Invité | Sujet: SOME SWEET VIOLENT URGE. Ven 14 Oct - 11:58 |
| “ Dante Tomislav „ ft. Jeremy Dufour 23 ans ϟ Losing control of myself ϟ graphiste
Le 2 janvier 1988 à Rijeka ϟ célibataire ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Mila Nola... alors... Ah oui ! Cette femme qui avait accroché une banderole en clamant haut et fort son appartenance à la communauté homosexuelle. Courageuse. Rien de plus, rien de moins. Vous voulez que je vous donne mon avis ? Cette affaire ne me concerne pas. Je me suis contenté de la suivre de loin parce que je n’avais pas le choix. Enfin je suppose que son action a eu de bonnes répercussions, que ça a aidé beaucoup de personnes à s’assumer. Mais je ne me suis pas intéressé davantage à son histoire, et je ne le ferais pas. Après tout, je ne suis pas homosexuel moi.
. “ Cinq trucs inutiles à savoir... „→ Comédien-danseur à ses heures perdues, il rêvait de devenir acteur de cinéma lorsqu'il était enfant. Aujourd'hui, faire du théâtre est devenu sa passion, être sur les planches et interpréter des personnages lui permet de décompresser. Il aime entrer dans la peau d'autres individus, pour ne plus être lui même, avec tous ses problèmes et ses défauts. L'univers du théâtre est un monde où il peut être qui il veut... même un homosexuel.
→ Dante est claustrophobe depuis que, lorsqu'il avait huit ans, il est tombé dans un puits et a dut attendre quatre heures avant qu'on ne le retrouve. Inutile donc d'essayer de le faire monter dans un quelconque ascenseur, il prend toujours les escaliers.
→ Il a essayé de se suicider en s'ouvrant les veines. Sa famille est parvenue à étouffer l'affaire, mais il en a toujours les cicatrices sur chaque poignet. Il cache celle de son poignet droit avec une montre et il s'arrange toujours pour que sa gourmette retombe sur celle du poignet gauche. Depuis cet acte, il est suivit par un psychologue et est obligé de se rendre à son cabinet une fois par mois. → Possède un chat noir et blanc comme le chat de la pub Félix, qui répond au nom de Plume. C'est un animal taré et asocial qu'il a trouvé dans un carton, dans la rue quand il était encore un chaton.
→ Pour se détendre lorsqu'il est stressé, il fait des origamis. C'est particulier, hin ? Un tiquet de caisse qui traine dans la poche et le voila partit pour en faire... un oiseau, une fleur, une boite ? Il n'emporte jamais ses œuvres avec lui, en général quand il n'est pas dans son appartement il pose alors l'origami sur la table d'un café ou sur le rebord d'une fenêtre. De quoi intriguer bon nombre de personnes. . “ Once upon a time... „
“ Time ain't gonna cure you honey Tape ain't gonna fix it honey It ain't gonna stick Six kinds of glue Won't hold you, won't hold you Time ain't gonna cure you honey Time don't give a shit „ Il faisait sombre dans le couloir. Seule la lumière d’une lampe torche permettait à la surveillante de distinguer les portes. Régulièrement, elle s’arrêtait devant l’une d’elles et l’ouvrait précautionneusement pour vérifier que tout était en ordre dans la chambre et qu’aucun lit n’était vide. Lorsqu’elle s’arrêta devant la chambre numéro douze, Dante était prêt. Un sourire jusqu’aux oreilles, déjà tremblant d’excitation, il attendait, la couette remontée sur son nez. Seuls ses yeux pâles et rieurs dépassaient, fixant la porte, le cœur battant d’exaltation. Dans le lit d’à côté, il savait que Juan était dans le même état que lui. Il pouvait presque voir, ou plutôt sentir, son immense sourire dans la totale obscurité de la pièce. Puis… un raie de lumière, la porte s'entrebâilla légèrement, laissant apparaître la tête d’une femme d’environ trente ans… et soudain… GLING BLAAAM ! Le saut d’eau posé en équilibre au dessus de la porte tangua et se renversa sur la surveillante qui sursauta et poussa un hurlement alors que le liquide glacé la trempait jusqu’aux os. Dante et Juan éclatèrent ensemble de rire. « -Dante ! Juan ! Je vais allée chercher la directrice, vous ne vous en sortirez pas comme ça ! Vous serez puni ! » S’époumona la femme, en pleine crise de rage. Elle tourna aussitôt les talons, vociférante et grelottante de froid et claqua brutalement la porte du couloir dans son dos. C’était le signal. Tous les enfants sortirent en criant de leurs chambres pour la plus grande bataille d’oreillers jamais vue. Prenant leurs propres armes les deux amis sortirent à leur tour en contournant la marre d’eau qui s’était formée devant leur porte, et ils se jetèrent dans la mêlée en poussant des cris de guerre.
Je ne me souviens pas du visage de ma mère. Tout ce que je sais d’elle, c’est ce que la directrice à raconter aux gens qui, plus tard, m’ont adopté. Mon père l’avait quitté peu après ma naissance et elle s’était retrouvée seule pour nous élever, moi et ma sœur. N’ayant pas menée à bout ses études, elle cumulait les petits emplois et était suivie de prêt par les services sociaux. Lorsque j’avais trois ans, l’appartement où nous vivions pris feu durant son absence parce qu’elle avait laissé le gaz allumé. On lui retira notre garde. Je me retrouvais à l’orphelinat de Rijeka tandis que ma sœur, elle, partait chez un oncle inconnu. Pourquoi n’y suis-je pas allé, moi aussi ? C’est une bonne question. Mais à laquelle je n’ai pas de réponse. Et je dois vous avouer une chose, je m’en fiche. Les faits se sont déroulés ainsi c’est tout. Quand on n’a pas la possibilité de changer la vie, mieux vaut ne pas creuser trop profondément. Vous risqueriez de dévoiler une plaie douloureuse et encore suppurante d’amertume. J’étais un enfant colérique. Dès l’âge où je fus capable de me servir de mes poings, je cherchais des noises à tout le monde, même aux plus grands que moi. Je nourrissais une agressivité étrange à l’égard de chacune des personnes qui se trouvaient dans l’orphelinat, comme si tout était de leur faute alors que je savais, intérieurement, que ce n’était pas le cas. Mais j’avais besoin de coupables. Je ne pouvais pas me contenter d’un bouc émissaire, non. J’avais besoin d’être odieux en permanence, turbulent, capricieux. J’étais le seul enfant à ne partager sa chambre avec personne, jusqu’à l’arrivée de Juan, l’année de mes sept ans. Il était au moins aussi impressionnant que moi, voir pire. Les premiers mois, nous nous battions tous les jours. Les surveillantes nous arrachaient l’un à l’autre, couverts d’écorchures et d’ecchymoses, les habits déchirés. Mais notre relation finit pourtant par évoluer. Nous étions tous les deux identiques, avec la même colère rentrée. Au lieu de nous battre nous finîmes par devenir amis. Une amitié étrange, certes, mais inébranlable. Nous ne cessions de nous pousser mutuellement au delà de nos limites ; de vrais casse-cou. Puis un jour, quand j’ai eu huit ans, nous nous enfuîmes tous les deux de l’orphelinat.
« Je parie que t’es pas cap. » Murmura Juan à Dante alors que, allongés sur le ventre, sur le rebord en pierre du puits, ils en observaient le fond. Il était profond et sombre. « De quoi ? » Répondit le petit blond. Sa voix se teintait déjà d’un accent de colère et de défit. Peu importait ce que Juan lui proposerait de faire, il savait qu’il le ferait. Il était hors de question qu’il perde si facilement. Cap de t’enfuir de l’orphelinat cette nuit ? Cap. Cap de briser une vitre ? Cap. Toujours. « D’aller dans le puits et de revenir, cap ? » Dante écarquilla un peu les yeux mais se reprit bien vite. S’écartant un peu du rebord, il se redressa ensuite. « Bien sûr que je suis cap. » Juan s’écarta à son tour et le rejoignit pour le pousser vers le rebord. « Ben fais le alors. » « Je vais le faire ! » S’exclama Dante en se dégageant. « Vas-y ! » Furieux ; l’enfant s’approcha du puits et s’agenouilla. Il commença par mettre une jambe dans le vide et cala son pied entre deux pierres, la respiration accélérée par la peur. Mais Juan ne le quittait pas des yeux, moqueur, et il lui rendit un regard plein de morgue. Puis il s’agrippa au rebord et… laissa pendre sa seconde jambe dans le vide. Ses mains glissèrent alors, il poussa un bref glapissement avant de tomber en arrière. Il n’eut même pas le temps de hurler, il entra la tête la première dans l’eau gelée, mais il ne savait pas nager. Réapparaissant un instant à la surface, il hurla cette fois à plein poumons alors que ses doigts tentaient de s’accrocher au mur humide et glissant, il fut une nouvelle fois happé sous l’eau. Cette dernière s’engouffra dans sa bouche, dans ses poumons. La panique l’obligea à battre des jambes et il put à nouveau respirer à l’air libre, il aperçut le visage de Juan, une dizaine de mètres au dessus de lui, si petit, si minuscule… « JUAN !!!!! » Puis l’eau une nouvelle fois. Et il se mit à pleurer, à se débattre face à cette eau qui était partout. « Au secours ! » Il avait terriblement froid, il ne sentait plus ses jambes. Pourtant il se débattait encore. Il finit par sentir une aspérité sur sa gauche et il s’y accrocha avec l’énergie du désespoir. Il leva à nouveau la tête, mais Juan avait disparu… Le froid finit par le paralyser. Au bout d’une heure, il entra en hypothermie. Trois heures plus tard, alors que l’aube commençait à naitre, les secours arrivèrent et il fut conduit d'urgence à l’hôpital.
Dante ouvrit les yeux et les referma aussitôt, aveuglé par la lumière, brusquement réveillé par la gouvernante qui venait d’ouvrir les rideaux. Il émit un léger grognement et se retourna en soupirant. « Lève-toi, Dante. » Ce dernier s’enfonça davantage sous la couette. Il avait été interrompu dans un rêve merveilleux... il voulait juste pouvoir le terminer avant de... « Dante ! » La couverture lui fut brutalement retiré et un courant d’air frais le fit frissonner. Il se recroquevilla. « Monsieur et madame Tomislav ont dut partir très tôt ce matin à Bangkok, ils seront absents deux semaines. Ils m’ont donné la liste de tes leçons. Tu vas avoir du pain sur la planche ! Et... » « Pourquoi partent-ils toujours sans moi ? » L’interrompit l’enfant de dix ans alors qu’il se redressait sur son lit, les cheveux en bataille. S’étirant il posa les pieds au sol et se leva, prenant les vêtements que lui tendait la gouvernante du nom de Nesa. Cette dernière se mordit la lèvre inférieure et contempla un instant la petite tête blonde, soudain songeuse. « C’est leur métier, Dante. Tu t’ennuierais trop s’ils t’emmenaient. » « A quoi ça sert qu’ils m’aient adopté ? Je ne les vois jamais. » « Ils t’aiment beaucoup, tu devrais t’estimer heureux qu’ils aient décidé d’adopter un enfant comme toi. Maintenant cesse donc avec tes questions. » Un enfant comme lui ?... Dante garda le silence, s’habillant et faisant sa toilette avant de rejoindre son professeur particulier dans le salon. Ce dernier était censé lui faire rattraper en quelques années le retard qu’il avait pris à l’orphelinat, où l’éducation des pensionnaires n’était pas l’une des premières priorités... Après la leçon, il irait manger, puis il aurait quartier libre tout l’après-midi jusqu’à 19h. Il se baladerait dans le parc, jouerait avec son chien. Puis il irait s’assoire dans un coin et attendrait que le temps passe... Les gens qui l’avaient adopté étaient de riches entrepreneurs qui voyageaient beaucoup pour conclure des marchés avec des clients du monde entier. Au début, il leur avait été reconnaissant de l’avoir sorti de là. Il s’imaginait une vie remplie, avec des parents attentifs, d’autres enfants même avec qui il aurait put se lier d’amitié. Mais rien de tout ça ne lui avait été accordé. Il ne voyait pas d’autres enfants, dans le manoir. Il n’allait même pas à l’école, prenant des cours à domicile. Il n’avait pas le droit de les appeler Papa ou Maman. Il devait dire : monsieur et madame comme s’il s'agissait d’étrangers. Juan lui manquait...
La famille pour moi est une notion complètement désuète. Abandonné d’abord par mon père, puis ma mère, et laissé ensuite seul par ceux qui avaient pourtant posé la main sur ma vie en m’adoptant, j’ai vite compris que je ne devrais compter que sur moi-même. Lorsque je rencontrais quelqu’un et que cette personne me disait : voici ma mère, ou bien voici mon frère, je regardais cet individu avec une curiosité douloureuse. Quelque chose que je ne connaissais pas...Une énigme, un semblable dans lequel on se découvrait un trait commun comme une mèche de cheveux ou un nez, une couleur de yeux, l’humeur, les goûts, les faiblesses... Une étrangeté pour moi qui régnait solitaire sur le manoir familial. Qu’était-ce que la famille, à part un lien de sang ou bien une signature sur un morceau de papier ? C’était tellement plus que ça... Et je ne parvenais pourtant pas à savoir... Car bizarrement, la seule personne pour laquelle j’avais ressenti un amour fraternel était Juan. Et nous n’étions pourtant ni relié par le sang ni par une quelconque feuille officielle. J’aurais put considérer les Tomislav comme ma famille s’ils avaient fait l’effort d’essayer de m’élever comme leur enfant. Mais je n’étais rien d’autre à leurs yeux qu’un nouvel objet pour faire joli. Pour faire comme tout le monde, un couple de riches qui adopte, voyez vous, c’était très bien vu à l’époque... Je ne suis pas certain qu’ils aient un jour éprouvé pour moi ne serait-ce qu’un semblant de tendresse. Cela ne les empêchaient pourtant pas d’avoir des projets pour moi. Ils souhaitaient me voir reprendre l’entreprise familiale, le moment venu.
« Non ! Tu ne deviendras pas graphiste ! Tu vas arrêter tes conneries, Dante ! Nous avons pourtant été clair dès le départ, Lucia et moi ! Tu vas faire tes études pour pouvoir plus tard devenir mon successeur, et tu te marieras, et avec un peu de chance toi aussi un jour tu seras comme moi, en train de gueuler après un adolescent puéril et détestable ! Tu comprends ?!? Etude, travail, famille ! Étude, travail, famille ! Et je t’interdis de faire autrement !!! » Il avait eut 18 ans quatre jours plus tôt. Il cilla au mot ‘détestable’ mais ne dit rien, gardant le regard fixer droit devant lui. L’air lui manquait soudain. Peut-être était-ce sa cravate qu’on avait trop serré. Il comprenait, oui. Etude travail famille. Le schéma était parfaitement clair là. Il se mordit la joue intérieure pour ne pas craquer. Une fois libéré, il alla s'enfermer dans la salle de bain. Chaque jour la pression autour de son cou se resserrait comme la sournoiserie d'un nœud coulant. Jamais il ne pourrait s'en sortir, jamais. Cela semblait impossible maintenant. Posant les mains de chaque côté du rebord du lavabo, il observa son reflet dans le miroir comme si ce dernier pouvait lui souffler quoi faire... mais c'était en vain. Il était coincé. Il n'avait pas le choix, il ne l'avait jamais eu. On l'avait enfermé dans une cage, oui lui avait coupé toute possibilité de fuite. A présent que pouvait-il faire, à part obéir comme un gentil chien ? Ne pas avoir de vie... Son regard se posa alors sur une boîte en plastique et une idée s’immisça dans son esprit malade. Une mauvaise idée, une idée malsaine... Mais qui pouvait pourtant tout arranger... Il suffisait juste... Il tendit les doigts et poussa le couvercle, effleurant une lame de rasoir avec appréhension. Non tout n'était pas perdu... "Ne dites pas : mourir. Dites : naître. Croyez" C'était la solution, non ? Victor Hugo avait raison. Pour régler tous ses problèmes. Pour oublier que quatre jours plus tôt il avait embrassé son meilleur ami, pour oublier que son père lui avait présenté sa futur fiancée, pour oublier tout, tout, absolument tout... L'acte en lui même fut simple, presque naturel. La lame entailla ses poignets comme dans du beurre. Il observa le sang couler avec une étrange fascination. C'était si facile, si facile... Neuf ans plus tôt il avait failli mourir dans un puits. Trois ans auparavant il avait failli être écrasé par une voiture. Aujourd'hui il se suicidait. Il était poursuivi par la mort, c'était son destin. Il s'allongea contre le carrelage frais et ferma les yeux, un léger sourire aux lèvres. Là... tout allait déjà mieux...
Après ce drame au cours duquel j’évitais de peu la mort, la famille Tomislav songea qu’il était peut-être temps de me laisser faire ce que je voulais. Ils me remplacèrent en adoptant un autre enfant. J’avais donc un petit frère qui allait devoir subir la même expérience de vie que moi. Je lui souhaitais néanmoins de mieux s’en sortir... Je partis pour Zagreb pour entamer mes études de graphisme. J’entamais ma nouvelle vie, libre de devenir qui je voulais. J’étais pourtant fiancé, car si j’avais le droit d’exercer le métier qui me plairait, mon avenir sentimentale, lui, était bouclé pour de bon... Au fond j’ai beau croire ce que je veux, je suis toujours autant enfermé qu’avant.
Un miaulement aigu se fit entendre. S’immobilisant un instant, Dante tendit l’oreille, se demandant s’il avait imaginé le son où s’il l’avait bel et bien été produit par un animal. De nouveau, le petit piaulement plaintif brisa le silence de la ruelle. Le regard du jeune homme se porta alors vers le seul endroit où un chat pouvait se cacher, les poubelles... Il s’approcha doucement, posa son sac au sol et souleva le couvercle... Il n’y avait rien à part un carton fermé par de larges bandes de scotch. Il se pencha, fronçant les sourcils à cause de l’odeur et en prenant le carton, il sut que le chat se trouvait dedans. Aussitôt, une colère sourde s’empara de lui. Il y avait vraiment des gens suffisamment cruels pour abandonner leurs animaux dans des cartons !!! Il déchira le scotch et ouvrit en grand la boite, découvrant un petit chaton noir et blanc qui l’observait de ses grands yeux verts et innocents. Il ne devait pas avoir plus de quelques semaines. Son pelage était encore duveteux. « Et toi mon petit, tu m'as l'air d'être l'un des grands chanceux de la vie.. » Murmura t’il en s’allumant une clope. Il referma le carton et le prit sous son bras, faisant attention à ne pas trop bousculer le bébé animal qui se trouvait à l’intérieur. Il avait enfin trouver quelqu’un avec qui partager son appartement, tient...
CREDIT ICONS // CREDIT BANN
“ Lemon „Appelez moi Lemon, j'ai 18 ans et je suis en fac de psycho. J'aime le rp et l'écriture en tout genre, j'aime le nutella, True Blood et Halloween. Et j'ai eu un coup de coeur pour ce forum, parce qu'il sort de l'ordinaire et j'ai eu envie d'essayer
Dernière édition par Dante Tomislav le Dim 16 Oct - 15:09, édité 43 fois |
|