I. Une naissance parmi tant d'autre.
C'est un 20 octobre comme les autres que je me décida enfin à venir au monde. Cela faisait neuf mois que mes parents attendaient impatiemment mon arrivé et cette fois-ci, c'était partie, ma maman venait tout juste de perdre les eaux et commençait à paniquée sérieusement. Tandis que moi, durant ce temps-là, j'essayai de me manifesté du mieux que je pouvais, essayant de sortir le plus vite possible. J'étais pressée de voir à quoi ressemblait le monde extérieur, cela faisait tellement longtemps que je me trouvais dans le ventre de ma maman que je n'avais qu'une hâte : sortir. Lorsque je fus enfin à l'extérieur, après plusieurs heures à tenté de sortir, la première personne que je vis était une infirmière. Après m'avoir nettoyer etc, je me retrouvais enfin dans les bras de ma maman et je pouvais voir le magnifique sourire de papa, ils étaient heureux d'enfin pouvoir me serrer contre eux et à vrai dire, j'étais tout aussi heureuse qu'eux.


II. Une découverte qui a changer ma vie.
Mon premier petit copain ? Je l'ai eu à l'âge de douze ans. Je pensais sincèrement qu'il était l'amour de ma vie, que j'allais finir mes jours à ses côtés, qu'il me verrait devenir vieille et toute ridée. Il s’appelait Nicolas. Il était blond et avait un regard vraiment magnifique. A vrai dire, c'était le seul garçon a qui j'ai osé offrir mon corps. A l'âge de quinze ans, je coucha avec Nicolas. Même si je n'avais pas tellement apprécié ce moment, je me disais que c'était normal, c'était la première fois et, mes amies m'avaient toujours dit que la première relation sexuelle avait tendance à faire un peu plus mal que les prochaines. Seulement, une semaine après, je coucha de nouveau avec cet homme avec qui je voulais tant faire ma petite vie. J'étais sa princesse, il était mon prince. La deuxième expérience sexuelle avec Nicolas ne fut pas non plus la bonne. C'est alors que j'ai rencontrer cette fille, Stéphanie, lors d'une soirée. Je la trouvais vraiment magnifique, beaucoup plus que moi. Ses cheveux blonds lui tombant sur les épaules étaient tellement soyeux, ses lèvres si bien dessiné et son regard.. Oh mon Dieu ! Son regard.. J'en étais tout de suite tomber sous le charme. Heureusement pour moi, ce soir-là Nicolas n'avait pas pu m’accompagnai à cette soirée car il avait eu comme obligation de la part de ses parents de garder sa petite sœur de trois ans et demis. J'avais eu le courage d'accosté cette fille qui me donner tellement envie rien qu'en un simple regard. Et là, ce qui devait arriver, arriva. A la fin de la soirée, la jolie blonde du nom de Stéphanie me proposa de me raccompagné chez moi. Sans de véritables arrières pensées, j'acceptai. C'est arrivées devant la porte de chez moi que les choses basculèrent en quelques secondes seulement. Vous savez, ça c'est un peu déroulé comme un joli baiser de cinéma, si vous voyez ce que je veux dire. Stéphanie s'approcha de moi alors que je m'apprêtais à rentrer chez moi après avoir ouvert la porte et, elle m'embrassa. Le reste se passa très vite et très naturellement. Je l'emmena aussitôt dans ma chambre et je coucha avec cette jolie demoiselle. C'est à ce moment-là que j'ai compris qui j'étais réellement. Je n'étais pas la petite Raphaëlle folle amoureuse de son Nicolas non, j'étais la Raphaëlle follement attirée par les femmes. Lorsque je pris mon courage à deux mains de l'annoncer à Nicolas, il le prit assez mal. Très mal même. Il eu d'ailleurs une réaction bien différente de celle de mes ami(e)s qui prient très bien le faite que je m'étais enfin découverte.


III. Papa, maman.. Je suis gay.
Il n'y a pas si longtemps que mes parents ont appris mon homosexualité, j'avais tellement peur de leur réaction, peur qu'ils me renient à jamais. C'est à l'âge de vingt ans - donc il y a deux ans seulement - que j'ai osé avouer ce que j'étais réellement à mes parents. Étant donner que nous n'habitons plus sous le même toit et pas la maison à côté, c'est au téléphone qu'ils ont du apprendre cette nouvelle. La première personne à avoir été au courant était ma maman. C'était toujours elle qui décrochait le téléphone lorsqu'elle voyait mon numéro de téléphone fixe s'affichait sur l'écran du sien. Lorsque je lui ai dis ce que je voulais tant que mes parents sachent depuis que moi-même j'étais au courant de qui j'étais vraiment, je l'entendis rire au bout du fil. Puis, elle m'avoua qu'elle s'en doutait depuis un moment, ne trouvant pas ça très normal qu'une jeune fille aussi belle que sa fille ne ramenait jamais de garçons à la maison mais uniquement des filles que je faisais passer pour des " amies " alors qu'elles étaient soit un coup d'un soir soit une relation durable. C'est ma maman qui se chargea de passer la " bonne " nouvelle à mon papa. Je crois que la personne qui le prit le mieux fit mon papa. Certainement rassuré de ne jamais avoir à supporter un beau fils.