On vous parlera de Joni tel un mec enjoué, plaisant, franc, original, sans gêne/limite/vergogne, tactile, parfois vulgaire, parfois enjôleur, présomptueux, arrogant, rusé/sournois, un brin sarcastique ; un type insupportablement attachant. Qui baise comme il respire. Qui ose absolument n'importe quoi, tant que ce n'est guère dans les limites du raisonnable. Qui brûle la vie par les deux bouts. Qui se découvre des nouvelles lubies chaque jour. Qui aime gagner, qui fête ses défaites. Qui se fout de tout, mis à part sa gueule juvénile. Qui pisse sur le concept de l'amour. Ce fichu gars toujours avec sa gitane plantée en coin des lèvres, et son putain de regard moqueur. Joni est l'arrogance incarnée, ainsi que la prétention. Cela se voit sur lui, comme une étiquette scotchée sur la figure. Connu pour être un type excentrique (légère hyperactivité même), et capable des conneries les plus inimaginables ; accessoirement impudique. Il ne faut guère s'étonner en l'apercevant exécuter une chose improbable, les gens vous répondront : C'est Joni, un grand enfant mature, un paradoxe. Parce qu'il ne se pose aucune limite, il semble être au dessus de toutes lois, toutes règles, bien qu'elles le rattraperont certainement, la réalité lui retombera assurément en pleine gueule. Mais qu'importe pour l'instant, ce n'est pas l'heure. En vérité : Joni n'est qu'une bête blessée, un émotif inavoué, dépressif en torture constante. Demeurant toutefois dans le silence à ce sujet, mutisme étrange. Les raisons sont classées confidentielles.

Notamment, il y a une chose fabuleuse avec ce jeune-homme, une impression rare qu'il offre inconsciemment à quiconque croise sa route. Tout lui semble possible, ce n'est peut-être guère une vérité, néanmoins c'est l'avis qu'il dégage ; et parallèlement, tout vous semble autant possible lorsque il est dans vos parages.