[Artmund#1] Aujourd'hui j'ai vu le Diable en personne
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Sujet: [Artmund#1] Aujourd'hui j'ai vu le Diable en personne Ven 27 Juil - 0:28
Aujourd'hui j'ai vu le Diable en personne.
Tu t'es rendu jusqu'à une foire saisonnière. En ce moment ton père est épuisé à cause du boulot du coup il dort énormément ou se pose devant la télé et ne décroche pas un seul mot. Autant dire simplement qu'une ambiance pareille te dérange véritablement. Ainsi tu as préféré aller te poser à la foire plutôt que de rester face à ton père qui est plus en mode zombie en ce moment plutôt qu'en humain. Quand tu arrives tu es accueilli à la foire par un clown a l'allure absolument repoussante. Toi qui as une phobie monstre de ces espèces d'humains étranges tu es plutôt mal à l'aise en voyant ce sale type et sa gueule de psychopathe qui te font étrangement penser à Pennywise du film Ça de 1990. Franchement le gros con il lui ressemble comme deux gouttes d'eau et ça te terrifie au plus haut point. Ainsi tu tentes de le fuir allant jusqu'à la maison hantée mais voilà dans cette maison tu l'y retrouves en essayant de te faire peur caché derrière un squelette mécanique qui bouge à chaque fois que le wagon passe. Après ton escapade dans la maison hantée tu es allé du côté de la grande roue et alors que tu étais tout en haut de la grande roue tu l'as vu tout en bas à te faire des signes de la main en tenant ses ballons colorés ridicules. T'as bien cru que tu allais faire une attaque en le voyant en bas. C'est à croire que ce malade mental te poursuit, t'as dû lui plaire, t'en sais rien mais en tout cas l'autre cinglé te suit tel un fan en chaleur et ça ne te plaît pas beaucoup. Pour ainsi dire toi t'as pas pour habitude de plaire. Puceau et fier de l'être t'es ravi de te dire que du haut de tes vingt-quatre ans personne n'a jamais ne serait-ce qu'effleuré tes lèvres. Toi tu te respectes, tu aimes cette vie où tu es libre de vivre et de faire ce que tu veux quand tu le veux. Mais tu avoueras bien qu'avoir cet espèce de parasite qui te suit où que tu ailles dans la foire ça te déplaît fortement.
Alors, tandis que tu quittes la grande roue tu files du côté du tir à la carabine et c'est précisément là alors que tu tires dans un ballon de cette célèbre attraction que tu vois sur ta gauche l'enfoiré de clown toujours avec ses cinq ballons rouge, bleu, vert, orange et violet entre les mains qui te fait un coucou de la main. Tu relâches la carabine et payes le mec puis tu t'enfuies en courant pour sauver ta vie. Sincèrement t'as peur, t'as la peur de ta vie à l'idée que ce clown ne te veuille réellement du mal. Toi qui as vécu des choses assez difficiles dans ta vie tu crains que les problèmes ne recommencent avec la vision de ce Pennywise improvisé. Et là alors que tu songes à tout ceci tu cours et rentres dans un mec que tu percutes carrément le faisant alors tomber au sol et en prime tu lui tombes carrément dessus. Le type semble choqué, brun, les cheveux longs, un visage de poupon, tu rougis face à la position et tu te relèves en gémissant un « excusez moi... J'étais à l'ouest... » Et tu tends la main dans sa direction pour l'aider à se relever. C'est à ce moment-là que tu vois sur ta droite cet enfoiré de clown qui t'a suivi jusqu'ici et qui rigole tant et plus face à ce qu'il vient de se passer. Ton sang ne fait qu'un tour dans tes veines et tu poses tes yeux stressés sur lui en lui hurlant dessus « Mais dis moi espèce de fou furieux tu comptes me faire chier encore longtemps comme ça ou c'est bon tu vas finir par t'arrêter ? Parce que si tu crois que t'es drôle crois moi tu l'es pas. » Tu tentes mais t'as la voix toute tremblante et puis t'es inquiet aussi. T'es inquiet parce que ce type te fait vraiment flipper et tu oses à croire que le mec que tu as renversé dans ta panique ne va pas s'en prendre à toi à son tour et s'allier donc au clown psychopathe qui te pourchasse depuis le début de la journée et qui continue à rire tel un sadique.
Artar & Åsmund
BlondieNate
Artar Škanjur
Je suis arrivé à Zagreb le : 08/07/2014 J'ai posté un total de : 39 kunas en banque. On me dit que : Miles McMillan Je crédite : Angeldust. donc j'ai : 22 ans. à : l'Université de Zagreb. La classe hein ! Côté cœur je suis : dans une situation floue
Sujet: Re: [Artmund#1] Aujourd'hui j'ai vu le Diable en personne Sam 4 Aoû - 15:12
Quand le soleil se fait trop haut et la solitude trop lourde, parfois je vais dans des lieux publics. Je ne sais pas vraiment ce que je cherche. Perdu dans la foule, je me perds moi-même. L'espace de quelques instants, je m'oublie. Je regarde les nuances de noirs et de couleurs s'agiter sous le ciel bleu. Je m'imaginais être cette vieille femme à la démarche tordue mais pourtant digne, qui portait un gros chapeau rouge, ou alors j'étais un enfant qui criait en se dirigeant vers le stand de glaces, un ballon à la main. C'est dans un moment comme ça que je suis descendu à la foire. Le Luna Park était en effet un sorte de foire. Elle avait lieu périodiquement durant certaines saisons. Sa location variaient alors en fonction des lieux vides qu'ils pouvaient trouver pour les héberger. Cet été là, c'était dans un terrain vague, juste au sud de l'Hippodrome, presque en face du Musée d'Art Moderne. L'air y était sec, malgré la rivière Save qui coulait de l'autre côté de l'Hippodrome. Les rires et cris des visiteurs se faisaient entendre avant même d'arriver. Les attractions aussi, dont la traditionnelles grande roue de tous les parcs, attirait l’œil, de loin. On pouvait s'y rendre facilement en transport en commun, mais moi j'étais venu à pieds. Quelqu'un qui l'aurait su m'aurait fait remarquer que j'avais beaucoup de temps et il aurait eu raison. Comme je l'avais dit, je ne savais même pas ce que j'allais y faire. Après, ce genre d'événement est toujours plus amusant à deux ou à plusieurs. Cependant, je n'avais personne avait qui aller. Je suppose que, en y allant, j'attendais... quelque chose. À vrai dire, je ne l'ignorais, moi-même. J'allais me fondre parmi les gens, sûrement jouer à quelques jeux et faire quelques attractions. Néanmoins, je ne trouverai pas ce que j'étais parti chercher. Je le savais déjà, ou pensais le savoir, parce que cela m'était déjà arrivé nombre de fois. Pourtant, j'y allais quand même.
Mais c'est arrivé ! Mois qui m'attendais à une tranquillité maussade et coutumière, je n'ai pas eu le temps d'y goûter. Je venais de traverser l'entrée et faisais quelque pas. Je voulais voir un peu tout ce qu'il y avait avant de faire mon choix sur ce qui pourrait éventuellement attirer mon attention. Peut-être suis-je aussi un peu responsable, car je devais être en train de regarder autour de moi au lieu de regarder devant moi. Pour ça, je n'ai même pas eu le temps de regarder le missile blond qui me percutait à pleine vitesse. Avant levé vers le ciel, maintenant couché contre le sol, je réalisais mal la situation. J'aurais sans doute dû m'estimer heureux d'avoir eu le réflexe de tendre le cou. Sans ça, ma tête aurait percuté le bitume et je n'aurais pas eu part à la suite de la situation. Bien que sain et sauf, je mis pourtant un moment avant de réaliser ce qui venait se passer et de te voir. Tu étais tout juste en train de te relever, encore gémissant du voyage vers le béton qui tu t'étais offert dans ta course. Perdu, ne sachant pas vraiment ce qui s'était passé, je ne voyais que toi. Il faut dire aussi que tu me bouchais toute la vue, étendu de ton mètre quatre-vingt et quelque sur moi. Surpris, je ne sus pas vraiment quoi répondre et ne répondis donc rien. J'hésitai même à prendre ta main tendue. Un tel geste de gentillesse après m'avoir bousculé n'était pas vraiment dans mon quotidien. J'hésitai juste quelques secondes mais ce fut suffisant pour que quelque chose d'autre attire ton attention avant que je ne puisse la saisir. C'était la peur qui s'affichait sur ton visage. Je n'en comprenais pas la cause de cette peur mais elle glissait sur tout ton corps, tordant ta posture, forgeant ton visage en masque de méfiance. Tu te mis à crier. Cela me surprit. Oh, je compris assez vite que tu ne t'adressais pas à moi, tu ne me regardais plus, mais je n'en demeurai pas moins choqué. Je n'étais vraiment pas habitué à ce genre de comportement. En temps normal, face à une personne qui crie, j'aurais même pris la fuite discrètement sans demander mon reste. Pourtant, je ne le fis pas cette fois. Avec toi, ce fut différent. Peut-être était-ce le choc de la chute qui avait attaqué mon instinct de survie mais je m'y sentais indifférent. Je regardais la scène comme un spectateur extérieur. Mes yeux glissait dessus, comme des billes de verre, sans la comprendre, mais mon esprit s'agitait comme une machine mécanique, tachait de décrypter ce dont mes yeux avaient abandonné la compréhension. D'un côté, tu étais devant moi, tremblant, criant à en perdre l'esprit, terrorisé. Puis, mon regard en suivant le tien stressé s'arrêtait sur cet étrange animateur de foire. C'était un clown, trop maquillé comme tous les clowns. Il tendait la main et faisait de grands gestes, son sourire malheureusement fiché sur le visage. Sa main droite tenait des ballons de toutes les couleurs mais son autre tenait autre chose. J'avais compris à ce moment là. Dans cette transe, séparé du monde, je m'avançai alors vers lui, te dépassant silencieusement, toi qui m'avait bousculé quelques instants auparavant. J'allai jusqu'au clown et prit ce qu'il me tendait, ce qu'il avait vainement tenté d'agiter. Son sourire se fit reconnaissant puis il partit en premier. De retour face à toi, je croisai ton regard perdu et te tendit timidement ce qu'on venait de me donner :
« Je... Je crois que c'est à toi. »
Le butin de mon courage était enfin un porte-feuille, sans doute le tien. Peut-être était-ce la cause de cette étrange poursuite ? Le clown, en bon samaritain, quoi que d'aspect inhabituel et inadapté avec son costume, avait désespérément tenté de te le rendre. S'il s'y était mieux prit, cela aurait sans doute été fait depuis un moment. Embarrassé par ce qui venait de se passer, une situation qui n'était pas dans mes couardes habitudes, je me grattai légèrement la joue. Le ridicule de la situation m'apparaissait assez soudainement, et ce ridicule ne m'épargnait pas non plus. Relevant plus craintivement, je rajoutai, la voix un peu plus timide, quelque chose comme :
« T-tu va b... Tu vas bien ? »
C'était une question stupide. Il n'avait pas l'air d'aller bien.
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Sujet: Re: [Artmund#1] Aujourd'hui j'ai vu le Diable en personne Sam 4 Aoû - 15:49
Aujourd'hui j'ai vu le Diable en personne.
Les clowns, t'en as peur, ça ne date pas d'hier d'ailleurs. T'as toujours eu une foutue phobie des clowns depuis que tu as vu le film Ça des années quatre-vingt-dix, depuis que tu l'as vu t'es terrifié. Et toi con que tu es tu as même osé lire les bouquins de Stephen King qui sont à la base l'œuvre originelle de cet horrible film que tu avais pu voir. Con comme tu es bah tu t'es fait peur encore plus que tu n'avais peur à la base. Ce Pennywise t'a toujours traumatisé et maintenant que tu te retrouves face à un espèce de clown psychopathe qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau disons que tu n'es pas rassuré. Dans l'œuvre en question le clown est un cannibale qui bouffe des enfants, bon, tu n'en es plus un depuis belle lurette c'est clair, tu as bien grandit depuis le temps mais avec ton visage de gosse disons que pour un psychopathe tu es probablement la cible idéale. Avec ton petit visage d'ange et ton corps qui paraît peu musclé on pourrait croire que tu es la victime parfaite. Pourtant tu sais te défendre, si on venait t'attaquer tu saurais te défendre mais là face à cet affreux tu es pétrifié par ta peur. Ainsi tu t'es enfuis en courant en voyant ce malade mental te suivre encore et encore qu'importe les attractions que tu faisais. Lui avec ses ballons colorés qui te souriait tel un psychopathe affamé il t'a fait flipper. Alors tu t'es barré en courant, fuyant on ne sait où jusqu'à percuter un pauvre type qui passait par là.
Sauf que voilà le type en question t'as atterrit sur lui, à peine plus petit que toi, les cheveux noirs, les cheveux longs, un visage de poupon, une beauté énigmatique, tu te redresses tout en lui tendant la main pour l'aider à se relever mais il ne s'en saisi pas. Le brun se relève et fixe le clown tout comme toi, il semble étonné par ce qu'il vient de se passer et plus encore pour la soudaine agitation qui résonne dans ta voix. Dur de ne pas voir que tu es effrayé, entre ta gueule qui est blanche comme un cul, ce qui ne change pas de d'habitude étant norvégien il y a peu de risque qu'un jour tu sois bronzé, puis malgré ta couleur de peau couleur neige il y a aussi ton regard qui semble vraiment bouleversé, et ta voix qui tremble. Tout montre bien que tu es au plus mal. Sauf que voilà contrairement à toi le brun semble comprendre pourquoi cet affreux te poursuivait, il s'approche de lui et prend ce que l'affreux tenait dans sa main gauche soit un porte-feuille, après quoi le clown sourit au brun et s'éloigne visiblement ravi d'en avoir terminé avec toi. Le type se tourne alors vers toi « Je... Je crois que c'est à toi. » Et il te tend ton porte-feuille, tu écarquilles les yeux et tu prends le fameux porte-feuille « et moi qui pensais qu'il voulait me bouffer... Merci et... Et désolé de t'être tombé dessus... » Tu dis en rougissant parce que mine de rien pour le brun face à toi ça n'a pas dû être très joyeux de se recevoir un ange tombé du ciel sur la gueule. Même si t'es loin d'être gros il n'en reste pas moins que tu dois un minimum peser ton poids. Mais ce n'est pas grave à l'évidence il y a eu plus de peur que de mal. « T-tu va b... Tu vas bien ? » Tu soupires alors en acquiesçant « je crois oui... Ce type me poursuivait depuis des heures ... Et... J'ai peur des clowns.. » Tu grimaces en prononçant ces quelques mots en te mordillant la lèvre inférieure. « Tu vas bien toi ? Je ne t'ai pas fait mal en te tombant dessus comme ça ? » Parce que mine de rien c'est quand même ça le plus important. Est-ce que le brun va bien, est-ce qu'il n'a pas une douleur quelconque. Au bout du compte tu finis par ranger ton porte-feuille dans la poche de ton slim en espérant sincèrement qu'il ne tombera pas comme précédemment et que tu ne seras pas poursuivi à nouveau par un clown psychopathe. « Je peux t'offrir une glace ? Ou quelque chose d'autre ! Pour te remercier... » Le remercier de ne pas t'avoir hurlé dessus et d'avoir eu la délicatesse de comprendre ce que l'affreux de tout à l'heure te voulait depuis tout ce temps. Oui ce type a été sympa, il aurait pu te gueuler dessus quand tu lui es tombé dessus mais à l'évidence le brun est un mec gentil au même titre que toi...
Artar & Åsmund
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Sujet: Re: [Artmund#1] Aujourd'hui j'ai vu le Diable en personne
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