“ CORNELIUS ANTON DODGES „

ft. matt lanter

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; « Faire avancer les mentalités, je pense que c'est le but ultime de tout le monde. Je suis assez content de me dire que, gentiment, les choses commencent à bouger ici, pour nous autres, homosexuels. Même si faire de notre cas une généralité est sûrement très exagéré, je dois dire que l'oppression que, bien souvent, nous subissons est assez lourde à vivre. Être gay en 2011 est sûrement moins "grave" qu'en 1960, mais rien n'est jamais acquis. Une seule voix ne suffira pas à faire comprendre au monde entier qu'être gay ne veut pas dire être différent. Si bon nombre d'entre nous semblent ravis de ce coup d'éclat, pour ma part, je reste réaliste. Je ne pense pas que les choses vont changer parce qu'une femme s'est lancée aux devants d'une polémique en touchant un point sensible de notre société ; la tolérance. Je suis assez sceptique sur les conséquences de tout ça. »

→ Il est complètement paranoïaque et trouillard. Et si jusque là ça ne vous parle pas, il est arrivé des soirs où, en rentrant à la maison, Cornélius inspectait minitieusement chaque pièce de sa maison avec une arme blanche dans la main pour être sûr que personne n'avait cherché à s'introduire chez lui durant son absence. Overdose de films d'horreur et policier, appelez ça comme vous voulez, mais Cornélius est un monstre pétochard.

→ Cornélius est imbattable à MARIO KART ! Si si, croyez-moi. Vous lui fichez une manette dans les mains et vous laminera en moins de temps qu'il ne vous faudra pour sélectionner votre personnage, son véhicule et son handicape. Il n'est pas geek au point de passer ses journées devant la télé, mais mario kart, s'il vous plait ! C'est une légende ! Et Cornélius connaît tous les passages secrets *out*.

→ Coutume bizzaroïde, Cornélius enlève toujours la mie du pain avant d'en manger un morceau. Il sépare sa tranche en deux, ainsi, et garde toujours la meilleure partie (à savoir la croûte) pour la fin. Généralement, celà passe assez inaperçu, mais au restaurant, c'est souvent assez gênant et puis, au premier rancard, ça a tendance à effrayer les gens.

→ Vous ne croirez pas ce que je vous dis, mais il boit une tasse de vinaigre tous les soirs. A ce qu'on dit, c'est bon pour la santé, et pour le transit intestinal. Alors, simple mensonge ou vérité ? Peu importe, ce qui compte, c'est que depuis qu'il a pris cette habitude, Cornélius n'a plus d'indigestion ni de problèmes gastriques. Même si c'est dans son intimité, il faut savoir que lorsqu'il part en voyage, Cornélius achète toujours une bouteille de vinaigre qu'il trimballe partout où il va. S'il n'a pas sa tasse durant la journée, on frôle l'hystérie collective.

→ Il a, chez lui, dans une de ses armoires, une collection de jarretières qu'il obtient tout simplement à tous les mariages qu'il organise. Oui, ça peut paraître un peu déplacé et ça fait assez psychopathe mais c'est pour lui une façon de se rappeler combien ses services sont appréciés et combien les femmes pour lesquelles il organise de somptueux mariages lui sont reconnaissantes.

ANTONELLA ♦ « Quand Cornélius était petit, il adorait les mariages. Je me souviens encore de son visage lors du mariage de sa tante Lilly, cette expression figée qui apparaît sur son visage encore aujourd'hui, lorsqu'il contemple un mariage qu'il a organisé de A à Z. Il était admiratif devant cette robe blanche, devant les décorations, les musiques. Lorsqu'il m'a annoncé qu'il souhaitait devenir major de table, je n'ai même pas été surprise. Cornélius était un gamin intelligent et passionné, pour moi, ce métier, c'est ce qu'il lui fallait. »

sa mère.

YVAN ♦ « Il a organisé mon mariage, c'est lui qui s'est occupé du traiteur, du décorateur… sans parler des réservations pour le lieu de l'apéro, de la cérémonie. Super professionnel ! Vraiment. Et le cœur sur la main, toujours à l'écoute de toutes nos attentes. Il nous avait été recommandé par un couple d'amis, et c'est un choix que nous ne regrettons pas. Il a été génial. »

un client.

INGRID ♦ « Quand Cornélius était petit, il était toujours sur le qui-vive, à l'affut de tout. Il adorait poser des questions et s'intéressait toujours à tout. Je me souviens qu'il me questionnait sans arrêt sur ce que je faisais, sur mon défunt mari et aussi sur ma jeunesse. Il aimait partager mais surtout, il aimait écouter et il adorait qu'on lui comte nos plus belles histoires. Cornélius était un enfant toujours très attentif à tout. Pour moi, ce gamin était une mine d'or à lui tout seul. Attentionné, charmant et poli, vraiment, des jeunes comme on n'en fait plus. Sa mère a fait un excellent boulot avec lui, malgré la disparition de son mari. »

sa grand-mère.

LEONIE ♦ « Que je vous parle de Cornélius ? Oula, ça va être compliqué. Vous voulez du court ou je peux m'étaler ? Ohw ! C'est pour un reportage *u* Je vais tâcher d'être la plus rapide possible. J'aime énormément ce garçon. Nous avons fait notre apprentissage de "Wedding planner" ensemble. J'avoue que j'ai souvent été jalouse de sa capacité à apprendre, à discerner et à être à l'écoute des autres. J'avoue aussi que parfois, je l'ai détesté d'être toujours aussi doué et toujours aux devants des projets les plus importants. Là où nous étudions, nous étions peu à avoir le droit de participer à tous les mariages princiers et médiatisés. Allez savoir pourquoi, Cornélius y a toujours été convié. J'avoue que même si parfois, il est un peu tête en l'air et super condescendant, c'est un garçon vraiment bien, à l'écoute des autres et super attentif. Est-ce que c'était suffisamment court pour vous ? On peut la refaire vous savez… »

une ancienne collègue.

ANTONELLA ♦ « Il a pas eu une enfance facile, vous savez. Cornélius a vu son père mourir, il n'avait que cinq ans mais c'était déjà un grand bonhomme. Je me suis beaucoup reposée sur ses frêles épaules, depuis, je l'admets. Mais ce n'est pas évident d'être une mère célibataire à l'heure d'aujourd'hui, vous savez. Je crois que, même s'il n'a jamais voulu l'admettre, Cornélius a beaucoup souffert du décès de son père. Même s'il ne garde que très peu de souvenir de Marcüs, je suis persuadée qu'il en souffre encore aujourd'hui. Ne pas avoir un exemple à suivre, je pense que c'est un sacré handicape, quand même. »
INGRID ♦ « Ah non, 'Nella, tu commences pas à pleurer, on n'est pas là pour ça. Ce gentil Monsieur veut faire un reportage sur ton fils, tu penses vraiment qu'il ait besoin de te voir pleurnicher sur la mort de ton mari ? En plus, tu sais très bien que Cornélius a su tirer de cette épreuve une force de caractère indiscutablement mature et incroyable. Vois le côté positif de la chose, jamais notre petit Anton ne serait devenu cet homme si fier s'il n'avait pas été confronté, dès son plus jeune âge, à des épreuves aussi douloureuses. »
ANTONELLA ♦ « C'est vrai qu'il a les épaules vraiment solides, mon poussin. Parfois, je le regarde et j'arrive à m'en demander de qui il a su tirer cette force incroyable ! Pas de moi, sûrement. Pendant toute son adolescence, j'ai eu beau faire front, j'étais vraiment bouleversée par la perte de mon mari. Cornélius a fait de son mieux pour que je n'aie pas à me soucier de lui, de ses études. Il était vraiment intelligent et vraiment gentil, avec tout le monde. Il n'a jamais eu de notes en dessous de la moyenne et à la maison, il adorait nous aider, maman et moi, pour les corvées ménagères. C'était vraiment un bon garçon, il avait le cœur sur la main… et quel cœur ! »
INGRID ♦ « Ah ça… t'as de quoi être vraiment fière de toi. Je m'rappelle encore avec quelle vivacité il rentrait des cours et avec quelle énergie il t'apportait son aide, il nous apportait son aide. Vivre avec deux femmes peut paraître troublant, mais Cornélius avait parfaitement trouvé sa place. Il était notre homme, notre mentor. Je me souviens encore tous ces moments que l'on a partagé, ensemble. Il adorait que je lui parle de son grand-père, de son père aussi d'ailleurs. Comme il était angélique notre petit bout d'homme, et comme il a grandi si vite. »
ANTONELLA ♦ « Ah tu ne vas pas t'y mettre à présent. Trêves de souvenirs, Cornélius n'est pas mort enfin ! Je suis vraiment contente qu'il soit aussi épanoui dans son métier, vous savez. Cette distinction que vous comptez lui remettre, il l'a vraiment méritée. Ce n'est pas évident de s'imposer dans un métier stéréotypé comme major de table. Pourtant, il s'est rapidement trouvé une place. De toute évidence, c'est un métier qui lui va comme un gant. Tu te souviens le mariage de ma sœur ? Il avait a-dor-é ! Il m'avait posé une foule de questions, il n'en pouvait plus d'attendre la fin de la cérémonie. Ces dialogues, cette atmosphère et puis, cette robe, cette disposition des tables, ces arrangements… il en était dingue ! Je crois que c'est de là que tout a commencé. Pour le reste, il a tout fait même. Ses études ont été simples, il était très très intelligent. Et puis, ensuite, il a quitté la maison, il s'est installé tout seul et il a gravit les échelons les uns après les autres… Il est si brave ! »
INGRID ♦ « C'est vrai qu'il en a dans la caboche ce gamin. Il ira loin, j'vous dis, il ira loin. »

« Ch*z, ça va jamais l'faire, je vais jamais m'en souv'nir. Elle va me détester ! » le ton était sec, le ton était dur mais le contexte s'y prêtait grandement. Cette injure était sortie tout droit de cet homme, habillé d'un costume si parfait que de tels propos semblaient sonner complètement faux. En face de lui, un autre homme, à la mine tranquille, le sourire facile, certes, mais réconfortant. Ses mains se posèrent sur les épaules du jeune homme angoissé de manière si tendre et si chaleureuse que, brusquement, la sérénité délia les traits crispés de l'homme en costume. « Calme toi Ravier*. Je suis persuadé que tout va très bien se passer. Profites-en, tu l'as mérité ! » « C'est pas ça Cornélius, c'est ces p*tains de vœux ! Jamais j'pourrai m'en souvenir. » « Ma grand-mère avait un truc infaillible. Il te suffit d'associer un prénom à chacune des lettres qui commencent tes phrases, tu verras, ça marche. » « Bon sang Anton ! Je sais pas comment je ferai sans toi, merci. » Ils ne se connaissaient que depuis deux mois. Cornélius était entré dans la vie de Ravier un peu par hasard, de façon tout à fait fortuite. Un ami d'un ami d'une connaissance en commun. Ils ne s'étaient jamais rencontrés auparavant. Il avait pourtant suffit que Cornélius s'occupe de la cérémonie de mariage de cette connaissance pour que sitôt, il se retrouve organisateur de ce mariage. Deux mois seulement et pourtant, à les entendre se parler, on aurait pu leur donner plus de complicité encore que deux vieux camarades de classe. Il suffit parfois de si peu de chose… Comme cette soudaine proximité, cette soudaine entente et ce stress dû à la cérémonie qui n'allait plus tarder. Un seul geste réconfortant de la part de l'un pour qu'aussitôt, l'engrenage s'enclenche et que tout se mette à disfonctionnement. Un seul baiser partager avait découlé sur bien plus encore. Des sentiments refoulés, mais une attirance mutuellement appréciée. Sa première fois, leur première fois ! Ils firent l'amour, dans cette salle même ou le marié se préparait pour rejoindre l'assemblée. Ils firent l'amour alors qu'à quelques instants près, le jeune époux allait faire vœux de sincérité et de fidélité. Un seul dérapage et soudainement, Cornélius avait senti son être tout entier se transfiguré. Enfant de bonne famille, il n'avait jamais imaginé pouvoir un jour tomber sous le charme d'un homme, plus âgé qui plus est. Lui qui avait convolé avec bon nombres de femmes se découvrait soudainement homosexuel et sa vie toute entière allait changer. Lorsqu'il ouvrit les yeux sur ce qu'il venait de faire, il prit peur. Ils se promirent le silence et, chacun de son côté, se rhabillèrent. Pas un mot échangé avant la fin de la cérémonie, lorsque le marié et sa femme vinrent le remercier chaleureusement de ce qu'il avait fait pour eux, pour leur mariage. Un sourire gêné, une honte dissimulée et des sentiments refoulés, à nouveau. Cornélius oublia cet épisode, qui date de 3 ans déjà, et même s'il essaie de s'en dissuader, il ne peut pour autant nier les faits avérés ; il est gay ! Et aujourd'hui, il doit composer avec cette attirance plus forte que lui et le regard des autres sur lui, le regard de sa famille elle-même !

*prénom d'emprunt

Couc's les amis. Moi c'est sunshine.kiwi ou aussi demi-poulet *maggle* ! que dire d'intéressant sur moi sinon que j'ai 21 ans, que j'habite en Suisse et que je suis un garçon, homosexuel, en couple et heureux *maggleaussi*. Ohhh, je suis un danseur aussi, tant qu'à faire. oui un danseur. jazz, hip-hop, classique, moderne, danse africaine, de salons et aussi certaines danses acrobatiques, j'goûte à tout, comme Cornélius… muahahahaha #sbaff# sinon, j'suis tombé sur GC par bazzart, j'avoue que je suivais le projet depuis un bout de temps alors j'ai aucun mérite. j'aime beaucoup l'aspect du forum en général même si je trouve qu'il est lent à charger mais là, c'est sûrement la faute à mon ordi *maggle* ! autre chose ?!? ouais, sûrement. mais j'ai oublié et puis là, de toute façon, je dois quitter *u* mais je reviendrai ''-- m'oublie pas guenon *u*