Sujet: hunter ✿ we are all born superstars Mer 10 Aoû - 23:06
“ HUNTER SKYLAR BARCKLEY „
ft. ashley greene
24 ANS ϟ GAY AND PROUD TO BE ϟ FLEURISTE
8 JANVIER 1987, PARIS ϟ CÉLIBATAIRE
ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Mila Nola. Premièrement, je la trouve plutôt belle. Et puis elle a fait ce qui devait être fait. Mais je trouve cela malheureux que son geste ait été comparé à une infraction. Elle a défendu une liberté primordiale, celle d'aimer qui que ce soit, sans se baser sur son sexe, mais juste sur sa personne. Aussi, grâce à Mila, beaucoup de personnes ont retrouvé ce brin d'espoir disparu, cet espoir qu'un jour le monde entier ouvre un peu son esprit, et accepte les différences, qu'elles soient de couleur de peau, d'orientation sexuelle, d'opinion, de mode de vie.
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“ Cinq trucs inutiles à savoir... „
→ Je vais perdre la vue d'ici une vingtaine d'années. En effet, je suis atteinte d'une maladie génétique rare. Mais personne n'est au courant de cela.
→ J'ai peur des araignées, affreusement peur. Toutefois, je fais de mon mieux de dépasser cette phobie. Surtout quand il s'agit d'impressionner une belle fille, alors je peux aller jusqu'à tuer ce genre de monstres, mais non sans crainte.
→ Je passe souvent ma main dans mes cheveux, c'est un réflexe, cela fait partie de moi. D'ailleurs, en parlant de mes cheveux, j'en perds beaucoup, vraiment. Je crois que l'on pourrait me pister grâce à eux.
→ Je me ronge les peaux autour des ongles, et aussi, je me mordille l'intérieur des joues. Quand je suis stressée surtout, ou bien quand je suis gênée ou que je ne sais pas quoi faire.
→ J'aime beaucoup les jeux-vidéos. Je n'y joue que très peu, mais j'adore ! Et puis j'y suis plutôt douée pour tout vous dire. Sans vouloir me vanter hein. Mes jeux préférés ? Assassin's Creed et Guitar Hero.
“ Margaux/Chocolate Punchy „
Je m'appelle Margaux, j'ai 19 ans. Je suis étudiante, dans le but de pouvoir faire du webdesign, ou bien dans la publicité, ou encore dans le jeu-vidéo. Ouais en fait je suis pas tout à fait décidée. J'habite en haute-savoie, perdue au creux d'une vallée. Ce forum, c'est juste le paradis, et bien que j'y ai déjà trouvé au moins une membre en or, je suis sûre que tout le monde ici est une perle rare cachant une caractère du tonnerre. :pika:
Dernière édition par Hunter S. Barckley le Jeu 11 Aoû - 0:33, édité 3 fois
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Mer 10 Aoû - 23:06
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“ Once upon a time... „
Paris, c'est une grande ville, une très grande ville. La plus belle ville du monde même d'après ce que l'on dit, et aux yeux des asiatiques, il s'agit aussi de la ville la plus romantique. C'est vrai que Paris est une ville merveilleuse. C'est la ville où j'ai grandi. Je m'appelle Hunter Skylar Barckley. Vous devez vous dire : "oh, ça, ça ne sonne pas du tout français." Vous n'avez pas tord. Mon père, John, est américain. Et ma mère Sonia, est française, avec des origines croates. Je suis née le 8 janvier 1987, jour de pluie. Peut-être que c'est pour cela que j'aime tant ces journées où les anges pleurent sans cesse. J'adore cette odeur d'humidité sur le goudron. Splendide n'est-ce pas ? Oui, on s'en fiche. Bref. Tout au long de mon enfance, et de mon adolescence, mon père me parlait aussi souvent français qu'anglais, et ma mère aussi souvent croate que français. Ainsi, à mes 5 ans, je savais manier ces 3 langues avec perfection. Ça m'était très utile quand à l'école j'avais envie de dire des méchancetés sans que l'on me comprenne. Ma maîtresse de maternelle a d'ailleurs souvent râlé auprès de mes parents à cause de ça. Mais eux, je crois que ça les faisait plutôt rire. Leur fille n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, et ça leur plaisait. Non mais n'empêche, quand je joue à la dinette et qu'on me pique mes jouets, normal que je pète un câble, non ? L'enfance est d'une banalité ennuyante. On apprend à parler correctement, à lire, à écrire. On fait toutes nos premières fois : premier pipi au lit sans couche culotte, première dent de lait qui tombe, premier garçon embrassé. Oui parce que quand on est petits, on est automatiquement hétérosexuels. Car c'est malheureux à dire, mais dans notre société, l'hétérosexualité c'est la "normalité". Les princesses finissent toujours avec un prince dans les dessins animés ou dans les contes, alors les enfants ont tendance à ne pas se poser de questions à ce sujet. À l'école, j'étais une petite fille modèle. J'étais loin d'être prétentieuse non plus hein, mais ce que je veux dire, c'est que mises à part mes colères, j'étais sage, intelligente et attentive. La maîtresse avait même dit à mon père que jamais il n'aurait de problèmes avec moi. Je récoltais des images en veux-tu en voilà, et j'avais Théo. Mon amoureux. Aujourd'hui ça me fait rire. À quel point l'amour est simple quand on est gosses. Déjà, il n'y a pas de sentiments. Juste une tête de garçon que l'on trouve plus belle que les autres têtes. Alors vite, on lui donne la main avant qu'une autre petite fille ne le fasse, et on lui demande "tu veux être mon amoureux ?". Quand j'avais repéré mon Théo pour la première fois, je lui avais sauté dessus. Quand j'étais petite, j'étais du genre à avoir ce que je voulais. Ça va qu'aujourd'hui je me suis calmée hein. La maternelle et la primaire sont passées. Entre temps, j'ai découvert ma passion pour la musique, et je me suis mise au piano. Il faut dire, mon père est le président directeur général d'une petite chaine de magasin de vinyles. Et oui, de vinyles. À l'époque, j'imaginais qu'on les faisait comme on fait des crêpes. J'ai finalement appris que je me trompais. Mais j'adorais ces disques géants. Je les trouvais magnifiques, et les mettre dans le tourne-disque, c'était un moment de plaisir pour moi. Sans le vouloir vraiment, mon père m'a transmis sa passion pour la musique. Il en écoutait du matin au soir, et je l'écoutais toujours avec lui. Assise sur ses genoux, à essayer de le chatouiller tout en riant de mon rire enfantin de l'époque. Ma mère elle, elle n'était pas comme nous. Non pas qu'elle n'aimait pas la musique, mais plutôt qu'elle ne la comprenait pas. Elle ne l'écoutait pas, elle se contentait de l'entendre. Aux première notes de sa première écoute d'une chanson, elle était capable de dire si oui ou non cette chanson lui plaisait ou pas. Avec mon père, on a bien essayé de lui apprendre à aimer la musique comme il le fallait, mais ce fut sans réussite. La seule musique qu'elle disait aimer, c'était celle que je jouais avec mon piano. Mais je savais que si elle disait ça, c'était avant tout pour me faire plaisir, à moi, sa seule et unique petite fille. Après la primaire, ce fut l'heure du collège. C'est fou comme on appréhende l'entrée au collège. En tout cas moi je l'ai appréhendé. Car on devient grand. On a pleins de profs différents, on doit se déplacer seuls dans un univers tout à fait inconnu. Mais je m'en suis sortie sans mal, j'ai toujours été débrouillarde de toutes les manières. Jusqu'à ma quatrième, ma vie fut banale. Rien d'exceptionnel, non, rien du tout. Puis, j'ai finis par me rapprocher d'une fille. On se donnait la main, on se faisait pleins de bisous, de câlins. J'ai commencé à ressentir des choses pour elle. Des sentiments très forts. C'est alors que j'ai compris : j'étais homosexuelle. Mais au départ, je rejetais cette idée, je la gardais dans un coin de ma tête, comme si c'était impossible. Puis j'ai grandis, et lors de la fin de mon année de première scientifique au lycée, je me suis rendue compte qu'aucun garçon ne m'avait jamais fait aucun effet, et qu'il n'y avait aucune honte à être homosexuelle. Mon coming out ? Je l'ai fait par mail. J'avais juste peur d'affronter la réaction de mes parents en face à face. Mais au final ils l'ont très bien pris. Et depuis, j'ai mis mon entourage au courant. Tout s'est bien passé, la personne que j'étais ne changeait en rien, et tout le monde l'a compris. J'étais moi-même aux yeux de tout le monde, enfin.
Mon coming out, ce fut une libération totale. Je me sentais être enfin moi, épanouie, j'étais heureuse, et je commençais à m'affirmer, à me féminiser, à me sentir bien dans ma peau quoi que l'on puisse penser de moi. Et j'ai commencé à croquer la vie à pleines dents, à sortir un peu, faire de belles rencontres. J'avais flirté plusieurs fois avec quelques filles, sans jamais aller jusqu'à coucher avec elles non plus. À l'époque, j'aimais m'amuser, mais je tenais à ce que ma première fois soit parfaite, et avec une fille que j'aimais réellement. Et puis j'avais rencontré Leah. Belle, brune, élégante. Elle était aussi drôle, dynamique, et un peu folle sur les bords. Un peu comme moi au final. Nous nous étions rencontrées en boîte. Elle dansait un peu n'importe comment, ayant probablement un peu abusé d'alcool. Et moi, je m'étais mise à l'imiter, et faire tous ses gestes, les uns après les autres. Jusqu'à ce qu'elle m'attrape avec un lasso virtuel. Je l'avais ensuite raccompagné jusqu'en bas de chez elle, et elle avait écrit son numéro sur ma main. Le lendemain, je l'avais soutenu dans son mal de crâne, et nous avions fait connaissance. Ce fut plus ou moins le coup de foudre, même si je n'y crois pas à proprement parlé, mais j'avais adoré la personne qu'elle était, et ce qu'elle dégageait. Et il me semble que ce fut réciproque. Ma première fois, ce fut donc avec elle. Et ce fut parfait, comme je l'avais espéré. Seulement, après le lycée, nos chemins nous avaient séparé. Elle était partie étudier à Chicago, et moi, j'étais restée à Paris. D'ailleurs, parlons de choses sérieuses un peu, parlons d'études. Après le lycée, c'est le grand pas en avant, le choix crucial. Tout le monde pose cette question "alors, tu vas faire quoi plus tard ?", et ce qu'on voudrait répondre ça serait un truc du genre "mais j'en sais rien, lâche moi bordel ! ". Suite à une longue réflexion, j'avais choisi d'étudier dans le commerce. Et si je choisissais la facilité, je savais que je pourrais tenir la boutique de vinyles de mon père. Mais même si la musique restait ma passion première, j'avais envie de me lancer de mon propre commerce, dans quelque chose que je fonderai seule, et en y mettant tout mon coeur. Grâce à Leah, j'avais découvert le monde végétal. En effet, elle était en adoration devant les plantes en tout genre, et ce goût pour les fleurs et autres végétaux avait déteint sur moi. J'avais fini par aimer me promener dans des serres ou des jardins publiques. Et donc, petit à petit grandissait en moi l'idée de devenir fleuriste. J'étais très motivée pour ce projet, et cela serait un hommage à Leah. Au fil du temps, je m'étais donc familiarisé avec chaque fleur, chaque arbre, chaque type de terre, et la nature toute entière était devenue ma seconde passion. Alors qu'elle était sous mes yeux depuis ma naissance, ce n'était que maintenant que je m'y intéressais que j'apprenais à l'aimer comme il se devait. Saviez-vous qu'un nouveau-né sur quatre mille porte dans ses gênes la rétinopathie pigmentaire ? Qu'est-ce ? Une maladie génétique entrainant à un moment donné la perte totale de la vue. Aussi, le 8 janvier 1987, je venais de rejoindre ce palmarès de nouveau-nés atteints de cette maladie. Je venais toutefois de seulement le découvrir. J'étais en examen (scolaire) lorsque tout à coup, j'avais perdu momentanément la vue. Quand elle m'était revenue, j'avais perdu un peu de visibilité à mon oeil gauche. Des examens (médicaux cette fois) avaient attribué à cet "incident" cette fameuse maladie. Et selon un médecin, d'ici une vingtaine d'années, j'aurai entièrement perdu la vue. La nouvelle fut terrible, et lourde. Sous le choc au départ, je n'avais pas réalisé tout ce que ceci entrainerait. Puis, plusieurs jours après la nouvelle, j'avais pleuré jusqu'à ne plus avoir de larmes. Après coup, j'avais appris à être optimiste, joyeuse, à profiter de la vie, avant de ne plus la voir. Je m'étais entrainée à jouer du piano les yeux bandés, aussi. À reconnaître un maximum de fleurs par leur senteur et grâce à mon toucher. Bien sûr j'avais le temps avant de devenir aveugle (prononcer ce mot me fait peur), mais je voulais y être préparée. Malgré tout, j'avais regroupé toutes mes forces pour tenir, et rester celle que j'avais toujours été, je pense même que je devenais de plus en plus joyeuse, dynamique, rêveuse, plus rien ne me faisait peur, ou presque. Seuls mes parents étaient au courant de ma maladie, et je voulais que ça reste ainsi. Si d'autres l'apprenaient, j'allais récolter leur pitié, et ce n'était pas ce que je voulais, vraiment pas. Après tout, il y a bien plus grave que de perdre la vue. Perdre la vie par exemple. Et même sens mes yeux, je resterai une bonne vivante. Au final, même avec cet incident, j'avais décroché une excellente note à mes examens, et j'avais empoché mon diplôme de commerce. J'avais ensuite suivi une formation de quelques mois chez un fleuriste, avant d'être officiellement embauché. D'ailleurs, le prioritaire, Zadig, était un jeune gay super sympathique, qui au fil du temps est devenu mon meilleur ami. Puis un jour, le prénom de Mila Nola est venu jusqu'à mes oreilles, et jusqu'aux oreilles de beaucoup. Cette femme était devenue une icône, au même titre que pouvait l'être Lady Gaga. En plus, elle venait de Croatie, et de Zagreb, ville de naissance de ma mère avant qu'elle et ses parents ne viennent s'installer à Paris. Après avoir longuement réfléchis, et en avoir discuté avec ma famille et mes proches, j'avais décidé de quitter la France pour m'installer en Croatie. Premièrement car j'avais très envie de découvrir les racines de ma mère, puis également car suite à ce que Mila Nola a fait, toute une communauté gay s'est rassemblée à Zagreb, et que j'avais très envie d'en faire partie.
Cela fait aujourd'hui quatre mois que je vis dans la capitale croate. J'y ai un petit appartement, et j'ai même réussi à ouvrir mon propre commerce. J'y vends toutes sortes de fleurs, d'arbustes, et j'ai fait en sorte que mon magasin me ressemble. Il a une belle petite terrasse avec une tonnelle en toile, sur laquelle s'installe petit à petit un magnifique rosier. Au centre de mon magasin, à l'intérieur, j'y ai installé un piano. Il m'arrive d'y jouer de temps à autre, et cela attire les clients. Mais bien souvent, ce sont Lady Gaga ou Amy Winehouse qui emplissent le magasin. Je suis toujours célibataire, et pleine de vie. Et ma maladie, personne ne la connait, et pour l'instant c'est mieux comme cela.
Dernière édition par Hunter S. Barckley le Mer 10 Aoû - 23:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Mer 10 Aoû - 23:07
MARGAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUX Bienvenue Tu sais comme j'ai hâte de jouer avec toi, mais je te le redis héhé (a)
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Mer 10 Aoû - 23:08
Bienvenue sur GAY COMMUNITY & merci de ton inscription Excellent choix d'avatar au passage, ASHLEY Bon courage pour ta fiche (a)
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Mer 10 Aoû - 23:51
ANNE-SOOOOOOOOOO Depuis le temps qu'on attend l'ouverture du forum Et j'ai hâte aussi de jouer avec toi ! Merci en tout cas
Kalina Merci d'avoir créé le forum, vraiment Et puis ASHLEY toi aussi, très bon choix de ta part également
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Mer 10 Aoû - 23:54
Bienvenue !!!
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Mer 10 Aoû - 23:58
Ah, je crois reconnaître un petit floodeur Merci beaucoup à toi en tout cas
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Jeu 11 Aoû - 0:01
lol un petit ??
de rien ma belle =)
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Jeu 11 Aoû - 0:05
Ouais t'as raison, un gros floodeur :mdr!:
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Sujet: Re: hunter ✿ we are all born superstars Jeu 11 Aoû - 0:09