voit bien qu'elle est mal, qu'elle lui cache quelque chose. Il se tait. Il attend. Hans pense qu'attendre ne peut être que bénéfique. Agir avant la tempête est stupide. Il ne s'y prépare pas non plus. Rien ne la prédit mais elle est là. Le tonnerre gronde et les éclairs n'attendent que de fuser et de déchirer le ciel. Les jours se suivent, les jours se ressemblent, chaque jour est la copie d'un autre. C'est comme une cassette qui tourne en boucle, ressassant les mêmes séquences. Des notes de piano, des discussions, l'école, le travail, le bonheur d'être en famille. Encore et encore. Ces mêmes sentiments qui écœurent les cœurs délaissés et esseulés. Quelques gouttes de pluie. Quelques gouttes de vin. Dans un verre de cristal. Un ami aux Johansson. Ils trinquent, plaisantent, discutent. L'ouragan approche mais perdu dans la tempête des rires, personne ne l'a remarqué. Les nuages s'accumulent. Peu à peu, ils s'infiltrent dans le ciel bleu, dans le bonheur de cette famille trop parfaite. Bientôt, cet infini opalescent ne sera plus qu'un vaste souvenir. Qu'un album de photos aux coins écornés traînant dans un grenier. Un soir d'été. Le soleil tarde à se coucher. Les enfants jouent dehors, pleins de cette candeur enfantine. Agnieszka les regardent et se dit qu'après tout, elle a eu bien plus que ce qu'elle ne méritait. Hans la prend dans ses bras, l'embrasse dans le cou et se délecte du parfum qu'elle porte. Un parfum léger et doux qui l'enivre toujours. Le soleil disparaît. La nuit tombe rapidement. Une nuit sans étoiles et sans lune. Une nuit profonde, froide et ténébreuse.

Le tonnerre gronde. L'éclair est descendu et a frappé. Il a scinder le ciel en deux. Dans leur lit, Hans et Agnieszka sont là, allongés, l'un à côté de l'autre. Il les regardent. Alors même qu'il les a tués, ils semblent encore heureux. Il se dit qu'il aurait dû les torturer avant. Mais il est heureux. Lui aussi. Il voit le sang couler le long des draps. Il voit leur poitrine qui ne bouge plus. Et un sourire sadique illumine son visage. L'objet de sa vengeance, un pistolet, tombe à terre sous son euphorie. La famille. La famille heureuse. Quelle idée stupide. Il n'y a jamais cru. Avec sa femme, ça ne va pas. Avec sa fille, ça ne va pas. Avec ses parents, ça ne va. Et cette famille, là, aurait le droit d'aller bien et de vivre avec tant de joie ? Jamais. Dans un éclair de lucidité, il récupère le pistolet à terre et reprend le chemin qu'il a fait à l'aller, descendant les escaliers. Dans un second éclair de lucidité, il se dit que les avoir tuer ainsi, sans que le motif soit identifiable sera suspect. Qu'il pourrait, après tout, cambrioler la demeure pour faire croire à un cambriolage qui aurait mal tourné. Et... Non. A la réflexion, non. C'est bien mieux ainsi. Bien plus cruel. Pour son alibi, il a déjà une idée. Il sort de la maison, sans un bruit. Puis il reprend le chemin non pas jusqu'à chez lui mais jusque dans un quartier viennois qu'il commence à connaître. Il n'a pas prit le risque de venir en voiture; le véhicule aurait laissé des traces et il aurait pu se faire remarquer. Il voit celle qui va lui fournir un alibi, sur le trottoir, à attendre un client. Si jamais sa femme découvre son absence, ce sera elle, son fameux alibi. Il la prend dans ses bras et elle l'emmène jusqu'à une chambre. Sans une once de remords et après quelques heures passées dans la jouissance à l'état pur, il repart. Il lui reste une dernière chose à faire. Il revend son pistolet à un trafiquant. Du tonnerre, il ne reste plus une trace.

La police arrive sur les lieux. Faust et Ezeckiel sont interrogés mais ils ne savent pas, ils ne savent rien. Ils ne savent même pas ce qui se passe. Ils ne savent même pas qu'hier, ils ont vu leurs parents pour la dernière fois. Et il y a ces gens. Tous ces gens autour d'eux qui fouillent, qui cherchent, qui tentent de comprendre. Tout s'enchaîne. Vite. Trop vite. Ezeckiel est confié à l'orphelinat. Faust est confié à l'ami de ce qui fût ses parents; Aloïs. La demeure est vidée. Il ne reste plus que des cartons, des souvenirs et le piano qui traîne dans le milieu du salon. Faust ne peut s'empêcher de s'approcher mais une main puissante le tient fermement par l'épaule. Le regard est électrique. La main semble habituée à distribuer des soufflets. La bouche est tordue, sans sourire. Le visage est grave et primaire. Rien en cet homme n'est rassurant. Faust tente de récupérer son frère. Tentative inutile. Tentative annihilée. Montant dans la voiture de son nouveau père, Faust n'a plus rien sauf quelques larmes pour le consoler. Il n'a le droit de récupérer que le collier de sa mère. Celui avec l'ambre qui scintille. Il le cache dans sa main. Il ferme les yeux. Il voit les étoiles, les constellations, les planètes, la lune. Il se concentre fort. Il se voit voler dans l'atmosphère échappant à son cruel destin. Mais on le presse. On le réveille. On l'oppresse. Quand il rouvre les yeux, la première chose qu'il voit est un chapiteau. Rouge et ivoire. Puis des animaux. Des personnes. Des caravanes. Le cirque est sa nouvelle demeure. Il est heureux, quelque part. Néanmoins, il donnerait volontiers ce cirque contre une minute dans les bras de sa mère. On tente de lui parler. Il ne répond pas. Il ne veut pas. Désormais le mutisme est son seul salut, sa seule manière de ne pas imploser et exploser. Le soir, il s'assoit dans son lit. Il ne dort pas. Il ne pleure pas. Il pense. Il pense que cela pourrait être pire. Il pense qu'après tout, peut-être s'en accommodera-t-il.

- Faust ! Mais qu'est-ce que tu fous ? On a vu cette figure au moins dix fois ! Concentre-toi bordel.

- Gnagna Faust mais qu'est-ce que tu fous ? Tu parles ...

Anastasia rigole en le voyant se moquer de son propre père. Il lui sourit. Il a finit pas s'habituer à la vie du cirque. Aux instructions vociférées d'Aloïs. Aux tours de magie foireux de Nils. Au doux rire d'Anastasia. A Lisance qui lui apprend à marcher sur le fil comme un véritable funambule. Ce terrain lui est devenu familier. Il n'est pourtant là que depuis quatre ans. 48 mois. 1461 jours. 35064 minutes. En minutes, cela fait plus long. Mais il est bien ici. Il ne s'ennuie pas. Face aux brimades de ce père qu'il n'aime guère, il reprend son exercice. Lisance, de l'autre côté du fil, l'encourage. Il ferme les yeux, respire calmement. Son cœur ne peut s'empêcher de s'emballer. Son pied glisse sur le fil. Puis l'autre. Ses genoux se plient, se déplient tandis que ses bras, eux, se déplient simplement pour lui faire garder l'équilibre. Il effectue ses figures avec calme mais ce n'est pas suffisant. Las, il descend et s'étire. C'est au tour d'Anastasia. Anastasia a été recueillie par Aloïs, aussi. Elle a été abandonnée par ses parents. Si elle le considère comme un père, Faust ne peut lui octroyer ce rôle. Anastasia est dompteuse. Elle domine aisément les lions dans la cage. Ses boucles blondes volent lorsque son fouet s'active. L'air de douceur encré dans son visage est alors effacé pour laisser place à un visage sévère. Elle ne connaît pas la peur. Elle l'affronte. Le soir, les deux amis s'allongent ensemble dans l'herbe fraîche. L'Autriche manque à Faust. Cela fait deux ans. Deux années qu'il a quitté sa Vienne natale. La Vienne somptueuse. La Vienne baroque. Deux années qu'il siège dans l'Allemagne triste et banale à son goût. Ils partiront bientôt. Il ne reste que deux représentations et ils s'en iront. Aloïs ne leur indique jamais leur prochaine destination. C'est comme une surprise. Le soir de la dernière, l'autrichien est heureux. Parce qu'il est en haut du chapiteau, il est au ciel. Dans ce ciel que lui et sa mère aimaient tant regarder.

L'Italie. Comme un coup de foudre. Les yeux émerveillés. Devant tant de beauté, tant d'art à l'art libre, se dévoilant. Et puis, une main glissée dans la sienne. Un doux sourire. Un « Je t'aime » susurré discrètement. Un baiser. Faust apprend à dresser les lions avec elle. Rome, la belle, l'antique Rome, l'accueille à bras ouverts. Il se dit qu'il avait raison. Qu'il ne faut pas perdre courage. Qu'il y a encore des choses en ce monde qui en valent la peine.

Chapitre Trois;

« Les roses étaient ses fleurs préférées. Simples, belles, élégantes. Dès qu'elles se fanaient, son cœur se brisait. Chaque fois qu'elle voyait une rose mourir, une part d'elle
mourrait aussi. »

Un bruit de verre cassé. Un soir. Un silence. Il court. Ce qu'il a entendu ne peut être vrai. Faust a seize ans. Faust est devenu magicien. Faust est amoureux d'Anastasia. Faust est en Hongrie. Faust est ... Anéanti. Ce qu'il vient d'entendre. Ce ne peut être vrai. C'est une blague. Il ne l'a jamais aimé. Il l'a détesté. Pendant des années. Sévère, maniaque, féroce. Mais jamais. Jamais il n'aurait pensé ça. Ils étaient amis. Ils riaient ensemble. Ils discutaient ensemble. Et c'était lui, lui qui avait détruit tout ça. La tristesse ne l'envahit pas. Ce n'est pas ça qui remplit ses veines. Ce n'est rien d'autre que de la haine. Une haine profonde. Viscérale. Son visage se glace. Peinture même du dégoût. Dans sa tête, il n'y a plus rien. Pas une idée. Pas un mot. Rien. Le vide profond. Son cœur aussi. Tout son être se vide de son âme. Il ne reste là qu'un corps, que des os, que des muscles, que du sang. Un corps sans âme décente. La vengeance ... A cet instant, en ce moment, en ce lieu et en cette heure, il ne pense qu'à ça. Se venger. Le faire souffrir du mieux qu'il peut. Lui faire endurer la souffrance qu'il a dissimuler pendant des années; celle d'avoir perdu son frère, sa mère et son frère. Lui montrer à quel point tous ses sourires étaient paralysés. Lorsqu'il relève la tête, un éclair de folie passe dans ses yeux. Il ne réfléchit pas. Son cerveau est absent. Il se dirige à pas lent et mesurés dehors. La nuit tombe. Une nuit de pleine lune. La lumière est suffisante. Il sait où aller. Ses pas le guident. Il va jusque dans la réserve pour subtiliser un couteau. Il est aiguisé. A peine Faust a-t-il passé l'index sur la lame que son doigt émet un léger saignement qui bientôt s'amplifie. Il s'en moque. Il retourne vers la caravane d'Aloïs. Il ne voit pas la silhouette qui le suit. La silhouette qui s'inquiète. Alors que le tueur dort sans l'ombre d'un remord, l'autrichien lève le couteau. Il s'apprête à tuer. Non, à venger.

- FAUST NON !

Elle lui saute sur les épaules et roule avec lui sur le sol. Elle tient son poignet. Elle n'est pas effrayée. Intrigué par le bruit, Aloïs se lève. En voyant son visage, Faust aussi se relève.

- Je vais te tuer...

Sont les seuls mots prononcés. Aloïs ne dit rien. Il lève les bras pour les placer en parallèle du sol. Ferme les yeux. Le tambour dans sa poitrine résonne. Et avant même qu'il ne s'en rende compte, le tambour s'arrête. Il ne bat plus. Le poignard s'est enfoncé dans la chair. La vengeance est faite. Il ne reste plus rien. Il sait que, dans très peu de temps, tout le monde accourra. Que tout le monde verra ce qu'il a fait. Mais tant pis. Il ne regrette rien. Il se dit qu'il pourrait mourir ici que cela ne le dérangerait pas. Il a accomplit tout ce qu'il devait accomplir. Faust voit le couteau et il se dit, oui se dit, « Et si je mourrais là, qu'est-ce que cela changerait ? ».

- Fuis Faust.

Elle le prend par la main. Elle ne peut pas lui pardonner. Mais elle ne peut pas cesser de l'aimer. Il comprend. Il sait ce qu'elle compte faire. Elle prend un risque. Il la met en danger. Avant de partir, il pose ses mains sur les joues d'Anastasia, fermant les yeux.

- J'ai toujours pensé que je mourrais jeune. J'ai pensé de nombreuses fois à me foutre sous les roues d'une bagnole. Mais je me disais, pense à ton frère, pense à ta mère, pense à ton père... Pense à Anastasia. Je t'ai aimé et je t'aime encore en ce jour. Je sais que je l'ai tué. Je ne le regrette pas. Et pour ça, je sais que j'irais en Enfer. Et toi, tu ira au Paradis. On ne se reverra pas Ana, on ne se reverra jamais. Alors, j'aimerais te dire merci. Merci de m'avoir redonné foi en la vie. Merci de m'avoir maintenu en vie. J'ai fais des erreurs. Mais la plus grande est sûrement de t'abandonner. Pardonne-moi...

Il disparaît. La nuit l'enveloppe. La lune soudain s'évanouit dans un nuage. Il ne sait pas où aller. Il ne sait pas quoi faire. Il n'est pas triste, non. Il n'est pas heureux, non plus. Il sent juste le vent qui éparpille ses cheveux. Juste les étoiles qui illuminent le ciel. Juste ses pieds qui foulent le sol. Juste lui. Il se sent vivant.

Quelques années plus tard

- Faust, c'est quoi ce tatouage ?

- Occupe-toi de ton cul Alan.

Il enfile une chemise rapidement pour cacher la seule marque de son passé. Il offre un regard au mec nu dans le lit de l'hôtel. Puis il sort. Ce n'est pas encore le matin à Zagreb. L'aube tout au plus. Et dans la fraîcheur du jour qui s'annonce, il pense. Il ne veut pas effacer ce passé. Il voudrait seulement pouvoir trouver. Trouver pourquoi il est en vie.



Dernière édition par Faust K. Johansson le Jeu 15 Mar - 16:18, édité 26 fois
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MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMar 13 Mar - 21:49


BIENVENUE SUR GC " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 1001256540 " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 2124793060
Bon choix d'ava " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 3188653342

Bon courage pour ta fiche <3
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MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMar 13 Mar - 22:07

Bienvenue !
J'adore le caractère de Faust *O* Ça donne envie de le connaître =w= Et l'avatar est trop bien choisi *o* J'suis en admiration. Bon courage pour faire l'histoire, hâte de lire et voir ce que ça donnera \m/
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MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMar 13 Mar - 22:13

Bienvenue et bonne validation " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 3533921347
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MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMer 14 Mar - 12:52

    Welcome " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 2124793060 et bonne chance pour ta fiche. J'ai hâte de lire l'histoire /o/
    Très bon choix de prénom " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 3533921347 (non non je n'utilise pas du tout le même pour un de mes persos Rolling Eyes)
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MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMer 14 Mar - 13:44

Marlon ** Bienvenue joli Faust (a)
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MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMer 14 Mar - 15:32

Bienvenue parmi nous ! Encore une beauté " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 1537155887 " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 2124793060
Puis Marlon il m'émoustille " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 1091028995 " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 2176505670 " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 3188653342
T'es beau, ta de beau cheveux et je suis sûr que t'es un dieu au lit ! Tu vas avoir des admirateurs " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson 2869606571
Bon courage pour ta fiche.
Ps: J'adore son caractère ;)
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MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson EmptyMer 14 Mar - 18:34


    Merci à tous pour l'accueil, les compliments itoo itoo o/ !
    J'ai commencé l'histoire, je vais essayer de la terminer rapidement ~
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MessageSujet: Re: " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson   " A tant faire que d'aimer, j'aime à avoir quelque chose à déshabiller." || Faust K. Johansson Empty

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