Chapitre 1 Une enfance des moins enviable.
Abel est né dans une famille avec des origines bien différentes l'une de l'autre. En effet son père n'est autre qu'un riche promoteur immobilier allemand et sa mère une écrivain anglaise. Autant dire que le jeune homme est né avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Malheureusement cet avantage était surement le seul. Durant son enfance les choses se sont beaucoup compliquées. Abel dû faire face au divorce de ses parents alors qu'il n'avait que trois ans, bien entendu il n'en a aujourd'hui qu'un vague souvenir. Après une longue période passée à Berlin avec son paternel, le jeune enfant se vit arraché à la vie allemande pour rejoindre un quartier de Londres, c'est une des joies du divorce de ses parents. Pendant un long moment le garçon eut du mal à s'intégrer dans la société anglaise. Pour en rajouter une couche à l'âge de quatre ans, soit un an après son arrivée dans le domicile maternel, les médecins allemands ont pris contact avec sa mère pour lui annoncer une nouvelle qui allait boulverser la vie du petit Abel, le jour de cet appel Abel jouait bien calmement dans le salon lorsque sa mère lâcha le combiné, il ne compris pas. C'est seulement quand son beau-père, Arlon, lui expliqua que l'enfant pris conscience de la gravité de la situation. Comment allait-il pouvoir vivre ? Suite à de nombreux rendez-vous chez les médecins et autres psychologues Abel compris qu'il pouvait vivre comme n'importe quel autre enfant de son âge, il suffisait simplement pour lui de faire attention à ne pas toucher une surface trop chaude ou trop froide et d'éviter tout chocs brutaux.

Chapitre 2 Une adolescance sulfureuse.
A son arrivée au collège, Abel s'est très vite fait des amis et surtout des amies. Au début cela paraissait normal, un groupe d'ados est composé de garçons, mais aussi de filles. Il n'avait alors pas encore conscience d'une chose qui allait par la suite changer sa vision du monde et sa vie. Au cours de ses années à l'école, Abel a enchaîné les conquêtes amoureuses, toutes des filles sans vraiment trouver ce qu'il cherchait. Le jeune garçon trouvait ça plutôt intéressant de plaire aux filles. Seulement lorsqu'il commença la natation Abel se rendit compte qu'il n'était pas attiré par le bon sexe, bien entendu au début il n'a pas assumé et il s'est refermé sur lui-même, avant de comprendre qu'il ne pouvait rien changer. Connaissant l'avis de sa mère et son beau-père sur l'homosexualité, le garçon pris la décision de ne pas leur en parler, il continuait donc à enchaîner les conquêtes pour éloigner les doutes qui planaient déjà au-dessus de lui. Arrivé en dernière année de lycée Abel n'assumait toujours pas son homosexualité si ce n'était de temps à autre pour sortir avec un autre homme, juste histoire d'un soir. Mais ayant bien mûri et surtout amplement réfléchis, il pris conscience qu'il ne devait pas être le seul à porter ce lourd fardeau.

Chapitre 3 Le coming-out.
Un matin d'été en se réveillant, Abel pris enfin sa décision, il allait annoncer à sa mère et son beau-père on attirance pour les garçons. Bien entendu, se fut un vrai fiasco, sa mère ne comprenait pas comment son fils si beau et intelligent pouvait ne serait-ce que penser à embrasser un homme. La sanction fut immédiate, retour en Allemagne pour Abel, au début il cacha les véritables raisons de son renvoi d'Angleterre par sa mère. Il prétexta une envie de venir vivre ici pour suivre des études. Mais lorsque Abel tomba éperdument amoureux d'un autre garçon de son nouveau club de natation et qu'il commença une relation avec lui, il ne pû cacher bien longtemps à son père le pourquoi il avait atterrit à Berlin. Contre toute attente, ce dernier ne réagit pas comme la mère d'Abel. A croire que les allemands sont un peu plus ouverts que les anglais, sur ce sujet. Durant les trois années qui suivirent cette annonce, Abel multiplia les relations homosexuelles, sans trouver l'homme avec qui passer le reste de sa vie. Après ses études en sport Abel a quitté l'Allemagne pour Zagrehb il espère y trouver des garçons à son goût pour enfin commencer une véritable idylle.