“ Jack A. Pleskyn-Dexter „

ft. Ginta Lapina

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Elle est juste... merveilleuse ! Enfin une femme qui se lance, qui prend les devants, et qui prône haut et fort l'homosexualité. Ça fait du bien, c'est un soulagement pour nous tous. Je n'en pouvais plus d'embrasser mon ex petite amie sous les regards ahuries des passants. Pourquoi diable se fixent ils autant sur ça ? Je pourrais être la plus merveilleuse et plus intelligente des filles qu'ils ne me parleraient pas, parce que j'ai un penchant lesbienne. Ils faut que les gens voient la réalité en face. Le monde est fait de tout, et vivre dans les codes nous mèneraient à la mort. Mila Nola est exceptionnel, je ne rate pas un seul de ses écrits, interviews ou actions. C'est grâce à des gens comme elle qu'un jour, nous pourrons tous vivre en communauté.

→ Je n'ai jamais voulu être maquilleuse. Bon, peut être vers 6-7 ans, quand je jouait à la poupée, mais après, ça me tentait pas du tout. Je voulait être architecte, ou psychologue. Mais à Milan, les jolies filles trop caractériel pour être mannequin deviennent maquilleuse. En plus, maman styliste voulait que je travaille dans la mode, mais pas que je lui prenne sa place. Trop de fierté sûrement. Quitte à choisir, je préfère encore tenir le pinceau. Mais au fil du temps, je m'y habitue.

→ Je parle de trop. Je ne sais jamais m'arrêter. Je suis trop grande gueule, il faut que je donne mon avis. Et si je ne le donne pas je l'impose. Vraiment, je ne supporte pas de regarder sans rien dire. J'ai l'esprit critique, mais j'y peux rien. Je suis née comme ça. Je préfère jacasser, et gueuler pour un oui ou pour un non, que de rester comme un légume lobotomisé à ne rien faire. Je trouve le silence...frustrant.

→ Je suis trop sentimentale. On dirait pas comme ça, avec mes grands airs, mais je tombe amoureuse comme on tombe d'une chaise. C'est vrai, je vous jure ! Chaque personne me plait pour quelque chose. Mais, mon absence de relation longues sur mon tableau de chasse me prouve une fois de plus que je n'ai pas trouver la bonne personne. Je ne cherche pas assez, il faudra juste qu'elle me tombe dessus.

→ J'adore les fruits. C'est mon péché mignon. Tellement de parfums, de goûts, de textures différentes, c'est merveilleux. Il suffit d'une salade de fruit pour m'avoir dans vos draps. Rien que d'y penser j'ai l'eau à la bouche. C'est bon, c'est frais, c'est sucré. Je préfère mille fois manger une pêche qu'une boite de cookies au pépites de chocolat. Chacun ses envies, chacun ses goûts.

→ J'écoute essentiellement du classique. En effet, ça me casse moins les oreilles que tous les hits bateaux et répétitifs qu'on nous rabâche à longueur de journée à la télé. Je rêve d'avoir une énorme pièce insonorisé ou je pourrais mettre du Carmen à bloc. C'est tout un élément, chaque morceau raconte une histoire. C'est de la musique, de la vrai.

Jack Anémone Pleskyn-Dexter. On dirait une blague comme ça. Je sais, j'ai un nom à couché dehors. J'étais à peine conçut dans le ventre de ma mère que la patronyme était déja décidé du J jusqu'au R final. Jack est compréhensible, il ne savait pas le sexe du bébé et l'on choisit en conséquence. Certes, ce prénom fait plus mâle que femelle mais aucune importance. Par contre...Anémone. Je me demande où ils sont aller chercher ça. C'est moche, c'est nul, ça ne sert à rien, et je le dis souvent aux gens pour qu'ils ai une raison de se foutre de moi. C'est vrai que c'est drole. Hahaha. Pleskyn est le nom de ma mère. Une jeune styliste en fleur. Dexter, le nom de mon père, chirurgien. Non ce n'est pas une plaisanterie. Ma vie est une grosse blague carambar. J'étais à peine sortie de ma mère que j'avais le pressentiment d'avoir raté ma vie. Fort heureusement, je ne suis pas aller (encore) jusqu'à là. Mais je m'enfonce chaque jour un peu plus dans le délire.

Mon enfance s'est déroulé sans embûche, ou presque. J'ai grandit en temps que fille unique entre mes deux parents, dans un climat très aisé. Ce n'était pas les plus aimants ni les plus présents de la terre, mais, par habitude, je n'en demandais pas plus. D'ailleurs, j'oserais même vous dire que ce vide d'amour ne m'a pas dérangé durant cette période. J'étais encore à l'âge de l'innocence, je ne savais rien, je vivait en automatique, attendant de grandir pour comprendre. Car, si jeune, nous n'avons pas assez de recul pour jugez ce qui nous arrive. Nous perdons 12 ans de notre vie comme ça, ces 12 ans qui vous forge. Des années ou vous ne pouvez compter que sur les autres pour vous faire devenir votre futur, sans même en décidez vous même. On ne naît pas comme on est, on le devient. Par a+b, mais on est capable d'en faire le choix si on le veut vraiment. Je commençais tout juste a regarder les filles. Un peu plus que d'habitude quoi. Mais les garçons étaient tellement cool.

Ma crise d'ado' fut mémorable. Premièrement, une chute des résultats scolaires impressionnante, voir vertigineuse ( Haha, pourquoi j'aurais finis maquilleuse sinon ? ). Deuxièmement, une fugue. J'avais besoin de liberté, de respiré. Et oui, car le climat n'était pas très détendu. J'étais dans le privé. Tous mes amis étaient hétérosexuelles pur souche. Moi, je me croyais lesbienne à 100%. Et c'est cette anecdote qui est amusantes. Au bout d'un moment, j'ai voulu essayer avec un garçon. Je ne l'avais jamais fait, avec personne. Ma première fois fut donc avec un de mes meilleurs amis, que j'avait spécialement aguiché pour l'occasion. Si c'était bien ? Je dirais même génial ! Je suis rester frustré quelques semaines : Maintenant, je ne regardais ni les filles, ni les gars, mais bien les deux en même temps. Je suis alors tombé amoureuse d'une fille. Une d'enfance que je croyais purement hétéro. Elle m'a avoué ses sentiments...Vous connaissez la suite. C'était différent, mais tellement bon. Et je n'avais qu'une envie : Recommencez, gars ou fille, n'importe, mais le refaire.Troisièmement, le coming-out auprès des parents. Bon, pour le coup, ce fut assez drôle. En effet, les deux éclatèrent de rire. Je me sentit gêné. Ils ne m'en ont jamais reparlé. Je m'autorise à croire qu'ils s'en foutent.

J'ai continuer à grandir sans demander mon reste. Puis, la majorité, les fêtes, l'alcool, quelques substances, mais surtout, le sexe à l'état sauvage. Sans amour, sans rien, et pourtant. J'ai compris quelque mois plus tard. En vérité, je compensait tout l'amour que je n'avait jamais eu par des relations physiques. J'essaye aujourd'hui de m'en passer, de réduire, d'y réfléchir. Mais je n'arrive pas, je craque. Les gens ont toujours ce petit quelque chose à mes yeux qui mérite que l'on se la donne. Sauf que, contrairement à eux, quand la personne me plait un peu trop, je m'attache...très vite. Je le sait d'avance, mais je souffre en silence.

Bonsoir ! Je me prénomme Marie, j'ai 17 ans et j'habite en France. J'adore utiliser les smileys à tout bout de champs . Je ne me prend absolument pas au sérieux, j'adore rigoler et dire tout plein de bétises J'espère que vous n'en m'en voudrez pas trop.
La hayder est un peu flou c'est dommage, mais sinon ça m'a l'air cosi