RSS
RSS



 
Bienvenue aux nouveaux membres sur Rainbow Community !
L’événement spécial Halloween est lancé ici
Le concours d'écriture vous ouvre ses portes juste ici !
Pour finir, la partie débat est ouverte ici !
Le Deal du moment :
SAMSUNG Galaxy A14 5G Noir 64 Go à 98,49€
Voir le deal
96.99 €

Partagez
         

 ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?

Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyMer 10 Aoû - 21:47




Zlatko Njegovan Friedrich Wilhelm Eichelberger-Jergović
ft. oliver scott sykes


23 ANS ϟ GAY AND PROUD TO BE ϟ ANIMATEUR TÉLÉ

4 JANVIER 1988 À RIJEKA ϟ CÉLIBATAIRE
ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Tous les fans de musique de la Croatie ont eu droit à mon opinion de Mila Nola, en direct, entre une chanson de Katy Perry et une de Lady Gaga. Certains ont d'ailleurs compris une certaine chose à propos de moi durant ces quarante secondes. J'admire le geste qu'elle a posé et je trouve aberrant qu'elle ait eut à payer une amende pour ça. J'étais heureux de constater, en écoutant ce qu'avaient à dire les autres médias et certains passants interviewés, que des tas de gens pensaient comme moi. Gays, bisexuels, hétéro... Ça avait fait réagir, et d'entendre des gens dirent que justement, il n'y en avait pas de problème au fait d'aimer quelqu'un du même sexe, ça m'a fait chaud au coeur. Évidemment, ça a fait réagir les homophobes également. Mais ça, c'est normal. Je crois que ce qui les fait le plus chier, c'est de voir que l'homosexualité est de plus en plus acceptée dans notre société. Et le geste que Mila Nola a posé y a contribué, même si ce n'est qu'un peu. C'est toujours beaucoup quand même.
.

“ Cinq trucs inutiles à savoir... „


Vous aurez probablement remarqué par mon nom —d'une longueur presque digne de Picasso, d'ailleurs— que je ne suis pas Croate à 100%. Je suis né dans ce pays, et mon père est Croate également. Par contre, ma mère est une pure Allemande. Elle habite ici depuis une trentaine d'années et est très bien intégrée au pays, mais elle a insisté pour que tous ses enfants portent également des prénoms allemands en plus de son nom de famille adjacent à celui de notre père. Par contre, je n'utilise personnellement pas le nom de famille de ma mère, parce que j'ai trop perdu de temps à essayer de le faire prononcer aux gens et que, pour le dire franchement, ma patience a des limites !

J'adore la moutarde. Dit comme ça, ça a l'air con et, en fait, ce l'est un peu. Mais je suis accro à ce truc. Vous connaissez beaucoup de gens qui mangent leurs frites avec de la moutarde ? Moi je le fais. Je peux mettre de la moutarde sur absolument n'importe quoi. Certains ont besoin de caviar et d'autres trucs hyper cher pour avoir l'impression de manger luxueux ; moi, de la moutarde suffit.

Je suis un mec hyper extraverti. Je n'ai pas du tout de mal à aller vers les gens, j'engage la conversation sans problème, bien que souvent de façon assez particulière. Je suis assez particulier, en fait. Un peu bizarre, mais ça me réussit. Je n'ai pas vraiment de gêne, que ce soit pour raconter des trucs embarrassants de ma vie ou par rapport à la nudité. J'aime bien me ballader à poils aussitôt que j'en ai l'occasion, c'est confo je trouve. Ouaip, vraiment pas de gêne... jusqu'au moment où je croise un mec mignon. Là on me perd totalement, du moins pendant les premières minutes. Je tombe sous le charme d'un coup, voyez-vous. J'ai un mini coup de foudre chaque fois, et après coup je décide si vraiment le mec me plait ou non. Mais voilà, les premiers rendez-vous c'est un véritable enfer pour moi. Ça gâche toujours un peu le personnage. "À la télé t'as pas l'air aussi timide". Bah non, je sais, je le suis pas, justement.

Comme vous l'aurez compris, je suis animateur à la télé. Bah ouais, faut dire que j'ai pas un look de dentiste, hein. Je travaille sur la chaine musicale la plus regardée de la Croatie. Je ne suis pas une grosse célébrité, on s'entend, mais une petite vedette, ça oui. On me dit souvent que j'ai un look de rockstar, et beaucoup supposent que j'ai un groupe, que je veux devenir chanteur, ou un truc dans le genre. Ce n'est pas du tout le cas. Oui, la musique est ma passion, mais je préfère grandement en écouter qu'en jouer. Et puis, je préférerai toujours interviewer les stars qu'être celui qui se fait interviewer.

Je suis plus ou moins sorti du placard en ce qui concerne mon homosexualité. Si on me le demande, je ne le nierai pas, ça c'est certain. Beaucoup de gens l'ont également deviné juste en me regardant, et encore plus l'ont compris lorsque je donnais de rapides news pendant une émission et que j'ai clairement appuyé ce que Mila Nola avait fait. Néanmoins, je ne suis pas du genre à crier sur tous les toits que je suis gay. Je n'en fais pas étalage, et je n'ai jamais confirmé les rumeurs à mon sujet, parce que je considère que ça ne regarde que moi et mes proches. Et aussi quelques mecs.

.

“ Once upon a time... „


an apple a day keeps the doctor away
1988 ϟ C'est durant cette année-là que je suis né. J'étais le cinquième enfant que mes parents avaient et, accessoirement, le cinquième garçon également. Cette anecdote n'est pas vide de sens, d'ailleurs. Saviez-vous que scientifiquement parlant, l'ordre de naissance des garçons influence les gênes et que ça peut faire partie de ce qui fait de ce garçon un homosexuel ? Bah ouais, j'ai appris ça. Plus la mère a de garçons, plus son corps développe des anticorps et tout et ça féminise le bébé. Eh ouais. Je suis le résultat d'un chromosome Y qui s'est fait attaquer par l'intérieur de sa mère. Sympa non ? Bah pourquoi pas, j'ai envie de dire. Enfin bref. Dieu sait que mes parents ne s'en sont pas arrêtés là quant au nombre d'enfants qu'ils ont eu mais, miraculeusement, après moi il n'y plus eu que des filles. Et pas seulement deux ou trois, non. Dix. Oui, vous aviez bien lu. Je viens d'une famille de quinze enfants. Ça fait très moyenâgeux, je sais, mais mes parents sont un peu... spéciaux. Et comme il n'y a que vingt ans qui séparent l'ainé de la cadette, j'ai passé des années à voir ma mère constamment enceinte. Elle accouchait et deux ou trois mois plus tard, hop ! enceinte à nouveau. À l'hôpital, les infirmières n'étaient même plus surprises de voir mes parents arriver pour l'échographie. C'était limite de la routine, quoi. Mon mère avait très mauvaise réputation aux yeux du personnel hospitalier, d'ailleurs. Non mais vous imaginez le mec qui ramène sa femme enceinte chaque année ? Pour eux, ma mère était une femme battue, violée, soumise à la volonté de son mari contrôlant. Eh bah non. Dieu sait que ma mère est une femme de caractère. Et, à ce que j'ai pu comprendre, c'était elle qui voulait toujours d'autres enfants. Je préfère ne pas commenter le bon jugement de mes parents parce que, à mes yeux, élever quinze enfants tous plus turbulents les uns que les autres relève plus de la démence mentale que d'un trop plein d'amour à donner. Mais ça, c'est un autre débat. Tout ça pour dire que j'ai grandi sans connaitre ce que le mot "calme" signifiait. "Solitude", encore moins. Quand j'étais petit, ma mère piquait des crises pas croyables parce que les autres m'empêchaient de faire ma sieste. J'avais tendance à attraper tous les foutus virus qui passaient par là et ça l'inquiétait chaque fois un peu plus. Je recevais beaucoup d'attention à cette époque, c'est bien dommage que je ne m'en souvienne que très peu. Je devais avoir environ six ans quand finalement mon système immunitaire s'est remis sur pied. À partir de là, je crois que ma mère a commencé à plus porter attention à mes petits soeurs qu'à moi. Jusqu'au point de ne plus me porter tellement attention, comme à mes quatre frères. J'ai donc décidé d'obtenir cette attention à ma manière...

as you sow, so shall you reap
Il faut savoir que j'étais prédestiné à devenir turbulent. Je détestais faire cette fameuse sieste et je n'obéissais réellement que lorsque j'étais malade. Parce que, au fond, j'aimais bien que ma mère me dorlote, prenne soin de moi et me cuisine un bouillon de poulet avec des petits biscuits salés. Mes frères étaient tous de vrais petits monstres mais, honnêtement, j'étais le pire de la bande. Mes parents ont cru que ça se règlerait en vieillissant : grave erreur. J'avais sept ans lorsque mon enseignante leur demanda de m'envoyer chez le docteur ou le psychologue afin de me faire prescrire du méthylphénidate. Vous savez, ce miraculeux médicament pour calmer les enfants hyperactifs... Ouais, vous savez de quoi je parle. J'ai été sur le Ritalin jusqu'à mes quinze ans, si ça peut vous donner une idée de quel genre d'enfant j'étais. Et franchement, ce truc a beau calmer, j'étais quand même insupportable. Au début de mon adolescence, j'étais du genre à pisser sur les voitures des profs que je détestais, bien sur la portière afin qu'ils se mettent la main dedans. J'étais du genre à piquer la voiture de mes parents pour aller faire un tour en ville, aussi. Treize ans, pas de permis. J'y ai gouté quand la police m'a arrêté, mais ça valait tellement la peine, juste pour voir la tête de mes parents après. Je préfère ne pas compter le nombre de fois où j'ai déclenché l'alarme d'incendie de l'école, aussi. Sans jamais me faire prendre, c'est ça le plus beau de l'histoire. Avec deux autres mecs de ma classe, on foutait le bordel partout où on allait. Un supermarché nous avait interdit l'entrée après que nous ayons décidé de faire une bataille de bouffe dans la section des produits laitiers. Un magasin de vêtements obligeait ses employés à nous suivre à la trace dès qu'on entrait parce qu'on aimait bien déshabiller les mannequins et leur dessiner des organes génitaux. Et ça c'est sans compter le cinéma... Un des mecs avec qui je me tenais était assez petit. Croyez-le ou non, on a réussi à le faire entrer dans la machine à popcorn. Mais en fait, le pire coup qu'on a fait a été de se déguiser en filles pour aller explorer le vestiaire des femmes de la piscine municipale. C'est honteux, je sais. Les deux autres se sont fait attraper rapidement et sortir, mais ils n'ont pas vendu la mèche pour moi. Et comme j'avais énormément l'air d'une fille à cette époque —c'est encore un peu le cas, je sais—, c'est passé crème. J'ai pu rester jusqu'à la fin. J'avais seize ans, et je me doutais depuis un moment que les filles ne m'intéressaient pas. En constatant l'absence de réaction de mon corps alors qu'il y en avait quelques unes très peu, voire pas du tout habillées tout près de moi, j'ai compris que ce n'était pas qu'une impression. J'aimais les hommes. Ça a été un grand coup, quand même.

all is fair in love and war
J’avais dix-sept ans quand j’ai pour la première fois eu un copain. Enfin, copain… Je parle un peu trop rapidement. Ça n’a jamais été officiel entre nous deux, et ça n’aurait jamais pu l’être. Il avait le double de mon âge, après tout. Et, surtout, c’était mon prof. Je ne sais pas trop comment cela s'est produit. Il est entré au début de l'année pour donner son cours merdique de mathématiques, et j'ai craqué. À ce qu'il m'a dit plus tard, il s'était produit la même chose de son côté. Évidemment, on ne commence pas à coucher avec son prof comme ça, tout bonnement, en lui demandant si ça lui plairait. D'autant plus que je n'avais pas la confirmation qu'il était gay, même si j'avais cette drôle d'impression au fond de mon estomac chaque fois qu'il venait près de moi pour corriger ce que je faisais. Je pouvais chaque fois sentir l'odeur de son après-rasage, et ça me faisait partir dans les vapes à coup sûr. J'étais tout bonnement accro. Il était parfait. Physiquement, c'était un dieu grec. Et il était d'une gentillesse incomparable. Généreux, et toujours prêt à donner du temps pour ses élèves. Surtout pour moi. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que mes amis voient que j'étais clairement son préféré dans la classe. Certains étaient au courant pour mon orientation sexuelle, et d'autres non. Ceux qui l'étaient ne se lassaient pas de passer de petits commentaires, certains plus moqueurs, d'autres m'encourageant à foncer. Dieu sait que je n'aurais pas foncé, j'avais bien trop peur de faire une énorme bêtise. C'était une journée un peu avant les vacances de Noël. J'avais foiré mon examen, un peu volontairement d'ailleurs, car je savais qu'il gardait ses élèves après les cours parfois pour les aider. J'étais assis à côté de lui à son bureau, en train d'essayer de comprendre les foutus logarithmes qu'il tentait de m'expliquer depuis vingt bonnes minutes. Et puis... ça s'est juste produit. Toute l'école avait depuis longtemps déserté, la porte était fermée, et nous étions proches, et... Et voilà. Enfin, n'allez pas imaginer que ça a fini à poils sur le bureau, hein. Mais on s'est embrassés. Une fois. Deux fois. Longuement. Et personnellement, j'étais sur mon petit nuage. Il n'y avait que dans mes rêves que j'avais osé imaginer ça. Et, visiblement, le rêve est devenu réalité. Bientôt, nous avons commencé à nous voir hors de l'école. En secret, évidemment. Il aurait pu perdre son emploi pour ça, nous le savions tous deux très bien. La discrétion était donc le mot d'ordre. Il m'invitait souvent à manger chez lui. Il cuisinait très bien, et de voir les petites attentions qu'il avait pour moi faisait palpiter mon coeur à chaque fois. Il était tellement... parfait. Il avait trente-cinq ans, et je savais très bien qu'il en était à un certain point dans sa vie où, moi, je n'étais pas encore. Disons-le bien franchement, il était sexuellement expérimenté. Alors que moi... voilà, quoi. C'était mon premier amour, mon premier tout. Mais il savait également très bien ou moi j'en étais, et il respectait tout ça. Et ça me faisait fondre encore plus. Ça a fini par se produire, vous vous en doutez bien. Première fois. Un des stress les plus intenses de ma vie. Possiblement même le plus intense. Mais après, ça s'est produit... beaucoup. Au point où je n'acceptais presque plus de devoir le lâcher. J'étais accro, tout simplement. Parfois, notre grande différence d'âge se faisait sentir. Je me sentais mal chaque fois. Mais j'étais tellement mou du coeur, et il était tellement parfait qu'on réglait ça rapidement. Notre relation était très saine, si l'on oublie le fait qu'il était mon professeur et que je passais donc mes cours à rêvasser, l'imaginant nu en train de donner son cours. Pas toujours une bonne idée, d'ailleurs. Mais bordel, il n'y avait que lui dans mon champ de vision. À mes yeux, le reste du monde n'existait plus. J'étais, sans le moindre doute, complètement amoureux. Fou de lui. Et, pour une raison ou une autre, lui aussi était fou de moi.

loose lips sink ships
Toute bonne chose a une fin, parait-il. Cette fin-là a été particulièrement violente, d'ailleurs. Mon frère Jakob a un an et demi de plus que moi. À cette époque, il restait encore chez nos parents. Il affectionnait particulièrement ne pas bouger son cul, faire chier les autres et vider le réfrigérateur. Je n'étais pas réellement en bons termes avec lui. Si nous avons toujous tous été là l'un pour l'autre dans la famille, Jakob était un peu le mouton noir. On l'aimait, évidemment. C'était notre frère, après tout. Mais il tapait sur les nerfs de tout le monde et était difficile à supporter. Il aimait bien chercher la merde aussi. C'est comme ça que ça s'est produit. J'étais à l'école, c'était en mai il me semble. Et il a commencé à fouiller ma chambre, mes tiroirs, mon lit, tout pour trouver des preuves de ce dont il se doutait. Il était depuis longtemps convaincu que j'étais gay mais, sans preuves, il n'avait rien à dire aux autres. Mes amis gardaient tous le secret, et ma soeur Magdalena, celle qui était née juste après moi et la seule au courant de mon homosexualité, aurait préféré se faire frapper par les parents que de révéler quelque chose qui m'aurait placé dans une mauvaise situation. Je ne lui en demandais pas tant, évidemment, mais j'adorais la façon qu'elle avait de garder pour elles les choses importantes qu'on lui confiait. Pour en revenir à Jakob, disons qu'il lui fallut peu de temps pour trouver ce qu'il cherchait. J'avais oublié mon téléphone à la maison. Mon téléphone avec ces dizaines de messages provenant de mon amoureux. Et comme je parlais quelques fois de mon prof de maths à table, il savait de qui il s'agissait. Ce soir-là, quand je suis rentré à la maison, mes parents m'attendaient de pied ferme. Ma mère était en larmes. Mon père tenait mon téléphone dans une main. Le sang m'est aussitôt monté au visage et je me suis mis à trembler. Non, non, non, non, bordel non ! Tout mais pas ça. Il m'a frappé. C'était la première fois que mon père levait la main sur moi. Je suis resté immobile un moment, n'était pas complètement certain de ce qui venait de se produire. Il a placé le téléphone dans les mains de ma mère et est retourné dans le salon. Ma mère pleurait encore. Si mon père était enragé, elle était anéantie. Et, en fait, par ce qui sorti de sa bouche lorsqu'elle l'ouvrit, je compris qu'elle voulait me protéger. Pas de la façon dont je l'aurais voulu, malheureusement. « Zlatko, il fallait nous dire que tu avais besoin d'aide. Il fallait nous dire ce qu'il te faisait. On t'aurait aidé. Tu sais très bien qu'on t'aurait aidé. J'ose même pas imaginer ce qu'il a pu te faire. Abuser de mon bébé comme ça... » Je pleurais. Elle avait mal compris. Elle ne comprenait pas. Jamais il n'avait abusé de moi. J'étais on ne peut plus consentant. « On va téléphoner à l'école pour leur expliquer. Il se fera renvoyer, tu seras en sécurité. » L'air se bloqua dans ma gorge. Les larmes coulaient sur mes joues et mes paroles étaient coupées par des hoquets et des sanglots. « Non ! Non faites pas ça. Il a pas abusé de moi. Il a rien fait de mal. C'est moi. Je voulais, j'étais d'accord. Téléphonez pas. Faites pas ça. » J'étais complètement anéanti, encore plus que ma mère je crois. « Ne dis pas de bêtises. Il a l'âge d'être ton père, et en plus c'est un homme. Je sais que tu as peur qu'il te fasse du mal, mais tu verras, comme ça il ne pourra plus te toucher. » Elle ne voulait décidément rien comprendre. « Non ! J'ai pas peur de lui. Je l'aime maman. Je l'aime, bordel. Et je sais qu'il est plus vieux, et je sais que c'est un homme. Mais j'suis raide dingue de lui, maman. Il m'a rien fait. Rien que je voulais pas. Je veux pas qu'il se fasse renvoyer par ma faute. Il va me détester. Je veux pas qu'il me déteste, maman, je veux pas, je veux pas, je veux pas... » Mon discours était de moins en moins compréhensible, et j'en étais au point de m'accrocher à elle. À genoux, pleurant, sanglotant, incapable de réfléchir convenablement. « Zlatko... » Je serai le tissu de son t-shirt, ne sachant même plus quoi lui dire. Et c'est là que mon père décida de se ramener à nouveau. « Dehors. »

a leopard cannot change its spots
Je me suis retrouvé à la porte. Inutile de dire que ma relation avec Jakob se résume à des insultes si je le croise. Ma mère était ravagée, mais elle n'était pas d'accord avec le fait de me foutre dehors. Mes soeurs ont engueulé mon père et l'ont boudé pendant je ne sais combien de temps, lui disant qu'il était injuste. Après cinq jours passés chez un ami, il a fini par accepter que je rentre à la maison jusqu'à la fin de mon année scolaire. Après, je devais partir. Et s'il apprenait que je voyais encore mon prof hors des cours, il téléphonerait à l'école pour avertir. C'est comme ça que ça s'est terminé. Mal, visiblement. J'étais détruit. Il m'a proposé d'emménager avec moi quelque part quand les cours seraient finis. J'ai refusé. Je savais que peu importe où on allait, ça se saurait qu'il s'était tapé un élève, et aucune école ne voudrait de lui. Je lui ai dit que je ne voulais pas gâcher sa carrière. Que je n'en valais pas la peine. Il a protesté, mais j'étais fixé. Nous n'avions pas réellement d'avenir ensemble, après tout. Pas d'autre avenir que de passer pour père et fils partout où nous oserions aller. Nous avons eu une dernière fois. Un secret que je n'ai révélé à personne. C'était juste à nous deux. Ça a failli me faire changer d'idée. Mais c'était mieux comme ça, après tout. Durant l'été, je suis déménagé à Zagreb. J'avais envie de plus que ce que Rijeka pouvait m'offrir. Je me suis trouvé un emploi qui payait bien, j'ai finalement réalisé mon rêve de me faire tatouer et ensuite mon autre rêve d'animer des émissions de musique à la télé. Nous étions un grand nombre aux auditions mais, apparemment, j'avais quelque chose que les autres n'avaient pas. Un peu de folie, peut-être. Après trois ou quatre tatouages, je suis rapidement devenu accro. Je suis difficile à manquer, maintenant. J'ai fini par me réconcilier avec mes parents. Du moins, assez pour qu'ils soient contents de me voir quand je vais les visiter quelques jours. Ils ne m'acceptent pas en totalité, mais ils m'acceptent en tant que leur fils, c'est déjà bien. Ma mère ne cesse de me dire qu'elle est fière de moi par rapport à où j'en suis maintenant dans la vie. J'ai eu deux autres copains depuis que je suis à Zagreb. Rien de bien sérieux, du moins rien d'aussi sérieux que ma première relation. Je suis célibataire depuis quelques mois déjà. Pas du genre à courir les bars pour sauter tout ce qui bouge, d'ailleurs. Je suis un mec, j'ai des besoins, ok. Mais je suis aussi un grand romantique. Un peu comme une fille, en fait. J'aime connecter avec l'autre personne. Coucher au premier rendez-vous, oui, ça m'arrive. Mais des inconnus... non, ça, jamais. J'suis peut-être un peu débile sur les bords, mais j'ai un coeur de gamine de quatorze ans. Et ça ne m'apporte pas toujours que du bon.



“ Katherine/FLESH COUTURE „
Well, hello. Oh purée, y'a un smilie pikachu. *-* :pika: Je gusta trop. Moui donc bref, Katherine/Kath/Flesh Couture à l'appareil. 18 ans, presque toutes mes dents (fucking molaires du fond !), Québécoise² (pays & ville, yeah). En fait je sais pas trop quoi dire pour me présenter, j'suis folle, j'parle trop, et puis faut que j'aille parcourir le fo avant de commencer ma fiche mais j'étais pressée de la poster donc voilà !
ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  1153676464


Dernière édition par Zlatko F. Jergović le Sam 13 Aoû - 23:24, édité 30 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyMer 10 Aoû - 21:59

Bienvenue sur GAY COMMUNITY & merci de ton inscription ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  4251308190
Bon courage pour ta fiche (a)

A tes souhaits pour ton pseudo ^^ :mdr!:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyMer 10 Aoû - 22:06

A. Kalina Ivanovic a écrit:
A tes souhaits pour ton pseudo ^^ :mdr!:
+1 :mdr!:

Bienvenue sur le forum ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  4251308190
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyMer 10 Aoû - 22:13

Adrian L. Schwarz a écrit:
A. Kalina Ivanovic a écrit:
A tes souhaits pour ton pseudo ^^ :mdr!:
+1 :mdr!:
XD Merci. J'ai pris beaucoup de temps à choisir, c'est bien ça le pire. XDDDD

Et merci pour l'accueil. ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  3967998059
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyMer 10 Aoû - 22:27

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ♥
J'suis archi fan du prénom ♥
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyJeu 11 Aoû - 1:59


    OMG, le pseudo en entier est... complexe xD
    Mais original :3
    Bref, Bienvenue ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  2124793060
    Bon courage pour ta fiche ♥️
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyJeu 11 Aoû - 2:35

J'me pratique encore à le dire d'une traite. :mdr!: J'aime les noms à coucher dehors, j'y peux rien. Arrow
Merci à vous deux. ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  3641689417 ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  2176505670 ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  2124793060
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyJeu 11 Aoû - 2:47

bave11 Bienvenue !!!!! super psuedo j'avoue =)
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyJeu 11 Aoû - 3:20

J'me dois de retourner le compliment, parce que Darko quoi. ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  2124793060 ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  2176505670
& merci ! ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  1153676464
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  EmptyJeu 11 Aoû - 3:29

bisous
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty
MessageSujet: Re: ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?    ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?  Empty

Revenir en haut Aller en bas
         

 ZLATKO ϟ For goodness sake! Where is my self control?

 Sujets similaires
-
» she's lost control again. (eva)
» HOLLY ☾ she's got control of my mind
» Daniel - LAST CHANCE TO LOSE CONTROL ✕ dany.
» ZLATKO Ϟ You think love is to pray, I'm sorry I don't pray that way.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit