A B C - M O N H I S T O I R E E N A L P H A B E T
A
comme AMOUR ; Je crois au grand amour, le beau, le vrai, avec un homme ou une femme, peut importe, puisque c'est de l'amour, d'une manière ou d'une autre. Je crois au prince charmant/princesse charmante aussi, mais est-ce que lui/elle croit en moi, aussi?
A²
comme ADOLESCENCE ; Une étape fastidieuse de ma vie ; il n'y a pas à dire, j'étais extrêmement mal dans ma peau, sans doute par le fait que je n'avais ni ma mère ni ma soeur à mes côtés pour me soutenir après leur départ, et aussi parce que mon père ne faisait aucunement attention à moi, peut importe le genre de conneries que je faisais pour qu'il me porte attention.
B
comme BARMAN ; Un boulot comme un autre, mais que j'adore quand même. Il n'y a pas èa dire, j'adore l'ambiance derrière le bar, ou je peux tout voir, parler à tout le monde et rencontrer des gens géniaux, même s'ils sont souls pour la plupart. N'empêche, ce job me permet d'avoir ce que je préfère au monde ; être entourée de gens.
B²
comme BISEXUALITÉ ; Un aspect de ma personne qui m'a toujours été évident. Hé oui, j'ai toujours su que j'aimais les deux sexes. Quand j'étais petite, ma mère, Senka, me demandait souvent si je préfèrais jouer avec les petits garçons ou les petites filles. Immanquablement, je lui répondais que cela m'était égal, que j'aimais jouer avec les deux. C'est, à n'en pas douter, un aspect de ma vie sur lequel je n'ai jamais, au grand jamais, douter.
C
comme COMING-OUT ; C'est un événement que je n'ai jamais eu peur d'affronter, sachant qui j'étais et l'acceptant très bien. Et cela était tellement une évidence pour moi que ma nature devenait une évidence pour les autres aussi. Donc je n'ai jamais fait de gros coming-out, comme certains autres. J'ai seulement démontrer ma nature èa tous et chacun au moment voulu, sans mourons.
D
comme DIVORCE ; J'avais quatorze ans quand mes parents ont décidé de divorcer. Heureusement, parce que Jellie et moi n'étions plus capable de supporter l'atmosphère pesante qui règnait dans la maison à n'importe quel moment. Il y avait maman, qui était toujours d'humeur maussade, ce qui n'aidait pas à cette situation familiale stressante. Lorsque ma mère et ma soeur sont parties, j'ai eu le temps de réfléchir et j'en suis venue à la conclusion que, si j'avais une autre option, je ne ferais pas vivre un divorce à mes enfants, sauf en cas majeur, et encore. Le divorce de mes parents m'a changé, en quelque sorte, et m'a fait réaliser que peut-être l'amour ne peut pas toujours durer pour toujours...
E
comme ENFANCE ; J'ai eu une enfance surprotégée et un peu triste. Entre ma grande soeur qui prenait soin à l'extrême de moi, comme une petite poupée, et ma mère qui pleurait en silence l'éloignement de mon père, je n'ai jamais vécu d'événement vraiment tromatisant et/ou fatidique. J'ai eu de cet enfance banal, je vous dis pas.
F
comme FELICITY ; Mon deuxième prénom. Peut-être la seule chose que mon père a pu imposer de toute sa vie à ma mère, ce qui est assez surprenant, si vous voulez mon avis. C'est aussi grâce à ce deuxième prénom qu'on peut vraiment remarquer que je viens d'ailleurs que Zagreb.
F²
comme FILLES ; J'aime leur douceur, ce contact toujours doux qu'elles ont avec moi, la chaleur de leurs caresses, de goût sucré de leurs baisers. J'aime leurs courbes, la douceur de leurs mains, la longueur de leurs cheveux. J'aime ce qu'elles sont, voilà tout.
G
comme GRANT ; Mon père, qui n'a jamais porter grand attention à moi, même lorsqu'il ne restait que moi à la maison. Il a toujours préféré son boulot et l'argent que celui-ci lui apportait à sa propre famille, qui l'aimait bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Quand ma mère et ma soeur sont parties pour la Croatie, il n'a même pas sembler s'en rendre compte, ni se rendre compte que j'étais restée, un peu pour lui, parce qu'il me faisait pitié, mais surtout pour la stabilité que m'amenait le fait de rester dans ma ville natale. La seule fois où Grant a porté attention, c'est lorsque je suis partie en abandonnant tout derrière moi. Peut-être était-ce la première fois de sa vie qu'il se rendait compte de tout ce qu'il perdait à cause de son égoïsme? D'une manière ou d'une autre, il ne m'a pas supplié de rester. Et même s'il l'avait fait, rien n'aurait changer ma décision.
G²
comme GARÇONS ; J'aime leur virilité, leur force quand ils me serrent contre eux, leur détermination d'avoir tout ce qu'ils veulent, de moi ou d'un/e autre. J'aime leur barbe naissante, leurs bras musclés, leurs cheveux courts où mes doigts peuvent se glisser sans difficulté.
H
comme HOMOSEXUALITÉ ; Une orientation sexuelle que je respecte beaucoup plus que les autres, parce qu'il faut être fort pour pouvoir l'accepter, pour pouvoir le vivre à fond. Ma soeur est forte, elle, je vous le dit. Et tous les autres homosexuels que je connais aussi le sont, profondément, et je les admire pour ça.
I
comme ISIDORA ; C'est mon prénom, Isidora. Choisis par ma mère à ma naissance, il n'y a pas à dire, elle a fait preuve d'originalité. J'étais sûrement la seule petite fille de New York a m'appelé comme ça, et ça m'a plu, sauf peut-être quand les autres enfants n'étaient pas apte à dire mon prénom comme il le fallait, mais bon, on s'y fait.
J
comme JELLIE ; Jelica, cette chère Jellie, ma grand soeur, la personne que j'aurais aimé être, toujours parfaite, prête à étudier et à avoir des notes phénoménales peut importe la matière. Elle est ma source d'inspiration, ma ligne directrice pour devenir quelqu'un de foncièrement sérieuse, même si je sais que je ne le deviendrai jamais. Il n'y a pas à dire, nous sommes trop différentes, l'une et l'autre, ce qui fait que, j'imagine, nous nous entendons si bien, toutes les deux. Quand nous étions adolescente,
oh période si spécial de ma vie!, j'étais celle qui ne faisait jamais ses devoirs, ou très peu, quand Jellie m'y forcait, ce qui arrivait un peu trop souvent, je dois l'avouer! Elle me protégeait et moi je la laissais faire, car je savais que c'était pour mon bien et puis je l'aimais, je l'aime toujours, alors accepter une chose venant de quelqu'un qu'on aime, cela est totalement normal. En échange de ce que Jellie faisait pour moi, je la faisais sortir, lui apprenait à s'amuser. Nous étions à New York, non? C'est dans cette période là de notre vie que je lui ai fait réaliser qui elle était vraiment, après qu'elle ait passer la soirée à faire du charme à Ivory. Pour moi, son homosexualité avait toujours été une évidence, sachant que ma bisexualité à moi m'avait toujours sauter aux yeux, mais il semblerait que ce n,était pas le cas pour elle.
K
comme ;
L
comme LYCÉE ; C'est en allant au lycée que j'ai vraiment réaliser qui j'étais, une bisexuelle, en fait. Avant cela, je savais que j'aimais les deux, c'était clair pour moi, mais pas autant que cela aurait dû. C'est à cette époque que j'ai commencé à fréquenter pas mal de gens, filles et garçons selon mon humeur, et à avoir plusieurs coups d'un soir, si on veut. Pourtant, je n'étais pas ce qu'on appelle communément une p*te, non, j'étais qu'une adolescente en manque d'amour et d'attention, et je crois bien que tous les autres jeunes du lycée l'avait bien compris.
M
comme MARIAGE ; Probablement la plus grosse erreur de mes parents, et de ma soeur aussi, puisqu'elle a épousé un gars, ce qui va totalement à l'encontre de son orientation sexuelle et que je n'ai rien fait pour l'en empêcher, sauf peut-être ne pas aller èa son mariage, car je le trouvais totalement absurde. Pourtant, malgré ces deux mauvais exemples dans ma vie, j'en rêve. Les robes blanches, les fleurs et le gâteau. Ne me demandez pas pourquoi, je ne puis vous dire. Peut-être parce que je voudrais aussi avoir mon propre conte de fées, au moins pour une petite journée?
M²
comme MILOS ; Mon BFF, alias mon Best Fucking Friend.Comme son nom l'indique si bien, nos relations altèrnent selon nos besoins respectifs; on peut très bien être meilleurs amis une journée et le soir d'après, coucher ensemble comme deux amants. Il n'y a pas à dire, je l'adore, et s'il ne m'avait pas sauver de ces agresseurs la journée de mon arrivée, il y a de ça deux ans, je ne crois pas que je serais toujours ici aujourd'hui pour vous raconter mon histoire..
N
comme NEW-YORK ; La ville qui a bercé la plus grande partie de ma vie. NY, c'était comme mon conte de fée, lorsque j'étais petite, puisque tout pouvait y arriver. Du jour au lendemain, quelqu'un pouvait devenir riche, célèbre, ou au contraire, connaître un déclin. De plus, New York m'offrait une certaine stabilité, lorsque j'étais plus jeune ; ma routine était déjà bien installée, c'est pourquoi j'y suis rester après le départ de ma mère et de ma soeur.
O
comme OVERDOSE ; C'est d'une overdose que la première amie de coeur de ma soeur, Ivory, est morte. Il n'y a pas à dire, après avoir ressenti tout le mal que cela avait causer à ma soeur, je me suis promise de ne jamais toucher à la drogue (sauf peut-être en de rares occasions, je manque parfois un peu de jugement..)
P
comme PERSONNALITÉ ; Il n'y a pas à dire, je suis une vraie petite bombe à retardement ; toujours prête à faire la fête, à animer une soirée derrière mon bar, à sortir avec une nouvelle personne de ma connaissance. Oui, j'ai de l'énergie à revendre, toujours. Sinon, quand il m'arrive de me calmer, ce qui arrive très rarement, je dois l'avouer, j'aime profiter de la vie de différentes façons, comme rester à la maison discuter de tout et de rien avec ma soeur ou aller faire du patin à roues, pour garder la forme, vous voyez?
Q
comme ;
R
comme ;
S
comme SENKA ; Ma mère, ma très chère maman, celle qui a essayé de faire de son mieux pour nous élever, ma soeur et moi. Celle qui a dû souffrir du délaissement de son mari, injustement, et qui avait pour lui, par amour, quitter son pays pour aller au bout du monde. Je l'admire d'avoir laisser ses rêves en plahn, comme ça, ici en Croatie, pour rester avec l'homme qu'elle aimait profondément, et qui ne la méritait tellement pas. Ma mère, c'est une force de la nature sur qui j'aime prendre exemple. Aussi, j'aurais aimé luiu ressembler plus, être un oiseau de jour comme elle, aimer les livres autant, comme en a hérité ma soeur Jellie. Mais non, je ne retiens presque rien d'elle, ce qui fait que, probablement, je n'ai pas ressenti le besoin immédiat d'aller la rejoindre en Croatie, oiu juste de la suivre au moment opportun.
T
comme ;
U
comme ;
V
comme ;
W
comme WEAVER ; Un nom de famille que je devrais être fière de porter, mais qui me laisse surtout un certain goût d'amertume dans la bouche. Non mais c'est vrai! Qui suis-je pour aimer un nom de famille qui me ratache à un homme qui ne se préoccupe même pas de moi, même s'il est un homme très influent de New York, dites-moi?
X
comme ;
Y
comme YING&YANG ; C'est comme ça que je décrirais ma relation avec ma soeur; nous sommes tellement différentes, il n'y a pas à dire, nous sommes complètement l'opposé l'une de l'autre. Mais c'Est peut-petre à cause de ça que nous nous entendons si bien et que nous arrivons même à vivre ensemble, à 25 & 23 ans.
Z
comme ZAGREB ; Mon nouveau chez moi. Même s'il est à l'autre bout du monde, j'aime son pouvoir de me faire sentir chez moi, et son ouverture d'esprit grandissante par rapport à l'homosexualité.