“ SEBASTIJAN NALANI-ALEJANDRO PAVLOVIĆ „

ft. jon kortajarena

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Cette fille est géniale, vraiment. C'est grâce à ce qu'elle à fait que je suis venu à Zagreb, cette magnifique ville. Maintenant, les gens osent se montrer comme ils sont vraiment et c'est en parti grâce à elle. Elle à donné le courage nécessaire à toute une communauté et je ne peut que la respecter pour cela.

→ Sebastijan est un garçon du genre posé, calme et surtout, très protecteur. Il essaie à chaque fois de gérer au mieux les situations qui s'offrent à lui et d'avoir beaucoup de sang-froid face à des personnes qui font tous pour le provoquer, mais lorsque l'on ose s'en prendre aux siens et à ceux qu'il aime, il peut très vite devenir impulsif et violent. Il n'hésitera pas à ce battre contre certains mecs qui le cherchent un peu trop ou qui menace des personnes proches de lui.

→ La manie de Sebatijan est de toujours passer sa main dans ses cheveux. Il le fait tous les jours et tout le temps, que ce soit pour se repeigner furtivement, pour faire quelque chose de ses mains, ou tout simplement comme un tic d'agacement, de désolation ou encore charmeur, lorsqu'il est en soirée. Ses amis le taquine d'ailleurs beaucoup avec ça et aime bien l'imiter pour rigoler. 

→ Sans être superstitieux et angoissé à chaque fois qu'il passe sous une échelle ou qu'il rencontre un chat noir, Sebastijan à quand même ses petits portes-bonheur dont il ne se sépare jamais. Parmi eux, une chaine avec en pendentif un coeur en or offert par sa soeur, une gourmette en argent avec son prénom dessus offert par un vieux vendeur de bijoux, la première fois qu'il est arrivé en Croatie et il garde quelque part caché dans ses placards un bracelet brésilien qui lui a été offert par son premier amour. Homme qu'il déteste maintenant car il a affreusement souffert à cause de lui, mais il n'arrive pas à jeter ce bracelet. 

→ Tous les matins, avant d'aller au travail, sa pause Starbuck Coffee, c'est sacré. Chaques matins, il part de chez lui et, avant de rejoindre la piscine, il s'arrête un instant pour acheter un café, un muffin à la pomme ou encore, comme à son habitude, un chocolat chaud avec beaucoup de crème et quelques chamalows. Il le boit tranquillement en marchant, grâce aux gobelets à emporter, et le fini sur place. Il adore ce petit moment le matin et ça lui permet de mieux se réveiller.

→ Si Sebastijan est du genre à aller en soirée et à s'amuser un peu, il est totalement contre le tabac et la drogue. Il refuse systématiquement lorsqu'on lui en propose et il a extrêmement de volonté sur ce point. Il refuse de devenir accroc à ce genre de choses et qu'à force il finisse par se ruiner pour arriver à payer ces conneries qui font plus de mal que de bien. Et franchement, puer de la gueule et avoir des dents toutes jaunes, ce n'est vraiment pas son kiff à Sebastijan. 

“ lemondrops „

Alors alors moi c'est Céline, ou tu peut m'appeler Celooush, c'était mon ancien pseudo. J'ai bientôt seize ans à la fin du mois, le trente août exactement, j'habite au sud de la france, dans la région PACA, la plus belle région du monde bien sûr. Enfin,quand on oublie le nombre impressionnants de moustiques qui vous piquent à coeur joie chaque étés, ça c'est juste horrible. J'adore Teen Wolf, c'est la nouvelle série que je regarde et Tyler Posey est genre trop magnifique sinon, je regarde des series comme PLL, avec le magnifique Keegan Allen que j'aime, Modern Family, la nouvelle série Beaver Falls que j'adore, et tout pleins mais là, comme ça, j'ai pas d'idées et je me souvient plus des noms (a) Le Dieu de ma vie c'est Jackson Rathbone, c'est vraiment le mec que j'adore et mon acteur préféré. et puis, Phoebe Tonkin, la magnifique Sinon, je vais entrer en Première Littéraire à la rentrée, et j'espère que ça se passera bien, car le travail et moi, on est pas très potes. D'habitude j'écris plus mais bon, là j'arrête de parler pour rien dire, juste que votre forum est magnifique

welcome france !

L'avion se pose, il est midi. Le petit Sebastijan regarde le paysage gris derrière son hublot, pendant que tous les passagers se dirigent vers la sortie après avoir pris leurs petits bagages. Il se lève de son siège et cours à son tour le long de l'allée, disant au revoir aux hôtesses, avant de sortir de l'avion. Un grand sourire illuminait son visage, il regardait de tous les côtés, excité d'avoir pris l'avion pour la première fois de sa vie et d'être en France, dans la belle capitale. Sa mère le suivi de près, et dès qu'elle posa la terre ferme, elle attrapa la main du petit garçon pour éviter qu'il s'éloigne trop et qu'elle le perde dans l'immense aéroport. « ▬ Atchoum ! » Sebastijan plaqua l'une de ses mains sur sa bouche, éternuant fortement. Il fallait l'avouer, ce jour-là, Paris était gris et froid. Il parait que c'est souvent comme ça en plus. Génial. Rien ne rappelait le magnifique soleil d'Aragon, les terres chaudes de la belle région, les plages de sables fins et la chaleur de l'Espagne. Il n'y avait vécu que cinq ans de sa vie mais ça allait surement lui manquer tout ça. Mais maintenant, une nouvelle vie s'offrait à lui et à ses parents. Une famille joyeuse et heureuse, soudée et qui s'aiment. Sebastijan était encore un petit être joyeux et insouciant, n'ayant aucune idée de ce que serait son avenir dans quelques années. Qui allait-il rencontré ? Qu'allait-il découvrir sur lui-même ? Quels épreuves allait-il vivre ? Quels joies ? Quels peines ? Il n'en savait rien.

les coups d'un père.

« ▬ Non ! Je refuse catégoriquement que mon fils soit gay ! » Les points de Sebastijan se serraient, sa gorge se nouait. Il aurait accepté de tout entendre comme réponse, mais pas ça. Il avait envie de taper contre le mur, contre quelque chose, pour qu'il puisse se calmer un instant. Il était profondément dégouté de sa réaction. Il avait eu le courage de faire part à son père et à sa mère sa relation avec Pierre-Loup, et lui le dénigrait complètement. « ▬ Papa, je suis bisexuel. Bisexuel, putain ! » C'était faux. Totalement faux. Il était homosexuel, il en était absolument certain. Les filles qui lui tournaient sans cesse autour au lycée ne lui faisait aucun effets, si ce n'est que c'était assez saoulant d'avoir des filles qui vous collent comme des sangsues vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pourquoi avait-il dit ça alors ? Pourquoi c'était-il prétendu bisexuel alors qu'il était gay à cent pour cent ? C'était juste pour essayer de calmer son père qui était en colère des préférences de son fils. Il s'était dit qu'en disant qu'il aimait les deux sexes, son père verrait cela d'une autre manière et qu'il pouvait garder l'espoir qu'un jour il se marie avec une fille et qu'il lui ferait des petits enfants. Lui savait la vérité, que cela n'arrivera jamais, mais ses parents non et ils pouvaient continuer à espérer, à voir cette annonce de manière positive. Ils pouvaient encore espérer que leur fils leur présente un jour une fille, et croiser les doigts pour que la relation qu'il avait avec son amoureux se finisse rapidement. « ▬ Oh, encore pire ! Mon fils est un indécis ! » Malheureusement, son père ne l'entendit pas de cette oreille. Finalement, il n'aurait jamais dû dire ça. Sebastijan regarda un instant sa mère qui était en retrait de la conversation, mais qui les écoutait. Elle était là, droite comme un piquet, les larmes aux yeux. Elle n'allait pas tarder à craquer, mais elle ne disait rien. Elle restait muette et sans opinion face à son mari qui avait les yeux remplit de haine et de colère. Le jeune garçon ne prit même pas la peine de répondre. A quoi ça allait les mener ? Cela faisait une bonne trentaine de minutes qu'ils rabâchaient les mêmes choses, que Sebastijan essayait de lui faire comprendre en vain son point de vue. C'était fout de voir comme les personnes nées d'une époque bien plus anciennes pouvaient être si têtus, encrés dans leurs convictions, conservatrices et surtout, fermé d'esprit. Dès qu'il y avait des changements ou des choses, autrefois tabous, qui devenaient plus libre et avec lesquels les gens parlaient maintenant ouvertement, les plus vieux était toujours là à regretter la nouveauté et à traiter la nouvelle génération. Et ils n'acceptaient pas tout ce qui était libre concernant la sexualité à l'heure d'aujourd'hui. Pourquoi ça leur fait tellement chier que leurs enfants soient heureux comme ça hein ? « ▬ Au Moyen-Age, on leur coupait les couilles aux pédés ! » Non, il venait sérieusement de dire ça ? Putain, il n'avait pas l'air de comprendre que le Moyen-Age, c'était fini. Sebastijan levait les yeux en l'air, profondément agacés par l'attitude de son père. Il voulait juste qu'ils l'acceptent comme il l'était lui, et au final, l'un le dénigrait et l'autre ne disait rien. Super les parents, bravo. Ils n'avaient visiblement pas la même conception de ce que devait représenter un parent. Pour lui, c'était accepter son enfant comme il était, malgré toutes ses différences. Pour lui, c'était l'aider de tout son pouvoir lorsqu'il allait mal. Pour lui, c'était sécher ses larmes lorsque malencontreusement, la tristesse les avaient fait perler sur ses joues. Pour lui, c'était le soutenir, coûte que coûte, jour après jour, dans toutes les épreuves que la vie lui tendrait. Mais ses géniteurs avait une bien autre définition de leur rôle. « ▬ On est plus au Moyen-Age, les homosexuels sont des personnes comme les autres et libres merde ! » Sebastijan était déçu. Il pensait bien les connaître depuis le temps, il avait vécu une enfance heureuse avec eux et là, il venait de découvrir une facette de son père qu'il ne pouvait pas admettre. Il n'aurait jamais pensé qu'ils puissent être tous les deux aussi homophobes. Sa mère ne disait rien, mais justement, elle ne parlait tellement pas, elle ne le défendait pas face à son père, qu'elle devait surement être du même avis que lui. Il était dégouté de les avoir comme parents, il n'aurait rien dû dire et cacher tous les sentiments qu'il avait en lui. Et encore, il n'imaginait pas encore à quel points sa relation avec ses parents allait se dégradés suite à cette révélation. « ▬ Je te préviens Sebastijan, tu as intérêt à te séparer de lui ! » Le jeune adolescent failli s'étouffer. Quoi ? Il lui demandait de rompre avec son copain alors qu'il était follement amoureux et qu'ils avaient eu du mal tous les deux pour qu'ils s'acceptent et n'aient pas peur de s'aimer ? On nageait en pleins délire. Sebastijan détestait qu'on lui donne quelconque ordres, et avec le temps, il acceptait de moins en moins ce genre de choses, surtout lorsqu'on ne lui demandait pas poliment. Plus on lui criait dessus pour qu'il fasse quelque chose, moins il le ferai. Si il n'y avait pas d'envie, il ne faisait pas, c'est tout. Et il n'avait aucune envie de rompre avec pierre-Loup. « ▬ Ou sinon quoi ? Tout ce que tu pourras faire ne changera rien à mes sentiments pour lui ! » Si sa mère laissait dire, Sebastijan ne comptait pas se laissait faire. Il ne comprenait vraiment rien son père, ça l'exaspérait. Pourquoi ne pouvait-il pas saluer le courage qu'avait eu le jeune homme de tout avoir dévoilé puis le laisser tranquille ? « ▬ C'est ce qu'on verra. Mais sache qu'à mes yeux, tu es déjà mort pour moi, tu n'es plus mon fils. » Sebastijan resserra encore plus ses points, la colère l'envahissant comme jamais. Il avait vraiment envie de le frapper tellement ce qu'il lui disait lui faisait du mal, mais c'était son père, il ne pouvait pas. Venait-il vraiment de dire ce qu'il venait d'entendre ? Que parce qu'il aimait les hommes, son père ne voulait plus de lui comme fils ? C'était horrible ce qu'il venait de dire, il ne lui en aurait jamais cru. Pourtant, son père l'avait regardé froidement dans les yeux, sans réelles émotions, seulement du dégout, lorsqu'il avait prononcé cette phrase. Sentant les larmes arriver pour lui brouiller la vu, Sebastijan lui lança un regard noir avant de se dépêcher de monter les escaliers quatre à quatre puis de s'enfermer dans sa chambre. C'était horrible ce qu'il venait de vivre, tout ce qui venait de se passer était tout bonnement horrible. Et il n'était pas au bout de ses peines.

Suite à ça, le père de Sebastijan se mit à boire, ne comprenant pas qu'est-ce qu'il avait pu rater dans l'éducation donné à son fils. Il but un peu pour passer la nouvelle, puis tout les soirs lorsqu'il voyait son fils, puis tout le temps. Il buvait. Trop. Il devint rapidement alcoolique et commença à battre son propre fils. Après tout, c'était sa faute à lui tout ça, c'était sa faute s'il se sentait mal, quoi de mieux de se défouler sur son gamin hein, dites-moi. Sebastijan était fort, il supporta à chaque fois les coups et les insultes, se constituant un mental d'acier face à lui. Il ne devait pas flancher pour celui qu'il l'aimait, et il ne lui en dit pas un mot d'ailleurs, même s'il avait pu quelques fois voir des marques sur son torses. Personne au lycée n'en parla ni ne se douta que le beau Sebastijan vivait un enfer chez lui avec un père qui le battait car il aimait les hommes. Et pourtant.

espèce de salaud.

point de vue de sebastijan ♔ dix-sept ans, france.
Il m'a trompé. Putain il m'a trompé. Il a osé. C'est qu'un salaud. Je le savais, j'aurai dû le savoir et stopper cette relation dès le début. Seulement, je l'aime. Je savais qu'il était volage, pas vraiment très sérieux dans tout ce qui est relation amoureuse. Je pensais qu'en étant homosexuel ce genre de choses n'arriverai pas, parce qu'on se comprendrait en tant que mecs. Même pas. Dès qu'il en as eu l'occasion, il y est aller et s'en est donné à coeur joie. Me détruisant à chaque coup de reins qu'il donnait, me faisant souffrir à chaque gémissement qu'il avait. Les relations doivent-elles se résumer à ça ? Au sexe ? Je ne suis pas un mec comme ça, je suis bien plus respectueux, et il s'en est joué. Je lui ai donné toute ma confiance et là, c'est moi qui pleure toues les larmes de mon coeur comme une vraie fillette. Si mon père était là pour me voir, il dirait que c'est bien fait, que je n'ai que ce que je mérite, que je ne suis qu'un sale gay et que je devrais avoir honte de moi, de ce que je suis. Que je renie ma famille et mes origines tout ça pour un mec qui se fout de ma gueule et qui me trompe. Putain, je suis trop con. Croire en tout ça, croire en cet amour. Quand mon meilleur pote m'a dit la rumeur qui courait dans tout le lycée, que mon copain m'avait trompé avec un autre, ça m'a anéanti. Je n'aurai plus jamais confiance en lui, je le sais. Je ne veux plus jamais le voir. Il ne comprend pas mes sentiments, il ne comprend pas tout ce que j'éprouve pour lui. Putain, le pire c'est que ça ne part pas. Je l'aime je l'aime je l'aime. Je n'arrive pas à arrêter de l'aimer, quoi que mon coeur puisse souffrir. Je ne comprends pas. Je devrais le détester à cause de ce qu'il m'a fait, à cause de ce mal qu'il me fait, mais non. Je me sens juste sale, con, faible, impuissant, soumis ... Il faut que j'oublie ça, il faut que je l'oublie. Il faut que je dégage d'ici rapidement, que je recommence une vie. Je ne pourrais pas oublier tout ça en le voyant tous les jours au lycée. Et pourtant, je n'ai pas le choix. Je pouvais tout subir pour lui, tout endurer. La violence morale, la violence physique. Celles causées par mon père sur son propre fils. Des cris, des coups. Chaque jour, chaque soir. Je pouvais survivre à tout ça grâce à son amour. Je pouvais le laisser faire, et tenir en me disant qu'il m'aimait et qu'avec lui au moins, ce serait pour la vie et que notre amour était plus fort que tout. Sottises. Il s'en fout complètement de moi. Et au final, je me fais battre pour rien par ce putain d'alcoolique. Et maintenant qu'il sait que j'aime les hommes, que je sois en couple ou non, il continuera. Merde ... Si faut, je risque de mourir sous ses coups ... Superbe vie non ? Mourir à dix-sept ans car on est homosexuel. Mourir à dix-sept ans car on assume qui on est. Mourir à dix-sept ans car votre père ne le supporte pas. Il faut que je tienne putain. A dix-huit ans, je me casse d'ici, il le faut. Vraiment.

à 18 ans, je me casse de cette vie de merde !

point de vue de sebastijan ♔ dix-huit ans, france.
Dix-huit ans. Enfin. J'avais toujours envie d'avoir enfin cet âge-là et aujourd'hui, mon rêve s'est réalisé. Non, je n'exagère pas. Je vais enfin pouvoir dégager de cette France pourris, partir de cette vie de merde, et tout recommencer. Je me demande comment j'ai fait pendant toutes ses années pour ne pas avoir réellement craqué. Ce matin, dès l'aube, je prendrais le premier avion qui partira et je me casserai d'ici, je m'envolerai pour Zagreb et je ne les verrai plus jamais. Mon père, ma mère ... Je vais enfin pouvoir vivre ma vie comme je l'entends, je vais pouvoir être comme je suis sans me faire juger toutes les deux deux secondes et je vais pouvoir me sentir mieux avec moi-même et avec mes goûts et mes préférences. Je suis vraiment dégoûter d'avoir eu une telle famille. Quand je vois ça, je n'ai aucune envie d'en fonder une, sincèrement. Je ne sais pas, mais dans ma tête, ce n'est pas ça être parents. Peut-être que je me fais des idées après tout, peut-être que je suis dans l'erreur. Pourtant, je ne suis pas sûr que je me trompe tant que ça, quand je vois toux ceux que j'ai connu, qui étaient dans mes classes, ils n'avaient pas l'air si malheureux que moi. Et je parle de ça en comptant mon ami qui est dans un fauteuil roulant ! Même lui avait plus le sourire que moi, c'est pour dire que ma famille craint vraiment ! Pour moi c'est accepter son enfant comme il est, malgré toutes ses différences. Pour moi, c'est l'aidé de tout son pouvoir lorsqu'il va mal. Pour moi c'est sécher ses larmes lorsque malencontreusement, la tristesse les faits perler sur ses joues. Pour moi c'est le soutenir, coûte que coûte, dans toutes les épreuves que la vie lui tendra. Mais je crois que mes géniteurs ont une bien autre définition de leur rôle. Tant pis, ils me perdent aujourd'hui, je suis sûr qu'ils ne vont même pas s'en rendre compte. Ils 'en foutent de moi en fait. Moi, leur seul fils. Juste parce que j'aime les hommes. Et bien, comme je sers tellement à rien, je ne vais pas rester avec eux, continuer comme ça et gâcher ma vie. Et puis, en partant, je vais aussi enfin pouvoir prendre du recul par rapport à Pierre-Loup et moi, et ça va me faire du bien. J'en peut plus de le voir tout les jours, de le voir s'éclater avec d'autres personnes. Je suis toujours pas arriver à l'oublier c'est fou. Pourtant, ça à l'air tellement facile en le regardant. Je souffre toujours autant de le voir chaque matins, je souffre toujours autant de savoir qu'il habite pas loin de chez moi, je souffre toujours autant de me rappeler aussi bien des traits de son visage alors que je ne l'ai pas vu pendant trois jours. C'est nul l'amour, et ça fait mal. J'ai vraiment hâte de partir. Pourquoi Zagreb ? J'ai fait des recherches, oui, et ça me semblait être la meilleure des villes pour moi. On peut y être qui ont est vraiment, sans être jugé. On peut se dévoiler au monde, crier sur tous les toits que l'on aime tel ou tel personne et les gens autour seront heureux pour nous. Je vais pouvoir m'assumer, assumer l'homme que je suis, assumer que j'aime les hommes. Et puis, y a pas à dire, c'est magnifique Zagreb, et se sera toujours plus beau que la France. Adieu les stéréotypes sur les Français, le béret et la baguette de pain sous le bras, et me voilà Zagreb !

le métier de ses rêves.

Sebastijan est le genre de garçon qui a toujours voulu faire quelque chose de sa vie. Quelque chose d'important, qui pourrait aider les gens, qui le passionnerait ou avec lequel il pourrait rencontrer pleins de gens. Seulement, tout l'intéressait, il aurait voulu toucher à tout comme travail, s'essayer à pleins de choses puis enfin, trouver quel métier ferait son bonheur. Il a beaucoup fait de recherche, regarder qu"est-ce qui serait le mieux pour lui, fait des stages un peu partout et puis, quand il fallait un peu plus concrétiser tout ça, son choix est venu comme une évidence : il serait maitre nageur. Il adore l'eau, faire du social pour la prévention, sauver des gens en difficulté. Il se mit rapidement à faire des études plus précises dans ce domaine, pour se mettre par la suite rapidement au boulot. Il côtoie de petits enfants tous les jours, leur apprend à nager, leur montre les différentes positions dans l'eau et il adore ça. C'est un métier qu'il adore et il ne donnerait sa place pour rien au monde, jamais. Le matin il ne se réveille pas en ronchonnant, c'est une réelle motivation pour lui et il se sent vraiment bien dans cette profession.