“ Elyana Sebina Capan „

ft. Amanda Seyfried

ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; Cette fille c'est de la bombe! Non seulement est-elle vachement canon mais elle a du courage d'avoir fait ce qu,elle a fait. Si je le pouvais, je ferrais pareil... il me faut juste une bonne idée et des moyens de le faire... Sérieusement, cette fille est mon idole et si je le croisait dans la rue, c'est clair que je lui demanderait carrément son autographe. Un bisou aussi, si je suis chanceuse.

→ J'ai été élevée dans une famille extrèment croyante, et je suis leurs trace àa une exception près. Je crois qu'au contraire, la bible ne proscrit pas l'homosexualité. Je crois que les gens oublie trop souvent le message principale de Jésus qui est de s,aimer les uns les autres, ce qui inclus aussi les gays, les bisexuels et les lesbiennes.

→ Je suis une active militante des droits des homosexuels. En fait, s'il y a un événement quelque part, une marche, une protestation, vous êtes sûrs de m'y trouver et je n'ai absolument pas honte de mes goûts... sauf devant mes parents.

→ Je vis encore chez mes parents, ils on un énorme contrôle sur ma vie... mais je ne m'empêche pas de la vivre pour autant. Il y a un hôtel pas très loin et ils me connaissent bien làa bas, au nombre de nuits que j'y passe avec telle ou telle fille.

→ Je n'ai jamais rien fait de plus que d'embrasser un mec... juste ça m'a dégoûté et me dégopute encore quand je dois le faire pour garder ma couverture devant mes parents. Il manque une certaine douceur que les filles ont.

→ J'adore peindre. Je rêve d'un jour pouvoir exposer mes oeuvres. Dès que j'ai un moment de libre où je veux être au calme, je prends un canevas et mon petit kit d'aquarelle et je vais me trouver un paysage à coucher sur papier. Je me débrouilles aussi très bien avec les pastels.

Les dimanches étaient les jours favoris de la jeune Elyana. Sa famille n'était pas des plus riches et le dimanche, ils ressortaient leurs plus beaux ensembles et sortaient en famille pour aller assister à la messe. La petite avait cette magnifique robe de soie et de mousseline rouge qui lui venait de sa cousine, parce qu'elle n'avait ni frère ni soeur pour lui donner leurs vêtements trop petits, et qu'elle adorait porter parce qu'elle se sentait comme une petite princesse.

Avec ses parents, Lya paradait fièrement dans la rue, ses grandes boucles blondes ornées de fleurs fraîchements sorties de la boutique familiale. La petite famille salua leurs amis et se dirigèrent tranquilement vers leur banc habituel, juste à temps pour que le service commence et que le curé fasse son entrée. Comme à chaque semaine, la petite écoutait les sermons du religieux avec attention. Jamais elle n'avait douter de ce qu'il racontait, jamais elle n'avait douter de l'existence d'une force plus grande qui les surveillait de haut. Elle n'avait, après tout, que 5 ans et était encore très impressionable.

La messe terminée, toute la petite famille sorti et s'attardit un petit moment sur les marches de l'église à discuter avec des amis et des voisins. Elyana savait qu'affublée comme elle était, aller jouer dans l'herbe et grimper dans les arbres. Alors elle décida d'aller se promener, en attendant que ses parents aient terminés de discuter. Un peu plus loin, retirés de tous, se tenait une jeune femme, pas plus de 25 ans, cheveux coupés court et qui fumait sa clope tranquilement. Enfant très sociable, la petite Lya n'hésita pas à aller voir la jeune femme. Elle lui sourit, et l'inconnue lui sourit en retour. Au moment où la petite allait se présenter, elle sentit qu'on lui aggripa le bras. Elle se retourna et se retrouva face à sa mère qui, outrée, la tirait dans la direction opposée.

«Elyana! Viens! C'est l'heure de rentrer.»
«Mais Mama...!» elle tenta de protester et de se débattre mais sa mère était clairement plus forte et Lya finit par laisser tomber et suivre docilement ses parents. Une fois qu'ils furent assez loin de l'église, madams Capan réprimenda sa fille, exactement comme celle-ci l,avait prédit.

«Tu ne parles plus à cette fille. Je t'interdit de lui parler. Elle est... elle est... Tu ne lui parle pas! Tu n'approches pas les gens comme elle c'est... c'est contre nature!»
«Pourquoi?» À l'âge de la petite, les pourquoi fusaient tout le temps. Elle ne pouvait s'empêcher de vouloir comprendre ce que cette jeune femme avait de si dangereux. Était-elle malade? Peut-être qu'elle avait la rage. Ely mis plusieurs années avant de comprendre quel était la 'condition' si horrible dont souffrait cette femme... et qu'elle en 'souffrait' aussi.

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Du haut de ses 15 ans, Elyana était la plus jeune de toute la fête, mais elle s'en fichait. Elle avait toujours été plus à l'aise avec des plus vieux qu'elle. Ce soir, elle avait dit à ses parents qu'elle allait à une sleepover chez son amie Katerina... ce qui n'étais pas faux. Seulement, la définition de sleepover qu'Elyana avait et celle que ses parents avaient était bien différente. Ils étaient maintenant une douzaine de jeunes avec chacuns au moins 2 bières dans le système. Quelqu'un eut la soudaine envie de jouer à la bouteille. Après plusieurs obstinations de différents partis, on décida de jouer à une version mixte, tout le monde en cercle et on doit embrasser la personne sur qui ça tombe, peu importe son sexe. Lya était à la fois anxieuse et énervée. Voyez-vous, ce n'était pas exactement comment elle s'était imaginée recevoir son premier baiser, mais le fait de savoir que ça arriverait enfin, qu'elle ne se sentirait plus comme une pariah, était assez pour lui faire oublier ce détail.

La bouteille tourna plusieurs fois avant de finalement s'arrêter pour la première fois sur Ely. Ayant le 'talent' d'apprendre vite, elel avait eut le temps d'observer ses compatriotes avant elle et n'était, au final, pas si nerveuse quand elle dut sapprocher du charmant jeune homme que la bouteille avait choisie pour elle. Seulement... ce premier baiser fut des plus décevant. Au début, elle en déduisit que c'était à cause de l'innexpérience et de la nervosité que ça ne lui avait strictement rien fait... Ça l,avait presque dégoûté.

Le jeu continua pendant un petit moment et la bouteille décida de choisir à nouveau Elyana. Cette fois, elle devait embrasser Katerina. Cette ffois, ce fut complètement différent. La douceur des lèvres de son amie était plus agréable, elle savait comment faire, c'était... c'était presque magique. À ce moment, quelque chose cliqua dans la tête de la jeune femme. C'était maintenant clair comme de l'eau de roches, tous ces sentiments confus qu,elle ressentais pour ses 'amies', le fait qu'elle n'ai jamais eut de copain malgré la demande parce que de s,imaginer avec un de ses prétendants ne lui plaisait pas... Ce n'était pas qu,elle n'avait pas trouvé de prince charmant, c'est seulement qu'elle cherchait, en vérité, une princesse!

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Quand le soleil caressa doucement son visage, Lya ouvrit les yeux. Elle avait le sommeil léger, elle était habituée d'être éveillée à une telle heure. L'environement aussi lui était très familier. Grands rideaux beiges, draps blancs et couverture... sur le sol. Un petit bras tout fragile et gracieux était drappé autour de sa taille. La petite blonde se retourna lentement pour se retrouver face à face avec sa copine du moment. Leah était américaine de passage seulement, un ballerine de New York. C'était parfait pour Elyana. Elle avait une relation semi-longue durée, mais qui ne demandait pas assez de sérieux pour qu'Ely ait à la présenter à ses parents.

Leah ouvrit finalement les yeux et sourit à sa copine su moment. Elles ne parlaient presque pas entre elles, elles ne savaient presque rien l'une de l'autre mais ça ne leur dérangeait pas.

«Je pars demain. C'est la fin, donc.» annonça soudainement Leah, à moitié en anglais, à moitié en croate. La jeune fleuriste se contenta de hocher la tête. C'était mieux comme ça, avant qu'elles s'attachent trop l'une à l'autre. Un bref petit coup d'oeil à l'horloge accroché au mur fit presque paniquer Lya. Sans prévenir son amie, elle se jeta hors du lit à la recherche de ses vêtements éparpillés partout dans la chambre de l'hôtel.

«Je dois y aller, Leah. Je travailles. Je... écoute, c'était vraiment bien de te connaitre et tout et... bonne chance dans ta vie...» débita-t-elle rapidement en enfilant sa petite robe rose. En fait, ce n'était pas le travail qui l'attendait si tôt. Elle travaillait dans la boutique de fleur de son père (qui appartenait à son père à lui avant ça) et pouvait donc se permettre d'arriver en retard. Elle faisait son propre horaire. Non, c'est seulement qu'il fallait qu'elle se rende chez son ami, Milos, qui n'habitait pas très loin. Le truc... c'est que si, pour le reste du monde et de ses amis, Elyana était une lesbiene affirmée qui n,en avait aucunement honte... c'était autre chose quand il s'agissait de ses parents. Leur annoncer la nouvelle d'un coup était un excellente idée si elle voulait les achever. Non il fallait y aller progressivement... C'est pour ça qu'elle a commencé à leur mentir. Encore une fois, tout c'était passé progressivement. Au début, quand elle sortait avec des filles, elle disait simplement qu'elle sortait avec des amies... ce qui n'était pas faux. Puis elle s'est mise à passer de plus en plus de temps à l'hôtel et dit qu'elle s'était fait un copain pour que ses parents arrêtent de poser des questions. Puis après près d'un an... ils lui ont demandé qui s'était. À ce moment, Elyanan à sorti le premier nom qui lui est passé par la tête... son ami depuis qu,elle était toute petite, Milos.

Avec le temps, le menseonge avait pris de plus en plus de place. Heureusement pour la fleuriste, son ami avait accepté de l'aider... mais maintenant, ça rendait sa tâche de finalement sortir du placard complètement encore pplus difficile. Ce qui était sûr, c,était que ses parents finiraient par le savoir. Ce jour là, elle assumerait pleinement, elle ne voulait pas se cacher. Elle essayait seulement de la repousser le plus loin possible, pour les épargner.

Elle arriva juste à temps chez son ami pour qu'il lui passe le téléphone. Exactement comme prévu, sa mère appelait pour savoir si tout allait bien et pour savoir si elle rentrait travailler. le temps qu,elle arrive à la boutique, elle avait déjà oublié Leah et avait remis son petit masque de fille pure et innocente. Si seulement ses parents savaient qui elle était dès qu'elle mettait un pied hors de leur maison. S'il savaient...

Alors je viens du Canada, mon vrai prénom c'est Anne-Marie, mais sur les forums, c'est Elphie. Je suis fan de comédies musicales, de groupes Indie pop et de pleins de séries télés. J'ai trouvé ce fo' par isi et Milos et j'aime beaucoup, c'est super original.