When I was a young
s e . b a t t r e . p o u r . u n e . t a b l e t t e . d e . c h o c o l a t
Mon nom est Manners. Faith Manners et je ne possède pas non plus un
middle name extravagant. Faith Elle Manners... Pas d'Ectasy, de Apple ou je ne sais quelle autre fantaisie. Mon identité est sage, je ne le suis pas. Je ne l'ai jamais été et je ne le serais probablement jamais. Généralement, les biographies commencent par la naissance.
De 0 à 2 ans… l’âge où on apprend à parler ainsi qu’à marcher… Mais vous savez quoi? Aucun intérêt. Je vais zapper cette étape inutile dont tout le monde se fiche royalement. Allons à l'essentiel, je suis une enfant unique, aimée, attendue. Pas de chance, ma famille est l'incarnation de la bourgeoise typique! Cerise sur le gâteau, je viens de Californie. Là où le climat est idéal toute l'année.
De 2 à 5 ans… l’âge où on apprend à regarder le monde! Pourquoi la vie aurait-elle une importance concrète? Là, commencent les ennuis pour les parents. «
Comment on fait les enfants? ». BAM! Et les fameuses conneries que l'on raconte aux petits quand ils posent trop de questions.
De 6 à 10 ans… l’âge de l’enfance… l’âge des jeux ! Mais rien d'intéressant, de sale, de pervers. L'innocence dans ses plus beaux jours, les premiers coups de cœur à l'école... tomber amoureuse à chaque instant et faire craquer les petits garçons de ma classe.
Sweet memories.z o n e . d e . t u r b u l e n c e . d o n t . l e . m a î t r e . m o t . e s t . f o l i e
De 11 à 15 ans… l’âge de grandir…FLASHBACK
« Mais… » Je le fixais d’un air agressif, mon cœur comprimé comme dans un étau j’étais à bout de souffle depuis que j’avais tapé un sprint avec lui pour une raison que j’ignorais jusque-là. Ce mec, c’était le pire bad boy du collège et par la même occasion mon meilleur ami.
« Putain mais magne-toi ! » Cependant je ne pouvais m’empêcher de le suivre même lorsqu’il s’attirait les pires ennuis. A ce moment, l’enfant sauvage me semblait angoissé et tout portait à croire qu’il risquait sa peau. Ce n’était rien de le dire !
« Dis donc, quand comptes-tu m’expliquer au juste ? » Arrivés dans une ruelle déserte, peinant à reprendre ma respiration normale, je le fusillais du regard. Le garçon fouilla sa veste, dévoilant un sachet de poudre blanche à la petite fille de bonne famille que j’incarnais. Grimaçant et reculant, je ne savais par où commencer pour l’insulter. Figée, je balbutiais.
« Quoi?! Tu déconnes à mort là… » Bien sûr, il prenait de la drogue et j’étais au courant. Simplement, j’aurais préféré ne pas être mêlée dans une histoire de ce genre.
« C’est trop tard ! » Pour quoi ? Ne pas s’y mettre, c’est certain. Comment mettre en garde contre quelque chose qui est déjà arrivé, n’est-ce pas !
« Je ne comprends strictement rien. » Je soupirais, agacée et déçue.
« Écoutes, le prend pas comme ça. Tu es contre, disons pour le moment et je peux le concevoir mais j’en suis dépendant à présent et rien ne changera ça. » « Je pensais que tu devais te reprendre en main. Qu’est-ce que cela t’apporte sérieux ? » « L’évasion, un apaisement de l’esprit, un voyage. » « Y’a pas de doutes, t’es accroc. » « Je préfère néanmoins que tu campes sur tes positions comme tu le fais. »
« Évidemment. Et ce marathon dans toute la ville, en quel honneur ? » Il rangea le paquet à l’intérieur de son blouson et tarda à me répondre avant d’avouer.
« Ben en fait, je l’ai volé à son dealeur » lança-t-il avec une moue de gamin venant de commettre une simple bêtise.
« Non mais t’es malade ! » « Garde la morale pour plus tard poupée. » « Tu pourrais te faire tuer pour des conneries pareilles, en plus d’éventuellement crever d’une overdose ! » « Personne n’en saura rien si tu l’ouvres pas ok ? Réfléchis, le bouche à oreille ça remonte très haut. D’ici que le gars l’apprenne, je meurs. Mais si c’est mes parents qui apprennent la vérité, je finirais en désintoxication ou dans un pensionnant, autrement dit loin de toi. Ce n’est pas ce que tu veux, hein ? » Convaincre, persuader. Quel est le terme exact au juste ? Un simple argument, faire appel à mes sentiments ? Il était prévisible qu’il parviendrait à me faire hésiter et qu’il profiterait de cette faiblesse à plusieurs reprises. Profitant donc de mon silence pour mieux empirer sa situation.
De 16 à 21 ans… l’âge de se rebeller? BLOG
On m’a demandé comment je perçois l’adolescence sans trop de cynisme dans mes propos, ma réponse ne va pas tarder à se faire sentir mais je ne garantis rien de l’impact de cet article. S’il peut faire débat, grand bien vous fasse ! Selon moi, c’est une série de questions perpétuelles au quotidien et une longue remise en question de ce qui nous entoure. On aime, on se sépare sans raison apparente, on veut changer, grandir, plaire aux autres et bien sûr le faire trop vite. Découvrir le monde, casser ses racines, il arrive que l’on déçoive nos proches… Fort heureusement pour moi, me voici à seize ans et j’ai décroché un contrat en tant que mannequin donc je n’aurais pas à supporter les folles années lycéennes. Revenons-en au sujet :
Je ne suis pas folle, la planète entière est constituée de personnes qui peuvent vous détruire en un clin d’œil. Des gens convaincus d’être mieux que vous, surement. Ils se plantent complètement, la réalité de ce monde n’est pas de prouver à tort ce qu’on vaut. Des paroles, des mots et ensuite ? Est-ce que l’on se sent réellement mieux après avoir rabaissé quelqu’un ? Non, non je n’ai pas besoin de ces individus qui vous méprisent à longueur de temps, qui ne vous côtoie simplement parce que vous avez de l’argent et qui par derrière recrache vos moindres faits et gestes, balancent des rumeurs infondées, possèdent une vision estropiée de votre caractère, cette image altérée à votre égard et qui finit par vous flatter ou vous dégouter. Les jeunes de nos jours ressentent souvent le besoin de s'exprimer à tort et à travers, sur tout et n'importe quoi. Ils en oublient la notion de respect bien souvent. C'est fâcheux, pourtant plus jeunes ils ont été adorables mais encore semble-t-il que ce soit limite dans une autre vie.
Par la même occasion, je ne suis pas conne non plus. Dans les contes de fées, les princesses finissent toujours par se marier et avoir beaucoup d’enfants avant d’avoir su profiter pleinement de leur jeunesse (pourquoi, ça je me le demande !) mais avant elles se font emmerder par une belle-mère, une sorcière, une pomme empoisonnée ou je ne sais quelle autre fantaisie. Sur cette Terre, il est inutile de rêver : on trouve des nymphomanes et des salopards à la place, pas plus. Et si l’on tombe sur des mecs romantiques, rares spécimens, on s’ennuie à mourir. Ce sont surement des gays qui refoulent leur sexualité, je suis sceptique et ne vois aucune explication rationnelle ! J’ai cessé de croire à ces conneries. La sirène si ça se trouve maintenant qu’elle a des jambes pour sauter et danser, elle s’envoie en l’air avec tout ce qu’elle trouve, le chaperon rouge prend de la coke, Jasmine est devenue alcoolique depuis qu’Aladdin est impuissant à force d’être défoncé à n’importe quoi du matin au soir. De toute façon j’ai toujours été convaincue que le génie de la lampe n’était pas son état normal.
When I grow up
l e . r o m a n t i s m e . m e . f a i t . g e r b e r . d o n c . t a i s . t o i
De nos jours. Je n’ai pas envie de vous faire un roman sur ma vie actuelle, il n’y a aucune chute à cette histoire. Donc je me suis pointée ici avec Devon après la mort de ma meilleure amie/sa jumelle assassinée et rien n'est comme avant, d'autant qu'il est sombre et angoissant, que je cache un secret et pas des moindres...