.

Fils unique et née dans une famille aisée je suis le fruit de l'amour entre une jeune américaine et un enfant de Zagreb. Mon destin ainsi tracé me promettait un avenir dans le luxe et la popularité. Ma mère une grande avocate et mon père qui faisait ces débuts à la télévision locale à la recherche de la gloire. Et il trouva son bonheur à Los Angeles... Animateur du talk show le plus regardé aux états unis ma vie passa de l'anonymat à la célébrité. J'avais 10 ans quand o est parti vivre loi d'ici.. et j'ignorais encore que ce serait le début de mon enfer. Rejeté par les autres enfants qui me jalousaient, manipulé par ceux qui e m'aimait que pour mon statu d'enfant star je ne trouvais ma place qu'en entrant dans un collège réputé et rempli d'enfants comme moi.. qui n'avaient pas choisi cette vie. Plutôt doué à l'école, plutôt apprécié par la plupart de mes camarades je finissais par me dessiner une vie.. ma vie...

En grandissant on apprend à se connaitre, on laisse notre propre expérience dessiner nos gouts et pourtant… si ils n’étaient pas toujours ceux qu’on aurait voulu avoir ? J’ai de la chance ma puberté ne me porte pas à mon désaventage, physiquement parlant je suis plutôt canon et je commence à faire fureur au près de la gente féminine ? peut être est ce aussi grace au football américain qui m’aide à me dessiner un corps solide ? Ou alors à la popularité que cela amène en étant capitaine de l’équipe du lycée ? J’ignore comment et pourquoi, mais je deviens le mec le plus en vue, le mec qui fait tourner les têtes et celui qu’on veut inviter aux soirées pour que celle-ci devienne IN. Je n’étais pas préparé à ça, je n’avais peut être pas les épaules… ou étais ce cette fameuse soirée qui avait tout fait basculer ? J’avais toutes les filles que je voulais et pourtant, j’ai embrassé un mec… et comme ma réputation était de taille vous vous doutez bien que les photo se retrouvaient des le lendemain sur Tweeter. Mais ça c’est pas le pire ! Le pire c’est d’être un enfant star, quand votre vie privée se retrouve placardée dans les tabloides… et le regard noir de votre père… et le dégout dans son visage ! On me changea d’école, d’état même, je fus envoyé en internat loin de ces enfants du diable comme le disait mon père. Je devais apprendre les valeurs de la vie et ne plus jamais lui faire honte. Mon père est un monstre ? maybe, il est homophobe et ne supporte pas qu’on salisse sa soit disant petite image de star parfaite ! Mon intégration dans cette nouvelle école fut difficile, les mecs de l’équipe évitaient de se doucher lorsque j’étais dans le vestiaire.. vous savez un peu comme si ces abrutis croyaient que j’allais les pelotter ou je ne sais quoi du style ! Mais au bout d’un an tout se calmait peu à peu et je ne faisais plus les couvertures des magasines à scandale. Il me fallu du temps et de l’énergie pour reconstruire une image de marque, il me fallu aussi m’afficher avec des tas de nenettes pour jouer au bad boy briseur de cœurs.. et réussir à m’intégrer pour faire de tout ça un simple mauvais souvenir. J’ai mentit, à tous en affirmant qu’on m’avait drogué lors de cette fameuse soirée, j’ai mentit à tous en m’affichant comme le playboy de ces dames, j’ai mentit à tous en m’affirmant comme un hétéro limite macho… mais c’était pour mon bien, ne pas rester le pariah de la famille et la risée du lycée. Pourtant au fond de moi je souffre.. je souffre de ne pas pouvoir montrer qui je suis vraiment.


L’espèce humaine est pourrie d’hypocrisie jusqu'à la moelle. Rien ne compte mis à part les apparences, c’est après avoir compris ça que j’ai décidé de lui donner ce qu’elle voulait : de l’illusion. Tu m’aimes ? Well, moi je vais te faire souffrir parce qu’au fond c’est ce que tu veux, que je te manipule hein ? Plus je vous ignore plus vous me courrez après, plus je suis méchant plus vouas aimez mon côté fauve rebelle. Vous vous sentez fiers et puissant lorsque mon regard se pose sur vous, vous vibrez lorsque je vous glisse trois mots à l’oreille, parce que pour vous tout ce qui compte c’est redorer votre image en attirant mon attention. Bandes d’idiots, vous ignorez vraiment qui je suis en réalité. Je me venge, de tout ceux qui m’ont fait souffrir, je me venge de mon père, je me venge sur tout le monde, sans exception.. parce que si je n’ai pas le droit d’être moi vous n’aurez pas le droit à la moindre once de compassion et de gentillesse. Comme des jouets usagers je vous délaisse après usage, comme des ustensiles je me sers de vous pour obtenir ce dont j’ai besoin…. Vous n’êtes plus que des pions sur mon échiquier.. si vous savez comme je vous hais. Mais ceux que je hais le plus ce sont ses gays, qui s’affichent devant tout le monde, qui ont la chance que je n’ai pas eu.. alors je suis encore plus dur avec eux, je suis désagréable, tranchant, mauvais.. je me dégoute on dirait mon père… parce qu’après tout je suis comme tout les autres humains.. je suis envieux de ce que je ne peux pas avoir.

-c’est pas en étant le roi du bal de promo, le capitaine de l’équipe de ta fac et en jouant avec tes pinceaux et autres crayons de couleurs que tu vas réussir ta vie gabriel !
Simple, précis, tranchant, direct voila étaient les mots de mon père concernant mon choix d’études. J’ai les boules, parce que si j’ai fais ça c’était pour lui prouver que j’étais capable de le rendre fier de moi. Aurais je encore pris la mauvaise direction ? Je garde le silence sous le regard dur de ce juge bien trop sévère avec moi. Ma mère se tait, comme d’habitude elle joue à la femme soumise.
-ça suffit à Lena.. ma copine..
Quelle copine ? je n’ai pas de copine et je connais même pas de Lena. Pourquoi me suis-je foutu dans la merde comme ça ? Juste pour lui donner quelque chose dont il sera fier.
-quand comptes tu nous la présenter ? J’espère que ce n’est pas une de ces trainées que tu as l’habitude de ramener.
Et crap… me voila dans la merde jusqu’au coup. Il me faut une solution et vite. C’est comme ça que j’ai fais appel à une escort girl et découvert le pouvoir de l’argent . Avec ça tu peux te façonner une vie entièrement fausse et tout le monde n’y voit que du feu.
Je pensais être tranquille mais mon père c’est mis en tête de me pistonner, mais loin de lui comme si il désirait me cacher ou comme si il avait peur que je marche sur ces plates bandes. Il m’a trouvé un reportage, à Zagreb, peut être qu’il esperait qu’un retour aux sources me fasse devenir le garçon qu’il a toujours voulu que je sois. J’aurais pu refuser, mais j’ai accepté, peut être qu’après tout me retrouver a des milliers de kilométres de lui me permettera enfin de respirer comme je l’ai toujours voulu.
Say Hi Zagreb je suis ici pour un moment et tu ne seras pas prêt d’oublier la tornade Gabriel.