J’étais plutôt active en ce moment sur les réseaux sociaux. Je commençais à être réellement influente et dieu que ça me plaisait. Ne plus seulement être passive et voir ses insultes déchainer de partout, moi je m’en fiche, je m’affiche et je m’assume, et ça semble plaire quelque peu à mes followers qui s’emballent. Ohh je commence vraiment à aimer ma nouvelle vie. Ma boîte de message est emplie de tous pleins de messages, ceux qui me soutiennent, ceux qui trouvent que je suis audacieuse, mais sans oublier les insultes. Bref, on ne va retenir que les mots doux, j’ai même reçu des messages d’amour et c’est vraiment plutôt drôle.
Mais il y avait ce message, vous savez, celui qui vous fait comprendre que tout ce que tu fais à du sens. Une longue conversation improvisée par email et beaucoup de scroll sur le dit profil à lorgner sur ces magnifiques photos. Tout ça pour finir par se dire qu’il faudrait dépasser les barrières du virtuel et concrétiser nos points de vue similaires qui me plaisaient. Elle était danseuse, ça rendait el truc plus sexy et j’avoue avoir un petit faible pour tout ça. Alors c’était sans hésitation que je venais à acheter une place pour assister à l’une de ses représentations. J’avais enfilé une robe adéquate pour ce genre de lieux. Une longue robe rouge à sequin, fendue sur le côté avec un décolleté plutôt impressionnant, ma poitrine était bien l’atout avec lequel j’aimais jouer. Perchée sur des talons hauts, petite pochette de couturier, des cheveux parfaitement structurés et un maquillage fin avec du rouge à lèvre perçant.
J’étais plutôt contente de l’image que je renvoyais, ce pourquoi je m’étais dirigée tout sourire dans cette salle immense remplie de gens de la haute habillé dans de la haute couture. J’étais plutôt impressionnée, mais j’avais d’autant plus hâte de la rencontrer. Je jouerais au ‘où est Charlie’ en la cherchant sur scène, j’avoue que j’ai toujours aimé faire ce genre de truc, certainement du au fait que je suis quelqu’un d’assez enfantin quand il le faut.
Le spectacle était plutôt intéressant, bon ok j’avoue, j’ai été subjugué. Mais là, j’attendais qu’une chose, que son joli petit minois se fasse connaitre au milieu de cette foule. C’est une coupe de bulles à la main que je déambulais tout sourire dans cette pièce luxueuse où j’espérais la croiser.

J’étais peut-être un peu trop habillée pour cette soirée d’exhibition pour ces élèves danseurs que blondie semblait diriger. En vrai, la danse m’a toujours intéressé, les gosses sont toujours bien trop mignons en tutu mais j’aimerais d’autant plus voir cette jolie blonde en juste-au-corps bien trop moulant. Hum je dois avouer que je m’imaginais aisément lorgner sur ses tétons pointer à travers du tissu avant de la lui retirer et abuser de son corps parfait.
Mais j’attendais avec hâte ce dit entracte dont elle avait parlé au début du spectacle. Alors quand ça arriva je m’étais hâter de me diriger vers le dit hall pour me servir un verre et pourquoi pas trinquer avec la boss, si elle était accessible… En tout cas, je me pavanais dans cette robe hors de prix mon petit sac à la main droite à chercher du regard avant d’être interpellé. Elle était là, face à moi, à me saluer. C’est avec un grand sourire que je m’étais approchée d’elle pour l’enlacer. J’étais de nature plutôt tactile et autant dire qu’il me tardait de le faire. J’avais même déposé un baiser sur sa joue, bien trop prêt de ses lèvres qui étaient bien plus délicieuses que je ne l’avais imaginé.
Je m’étais reculée quelque peu avec ce sourire à peu près égal au sien.
« Très beau spectacle alors je ne peux que bien aller. »
Je lui fais un léger clin d’œil.
« D’ailleurs, si ça continue de la sorte à m’éblouir, je te kidnappe à la fin pour fêter ta réussite dans le bar du coin. »
Je lui lançais un joli sourire avant d’attraper un verre et de lui tendre avant de m’en prendre un.
« Je suis sur qu’un selfi en ta compagnie pourrait faire le buzz sur le net et te faire gagner en notoriété, tu ne crois pas ? »
Je continuais à lui jeter ce regarde, sans pour autant m’empêcher de la reluquer dans sa tenue qui la rendait beaucoup trop alléchante pour avoir des pensées pures et chastes. Si nous n’avions pas été en présences de tous ses enfants euphoriques et de leurs familles enjouées, je pense que je me serais permis une petite approche, voir même un petit baiser volé entre deux paroles enivrées.