L'enfance, berceau de l'innocence.



3 Juillet 1982 :


Assis sur la plus haute marche de l'escalier, le cadet de la famille Cohen apprenait ses leçons. A 6 ans, Moïse était déjà très avancé pour son âge, il avait sauté trois classes, et était même capable de faire les devoirs de son frère qui était de 7 ans son aîné. Oui, le petit garçon assis sur la plus haute marche de l'escalier est un petit génie, de l’extérieur ça ne paraît pas vraiment. Petit, chétif, des petits boucles brunes et des oreilles décollé, " Petit Poucet " était le surnom que ses frères lui avait donné, et si on regardait la famille Cohen de plus près, on pouvait trouver certaine similitude avec la famille du contes pour enfants. " Moïse, viens avec nous. Ton frère va bientôt ouvrir ses cadeau. " Même si il y'avait deux étages entre l'endroit où Moïse se tenait et celui d'où sa mère l'appelait, la voix de cette dernière résonnait dans tout l'immeuble. Aujourd'hui, c'était jour de fête, la Bar-Mitzvah de Moché, un des nombreux frères. L'appartement était ambiancé de rires et de chant yiddish, c'est dans une atmosphère joyeuse et convivial que Moïse grandit, entouré d'une communauté qui malgré la pauvreté restait soudé, et savait faire la fête. Au milieu de tout les invités apparaissait une petite tête d'enfant, digne d'un lutin. Il ne manquait que lui.

« Vas t'en d'ici sale Juif ! » Il devait s'y habituer pourtant, des insultes encore et toujours. Moïse n'allait pas dans une école mal fréquentée, au contraire, étant donné le potentiel découvert chez le jeune garçon, on lui avait attribuer une bourse qui lui permettait d'aller dans une école privée prestigieuse afin d'étudier. Il avait 4 classes d'avance sur les enfants de son âges, forcément l'intégration se faisait pas sans peine, et à cause du caractère « bousier » de sa présence, il était fiché comme « le pauvre de l'école » .. « Hey Cohen ! Mon père, il dit que tout les juif sont des riches alors pourquoi t'as une bourse. T'es un voleur' avoue ! » « Ouais, à moi, mon père il dit ça aussi, les juifs c'est des voleurs » Plusieurs années dans un climat comme celui ci, mais comme le disait Madame Cohen, « ce qui nous tue pas nous rend plus fort » et elle avait raison. Moïse sortit du collège premier de sa classe, et fût rapidement admis dans un autre lycée où il pût poursuivre ses études.

« Quoi ? Mon fils ? A Yale ! » On pourait ressentir énormément de fierté s'échapper de la bouche d'Isaak Cohen, la père de Moïse, après des années de privations, de sacrifices. Le petit dernier de la famille faisait son entrée dans une des plus prestigieuse université des Etats-Unis, il avait 15 ans, certainement pas le plus jeune admis, mais déjà il commençait à faire parler de lui dans les journaux. « Le nouvel Einstein » ou bien « Le jeune prodige », toute sorte de surnom que la presse lui octroyait. Moïse commençait sa vie d'adulte, en regardant son père ce jours là, il savait ce que ovulait dire une telle joie. Il savait que désormais, la famille entière comptait sur lui et il prit la décision de ne pas les décevoir, mettre sa famille à l'abri était devenu son objectif, sinon à quoi cela aurait t'il servi que son quotient intellectuel soit aussi élevé ?
4 ans à Yale, Moïse sortit de l'Université à 19 ans, avant le début de sa dernière année, il avait commencé à monter un boît, une entreprise qui gérait les relations publique d'autres entreprises. Rien de bien exceptionnel, sauf lorsqu'il commença à négocier de gros contrat avec de plus grosses entreprise, sa notoriété de génie y était pour beaucoup, et à l'âge de 19 ans, Moïse empochait son premier milieu, c'était le tout début de l'empire Cohen.

La Corde autour du cou

New Yorks Times, 19 Juin 1995 ( Rubrique des faits divers)

Selon une source proche de la famille Bukowski, la fille aînée de l'illustre famille d'origine russe, Natasha Bukowski aurait épousé dans l'intimité la plus complète le très jeune millionnaire, Moïse Cohen. Contre toute attentes ce mariage a eu lieu ; rappelons que la demoiselle était il y'a encore quelques semaines était fiancée à un jeune prodige de l'informatique. Les rumeurs qui courent parle d'une rupture à cause du jeune Cohen qui aurait ravit la demoiselle à deux mois de son mariage, ce qui est la raison pour laquelle Sergeï Bukowski, père de la jeune mariée aurait choisi de renier sa fille et l'aurait déshéritée, sanction de courte durée puisque l'homme en apprenant la réputation de Cohen dans le milieu des affaires aurait donné sa bénédiction, puis payé la cérémonie. C'était un homme fier qui hier soir conduisait sa fille à l'autel. Pourquoi un tel virement de situation ? Je vous laisse deviner que la fortune de Cohen a beaucoup aidé à rendre le papi coopératif. La rédaction et moi même leur souhaitons tout nos vœux de bonheur.

L'Ange est descendu du Ciel

12 Novembre 1995 :

« Mais faite le sortir ! Je vais mourir. MOÏSE ! Regarde ce que tu m'a fait, c'est de ta faute » Tout l'hôpital était en émoi, dans la salle de travail, une femme, Natasha Cohen, hurlait sur son mari qui malgré les insultes qu'elle avait pu lui servir continuait à lui tenir la main pour qu'elle puisse leur enfant au monde. Le travail durait sûrement depuis des heures, et non habituée à ce genre d'effort, Natasha commençait sérieusement à fatiguer. Pourtant, après plus heures de cri et d'effort, une petite boule bleu venait de naître. « C'est une fille ! » A peine ces mots étaient ils sorti de la bouche du médecin qu'un énorme sourire se traçait sur le visage de Moïse. Aujourd'hui, 12 novembre, il était papa d'une charmant petite fille ; il tourna le visage vers sa femme, pour l'embrasser, la remercier de ce cadeau qu'elle lui faisait. « Père ne sera pas content, il voulait un garçon. » « Elle est en bonne santé, c'est tout ce qui compte » « Revois ton sens des priorités Moïse, c'est un garçon qu'il nous faut. Un successeur ». C'était le genre de mot qu'il n'aimait pas entendre, d'un côté de la pièce les médecins s'affairaient pour voir si le petit ange était en bonne santé ;et de l'autre, il y'avait cette femme, sa femme, qui lui disait sur un ton si froid. C'était comme si d'un coup il était sous le choc, l'infirmière arriva rapidement pour reconduire Natasha dans sa chambre, après de tel effort elle avait sûrement besoin de repos, et Moïse espérait en plus de ça que c'est la fatigue qui lui avait fait prononcé de tel mots. « Monsieur Cohen, vous voulez la tenir ? » Natasha était parti depuis plusieurs minutes mais lui restait plongé dans ses pensées, au fond il était tellement heureux, mais il se sentait blessé de la réaction de sa femme, seulement quand le médecin lui posa cette question, il leva automatiquement les bras pour prendre le petit paquet de linge qui n'attendait que lui. Un sourire s'afficha automatiquement sur son visage lorsqu'il la vit, elle était belle, belle comme un enfant qui venait de naître mais c'était pas important, Moïse tenait en ce jour, l'être qui serait sûrement le plus important dans sa vie, son enfant. « Vous avez déjà choisi un prénom ? » « Ca sera Layla. Layla » Tout doucement, il prononçait se prénom, il l'avait choisi à cause d'une chanson qu'il aimait beaucoup, et tout bas, pour la bercer, il lui chantait déjà le doux refrain du titre d'Eric Clapton.

4 ans plus tard:


Les années passèrent, 4 plus précisément, et le couple formé par Moïse & Natasha Cohen battait sérieusement de l'aile, rien n'allait plus dans le couple. « Tu n'es qu'un égoïste Moïse, tu ne pense qu'à ton travail, c'est déjà la 5ème fois que je décommande. Nos amis vont se poser des questions ! » « Qu'il en pose Natasha, je suis sûr que tu te fera une joie d'y répondre. La véritée c'est que j'ai de bien meilleure chose à faire que de parader comme un paon devant tes amis » « Parader, ce sont aussi les tiens Monsieur. De toute façon, je sais que même si ça n'était pas à cause de ton travail tu ne viendrais pas » « Exactement, je ne vois pas l'interêt de faire genre que tout va bien alors que plus rien ne va Nat' et tu le sais très bien. » Depuis quelques mois, Natasha voyait un autre homme, Moïse le savait, et s'en moquait, ce qu'elle cherchait chez l'autre, elle ne le cherchait pas chez lui, mais il restait tout de même dérangeant pour sa fierté de se balader au bras de cette femme alors que toute la société était au courant pour son amant. Non, l'image du joyeux cocu ne lui plaisait pas. « Rien n'est jamais allé Moïse, mais avant tu t'en moquais, alors qu'est ce qui a changé ? » « Ce qui a changé ? Mais rien a changé, tu commence juste seulement à remarquer que nous n'avons rien pour être ensemble » « On a Layla » « Tu sais déjà qu'elle est la seule raison pour laquelle je t'ai épousé. » lui répondit il froidement, s'il y'avait une chose que Natasha savait c'est qu'il ne l'avait épousé qu'à cause de sa grossesse, malgré qu'il y'ai eu à leur début de l'affection, ça n'avait pas durer lorsqu'il avait découvert le caractère affreux de sa femme. Mais pourquoi s'entêtait à parler d'un couple qui n'avait clairement jamais existé ?

« Monsieur Cohen, je crains que nous n'ayons pas encore été présenté. » lui dit le jeune homme ne lui tendant la main, c'était une bien belle réception à laquelle ils avaient été conviés, l'anniversaire de Sergeï Bukowski, c'était très pompeux, d'une grande classe, digne de l'illustre famille qui organisait le Gala. « Mais je sais qui vous êtes, Grégory Flamel, j'ai cru comprendre que ma femme recevait fréquemment vos visites » répondit-il en le gratifiant d'un sourire ironique, c'était insultant que cet homme ose se présenter à lui de cette façon. Moïse le regardait avec tout le dédain dont il était capable. A peine une heure qu'il était ici, et déjà il regrettait son choix d'être venu mais qui pouvait-il ? Natasha avait insisté, et Layla l'avait presque supplié de venir pour qu'il puisse la vori dans sa nouvelle robe. Elle jouait plus loin avec son cousin, sous les yeux protecteur de son père. « Vous voudriez m'excuser, j'ai des personnes plus importantes à voir » rapidement il s'éclipsa, ça n'était sûrement pas son genre de taper la causette avec l'amant de sa femme, et puis surtout comme Natasha le disait souvent, ils ont une image de marque à préserver. « Moïse mon fils, content de voir que tu aies pu te libérer. Je te présente Monsieur Flamel, sa société recherche activement quelqu’un pour valoriser son image, je pense que ça pourrait t’intéresser » Sergeï le faisait-il exprès ? Y’avait de forte chances, mais Moïse n’était pas du genre à mélanger travail et vie professionnelle. « Je m’excuse si j’ai pu vous paraître impertinent à l’instant, votre beau-père m’a juste garantie que vous étiez le meilleur dans votre .. » « Dans mon domaine. Oui, je sais. Mais il s’agit d’une soirée privée, ici, il y’a mes amis, ma famille. Je ne suis pas là pour parler travail. Peut-être pourrions-nous voir à un autre moment ? « Certainement ». Pour la seconde fois, Moïse se défila devant cet homme. Il rentra chez lui tôt, par chance Layla s’était presque endormie sur ses genoux, il avait donc prétexté de vouloir la ramener pour rentrer chez lui et mettre ses idées aux clair.

« Monsieur Cohen. Laissez-moi vous remercier de m’accorder un peu de votre temps je sais que .. » « Arrêtez vos bavardages il est inutile de me flatter. J’ai bien étudié votre demande et je l’accepte. Je représenterais votre entreprise devant la presse et plusieurs de vos partenaires moyennant finances. » C’est ainsi que commença la relation entre Moïse et Grégory Flamel, juste du travail. La société de Flamel obtint rapidement bonne réputation grâce à Moïse, et les deux hommes purent se remercier de s’apporter à chacun des contrats qui faisaient fleurir leur société respective. Bizarre de constater qu’ils sont rapidement même devenu amis. C’était d’ailleurs une question que Moïse se posait souvent, « c’était pas glauque d’être ami avec l’amant de sa femme ? », après mûre réflexion, il se disait que depuis le temps qu’ils n’exerçait plus son devoir conjugual, elle n’était plus vraiment sa femme et le fait qu’elle ne lui prenne pas la tête la tête avec ses histoires l’arrangeait en fin de compte jusqu’au jour où « Qu’as-tu dit à Grégory ? Il a rompu avec moi. » « Pardon ! Il a quoi ? » « Rompu. On avait conclu que tu me laisserais … » « Je t’arrête ! Je lui ai rien dit, il a dû voir comment tu étais, mais j’irais lui parler si c’est ce que tu veux. » « Oui, vas-y » Allait t-il vraiment faire ça ? Oui --‘ Moïse prit la voiture ce soir là et alla directement chez Flamel, il devait absolument tenir Natasha occupée après tout il lui devait ça. « Moïse, que fais tu ici ? » Grégory venait tout juste d’ouvrir sa porte, il était en peignoir signe que Moïse arrivait au mauvais moment, et rien que le fait d’imaginer que Grégory était nu en dessous le mis mal à l’aise. « J’ai parlé à Natasha, et je suis venu pour .. » « Chut ! Je remarque que tu interrompt beaucoup les autres, mais tu vas m’écouter. Je n’ai pas quitter ta femme sans raison, et tu devrais être content que je ne fasse plus de toi le « cocu de la haute » » « Si tu veux mon avis ça je m’en fiche. Je me moque de Natasha, et à vrai dire votre relation m’arrangeait. Vis-à-vis de moi il n’y’a pas de problème. » Grégory se mit à rire rien qu’à l’entendre, il fit signe à Moïse de prendre ses aises, il s’installa sur la canapé pendant que Grégory préparait deux verres de whisky et deux cigares. « Ca t’arrangeait ? Tu me fais rire Moïse, mais il y’a un problème à ton égard. Ce n’est pas ta femme qui m’intéresse. » « Pardon ! » Moïse n’obtint aucune réponse sinon les lèvres de Grégory sur les siennes, c’étaitdonc lui la raison. Il n’opposa aucune résistance, c’était nouveau certes, mais plaisant de sentir le corps de Grégory contre le sien. Le corps de Grégory. Cette répétition dans sa tête le fit se remémorer la raison de sa venue, il fit un pas en arrière, et fila rapidement hors de l’appartement. Il n’avait rien à dire, si ce n‘est que situation devenait de plus en plus inconfortable.

Plusieurs semaines passaient et Moïse ne pouvait cesser de penser à ce baiser échangé. A la maison, comme en famille ou à la télévision, on ne cessait de parler de Flamel, sa société et ses dernières actions, ce qui empêchait Moïse d’oublier le jeune homme. De plus, il avait un autre problème à gérer, Natasha qui avait soudainement découvert une passion nouvelle pour son époux, après presque deux ans d’abstinence. Moïse rejetait sans cesse ses avances, il n’avait qu’une personne en tête. Un homme. Un nouveau gala qui se tenait quelque semaines plus tard avait réuni les deux hommes à nouveau, qui se retirèrent dans un coin pour discuter. « Moïse, tu dois m’excuser pour la dernière fois, je .. si j’avais su » « Chut ! J’interromps toujours les gens tu te rappelle. Je .. Je peux te voir après ? Chez toi ? » L’homme parut surpris d’un coup, puis acquiesça. « Bien sûr, je t’attendrais » Moïse sourit pour toute réponse, puis il regagna le bras de sa femme, afin de paraître « comme il faut » à cette soirée. Le retour à la maison venu, il prétexta du travail en retard pour repartir, il gagna l’appartement de Flamel, et lorsque ce dernier ouvrit la porte, il ne lui laissa même pas le temps d’ouvrir la bouche, il l’embrasse à pleine lèvres. Cela faisait des semaines que Moïse se tournait ce fantasme dans sa tête, et enfin, il le réalisait. Cette nuit là fût sa première expérience, et pas la dernière, car ce soir là marqua le début d’une relation de plusieurs mois. Plusieurs mois intense, qui se finirent lorsque Natasha découvrit tout. Elle demanda le divorce, et obtint gain de cause. Moïse perdit tout. Grégory, une partie de sa fortune et de sa réputation, et surtout son bien le plus cher, Natasha lui interdit de revoir Layla.

Mon Ange.

Je regarde le calendrier et je suis surpris de voir à quel point le temps passe vite. Tu as déjà dix ans, et je me remémore, comme à chacun de tes anniversaires, le jour où je t’ai tenu dans mes bras pour la première fois. Comme tu me manque, comme j’aimerais y retourner. Tu étais comme un ange qu’il fallait que je protège, et encore aujourd’hui tu l’es. Sauf que je suis beaucoup trop loin de toi, j’espère que tu ne manque de rien, l’autre jour j’ai rencontré un de tes oncles, il m’a dit que ta mère s’était remarier, et que tout allait bien pour toi. Je dois t’avouer que j’ai peur que tu me remplace. Les absent ont toujours tort, même si je n’ai pas eu le choix. Je compte les années, seulement cinq se sont écoulées, et je dois en vivre encore huit avant de pouvoir te voir. Tu seras grande, à quoi cela te servira donc d’avoir un père ? J’ai peur de te perdre, je me racroche à l’espoir que tu te souvienne de la façon dont j‘étais attentionné avec toi. Oui, je me racroche à tes souvenirs, car les miens ne se s’efface. Ma fille. Mon ange. Ma vie.
Tu me manque.

Ton père, qui t’aime.

Mon Ange.

Je continu de compter les années qui nous sépare, plus que trois. Quinze ans que tu aies entrée dans ma vie, m'entendre te le répéter devrait être pesant pour toi. A ton âge, tu dois penser à sortir avec tes amis, rencontrer des gens, et si tu es comme ta mère, tu dois surtout penser aux vêtements. D'ailleurs, tu trouveras ci-joint avec cette lettre un collier, seulement, je sais que je n'ai pas le droit de t'envoyer cette lettre, alors je note plus le plaisir de te l'avoir acheter que celui de te voir un jour le porter. Enfin, trois ans. Ce n'est rien si on compare à toute ces années qui nous sépare, le pire est derrière nous. Enfin je l'espère. Le mois dernier, je suis allé consulter un médecin qui m'a diagnostiqué un début de cancer. Si j'arrête de fumer tout devrait bien se passer. Je suis à trois ans de te revoir, et je ne laisserais continuer à nous séparer. Tu me manque toujours autant, plus le temps passe plus j'ai peur que tu m'oublie. Mais moi, je pense à toi sans arrêt.

Je t'aime mon Ange.