01 Janvier 1987 ; New York
Je me trouvais ainsi dans les bras de ma mère, et je ne réalisais pas dans quel problème j’étais, ou même quel problème j’étais moi. Ma mère, Marianna Di Conti, propriétaire unique et légitime de la marque Gucci, avait mis au monde, un enfant dont elle ignorait le père. C’est vrai que sa aurait été mieux que ce soit Reed, il avait pour lui la marque Chevrolet, et je crois que je me sentirais plus à l’aise en tant que son fils, plutôt que le fils de Roy, ce vagabond, qui avait osé coucher avec ma mère pendant qu’elle était complètement saoul. Les résultats du test devaient venir ce soir. Reed, priait pour que je sois son fils et Roy, pour le contraire, nous étions tous d’accord sur une chose, il fallait absolument que se soit avec Reed qu’elle ait fait un enfant.
"Madame, nous avons les résultats, je vous en prie préparez vous à tout. " Elle était une véritable salope cette femme, elle savait bien que tout le monde allait se réjouir du résultat, mais elle se débrouillait pour nous faire mal au cœur.
" Et bien voilà tout, Mr. Roy… N’est pas le père de votre enfant… De Roméo. ". Quel soulagement pour toute la salle, évidement, moi, je le savais déjà, je sais reconnaitre mon père quand même ! Cette infirmière faisait paraître ma mère pour une véritable salope, et si j’étais plus âgé, évidement que je l’aurais baffé ! Mon père me prit instinctivement dans ses bras… Je sentais mon succès arriver à grand pas, les journalistes se bousculaient déjà à l’entrée de l’hôpital, pour savoir qui était mon père, et bien, ils vont être servis, puisque je sens que dès l’instant où Roy frôlera le sol du rez-de-chaussée, il se mettra à leur raconter tout comme une pipelette qui étale sa vie.
15 Mars 2012 ; Tribunal
Je n’avais que quatorze ans, je ne comprenais presque rien. Je mettais retrouver comme ça, au tribunal, a mon si jeune âge. Cette femme, qui voulait tout faire pour m’enfermer, je ne la comprenais pas du tout. J’étais totalement persuadé que je n’y étais pour rien, mais une jeune fille était morte, et, il y avait obligatoirement un coupable dans cette histoire. Mais, ce jour là, je n’étais plus moi, je n’arrivais plus à me contrôler, ce n’était pas ma faute. Le docteur que mes parents m’avait obligé de voir m’avait dit que j’étais… Que j’étais bipolaire. Je ne voulais pas le croire, mais qu’est-ce que je pouvais bien y faire ? Mes parents étaient sûrs qu’il disait vrai, mais le traitement qu’il voulait m’infliger était insupportable à mes yeux. Il avait juste dit ECT, pendant que je sentais mes larmes couler sur mon visage. Il était possible que je perte la mémoire. Vous ne connaissez pas le traitement par ECT ? Je ne le connaissais pas non plus, et on m’a expliqué : Electro-convulsio thérapie, il me branchait des électrodes sur le front, et m’administrait une dose de courant, jusqu’à ce que je convulse, c’était ce qu’il voulait, me faire souffrir… Après, je ne savais plus rien de mon passé… Ils ont eu ce qu’il voulait, j’avais souffert, et je souffrais encore. Je souffrais d’amnésie rétrograde, raison pour laquelle, le juge avait décidé de me laisser sauve, mes parents devraient juste payer une caution. Cela était totalement injuste, j’étais celui qui avait tord, et c’était moi qui était vu en mal, j’en avais vraiment marre de tout ça. Pour m’obliger à prendre mes médicaments, je devais aussi aller dans un hôpital psychiatrique pendant un mois, histoire de m’habituer à prendre mes médicaments, c’était finit l’ECT. La période de ma vie où j’avais le plus souffert.
12 avril 2012 ; boite de nuit de roman
Cela faisait quelque temps que j’étais devenu bisexuelle, j’avais trouvé une autre source de plaisir, de bonheur, et j’étais persuadé que ce n’était pas uniquement un fantasme. Je n’arrivais pas à me passer de lui, de Roman. Il me permettait de me retrouver moi-même, et de me confier à quelqu’un. Depuis mon incident, avec ma maladie, je n’arrivais plus à faire confiance à mon père, seul ma mère c’était débrouiller pour me reconquérir. Elle n’approuvait pas vraiment l’idée que je sorte avec des garçons, mais elle essayait tout de même de me faire confiance, et de me soutenir. Mon père a finit par accepter de me laisser sa firme, Chevrolet, et ma mère, sûre de ne plus faire d’autres enfants à décidée de me laisser ses deux entreprises : Dolce&Gabbana et Gucci. Moi, j’adorais vendre des maisons, j’y gagnais beaucoup.
THE END