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 Once upon a time I could take anything, anything. | Marie-Blanche.

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Once upon a time I could take anything, anything. | Marie-Blanche. Empty
MessageSujet: Once upon a time I could take anything, anything. | Marie-Blanche.   Once upon a time I could take anything, anything. | Marie-Blanche. EmptyLun 8 Aoû - 20:10




Marie-Blanche Perle Dufour
ft. Shay Mitchell


23 ans ϟ Gay and proud to be ϟ Première année de médecine

30 septembre 1987 à Paris, France ϟ Célibataire
ϟ CE QUE TU PENSES DE MILA NOLA ; je pense qu'elle a du cran, franchement. Premièrement d'enfreindre la loi juste en accrochant sa bannière, deuxièmement avec le message qu'il y avait sur sa bannière. Je n'approuve pas vraiment, par contre, parce que c'est quand même du désagrément pour les services de la ville d'aller décrocher cette bannière géante. Je pense aussi qu'elle aurait pu agir différement pour faire connaître la communauté gai et lesbienne de Zagreb, de manière un peu moins... radicale. Après tout, ce n'est pas tout le monde qui veut sortir du placard, mais aujourd'hui, même pas la peine d'essayer de se cacher. Certains vont vous sortir de force pour se faire passer pour des amis des gays, d'autres vont le faire juste pour vous faire du mal. Je n'ai personnellement aucun problème avec mon orientation sexuelle, mais en ce moment, je suis plutôt toute orientée sur mes études.
.

“ Cinq trucs inutiles à savoir... „


je suis une adepte des chats. Je les adore, j'en voudrais quarante en même temps, mais je ne peux même pas en avoir techniquement parce que j'y suis allergique. Malheureusement. Mais ça ne m'a pas empêché de recueillir un petit chaton gris, que j'ai nommé Souris. Je le caline, je le cajole et puis j'éternue tout le temps et je dois presque me shooter aux pillules anti-allergies, mais je ne veux pas m'en séparer.

je ne sors jamais, ou presque. Ça en prends beaucoup pour me convaincre de quitter la chambre de mon appartement pour aller dans un bar ou dans un club. Je préfère de loin un bon livre et une musique d'ambiance que du gros techno et des gens qui se frottent sur moi.

s'il y a un truc plutôt utile à savoir, même si la plupart des gens le remarque assez vite, c'est ma voix. J'ai une voix d'homme, d'ogre même. Je fais souvent peur si je ne chuchote pas ― mon lieu préféré est devenu la bibliothèque justement pour cela. J'ai les cordes vocales complètement bousillées à cause de complications que j'ai eues après mon opération pour me faire enlever les amygdales. Non, c'est juste pour ça, rien d'autre.

je ne tolère pas beaucoup l'alcool, mais j'aime bien en boire de temps à autre. Par contre, j'ai une légère tendance à repousser mes limites, vous savez : plus on boit, plus on a soif. Moi c'est pareil, mais ce n'est jamais très beau quand je me retrouve à quatre pattes devant mon bol de toilette à me maudire tout en vomissant mes tripes.

je suis en première année d'université, oui, à 23 ans alors que je devrais avoir terminé depuis deux ans, moi je commence. J'ai eu quelques problèmes... familiaux dirons-nous et ça m'a empêché de commencer l'université. D'ailleurs j'ai débarqué en plein milieu de session il y a sept mois, et j'ai bien hâte de commencer pour de bon mon programme de médecine. Je vais peut-être trouver le remède au cancer, qui sait...


“ Bianca/Playing With Fire „
Je m'appelle Bianca, aka Playing With Fire ou PWF ou Playing, ou Play' ou tout autre surnom que vous voudrez me trouver. Je suis administratrice du forum et j'ai un doublon, oui déjà, Tomislava aka Kristen Stewart. Donc moi je suis une fille plutôt joviale et très concernée par le sujet parce que je suis moi-même aux femmes et je n'ai pas peur de le dire, même sur internet. J'ai 17 ans et contrairement à mes compatriotes, moi j'habite au Québec, dans le trou perdu qu'est Sainte-Julie, une ville qui n'est pas tout à fait la campagne, mais pas tout à fait la ville. Je ne garantis pas une présence parfaite, mais c'est quand même mon forum àè moi aussi donc je vais au moins passer plusieurs fois par semaine ^^ Pour toutes questions, ma boîte à mp est ouverte, mais par piiiiitiiiiiéééé mettez un titre Once upon a time I could take anything, anything. | Marie-Blanche. 2124793060

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MessageSujet: Re: Once upon a time I could take anything, anything. | Marie-Blanche.   Once upon a time I could take anything, anything. | Marie-Blanche. EmptyJeu 11 Aoû - 3:22


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“ Once upon a time... „


“If I could do things over, I'd live my life again.
And never take for granted the love in Daddy's hands.”

Marie-Blanche est née de deux parents Français qui s'adoraient. Amoureux depuis la première année du lycée, ils ont eu leur fille dès leur sortie de l'université. Ils n'étaient pas très riches, ils galéraient pour joindre les deux bouts à la fin du mois : manger correctement et payer le loyer, mais ils étaient heureux dans leur misère. La mère de Marie-Blanche, Tempérance, était journaliste et il lui arrivait souvent de partir en voyage pour écrire des articles. Alors Francis, son père, restait à la maison et travaillait sur ses documents à traduire, c'était son métier, et s'occupait de sa fille. Ils étaient plutôt proches tous les deux, mais cinq ans après la naissance de Marie-Blanche, ses parents se sont séparés parce que sa mère était amoureuse d'un autre homme, un Croate qui habitait à Zagreb. Le père de Marie-Blanche ne voulait pas se séparer d'elle, mais il n'eut pas le choix et il dut regarder sa petite fille s'envoler en lui faisant des grands signes, certaines que c'était une nouvelle aventure : elle adorait ça. Rendue en Croatie, toutefois, Marie-Blanche est vite redescendue de son nuage et elle a commencé à demander à voir son père. Elle devenait caractérielle et irritable, elle n'acceptait pas du tout Vedran dans sa vie, et cela brisait le coeur de sa mère. Il n'est pas besoin de dire qu'entre elle et sa fille, ce n'était pas la relation la plus simple.

Marie-Blanche ne voyait son père que deux semaines par années, en été, quand elle allait le visiter à Paris pour les longues vacances. Les arrivées étaient toujours des effusions de joie et de rires et les départs étaient sombres comme des funérailles. Marie-Blanche ne cessait de poser la même question à ses deux parents : « Pourquoi est-ce que vous ne vous aimez plus? Moi je vous aimes, pourtant. » Et chaque fois, aucun des deux adultes ne pouvaient répondre à cette question. Eux-même ne savaient pas comment ils avaient pu faire un enfant, être heureux pendant presque dix ans ensemble et soudainement ne plus se parler que pour annoncer l'heure d'atterrissage de leur fille à l'aéroport à l'autre bout du monde. Francis n'a jamais retrouvé une autre femme dans sa vie que sa petite fille qui, au fil des mois sans nouvelles puis des années à ne se voir que deux semaines, a fini par devenir une inconnue pour lui. Leur relation s'est effritée, et au tournant de ses douze ans, Marie-Blanche a arrêté de venir le voir, elle ne faisait que lui parler au téléphone une fois par mois. Entre Tempérance et sa fille, toutefois, tout semblait aller pour le mieux. Marie avait finalement accepté Vedran comme père et elle l'appelait même papa quand elle voulait être sure d'obtenir quelque chose. Vedran n'est pas un mauvais homme, au contraire, il a été capable de s'occuper de sa mère jusqu'à ce jour, mais il est la cause de la séparation des parents de Marie-Blanche, et ce n'est pas rien.

Quand elle a atteint l'âge de quinze ans, Marie-Blanche n'avait plus aucune séquelles du divorce de ses parents. Pour elle, Vedran était son père et son véritable paternel elle ne lui parlait même plus. Elle avait tout oublié de lui, jusqu'à son visage même, à ses gestes tendres envers elle, comment c'était lui qui avait pris soin d'elle chaque fois qu'elle avait été malade parce que sa mère était partie pour le travail. Pour elle, c'était Vedran qui faisait rentrer l'argent, c'était lui qui faisait sourire sa mère, c'était lui qui l'avait déposé devant le lycée, le premier jour d'école. C'était lui qui lui avait dit que tout allait bien se passer. Et c'était à lui qu'elle avait raconté comment, effectivement, tout s'était très bien passé, comment elle s'était même déjà fait une amie. Vedran avait complètement évincé Francis, mais il n'avait jamais voulu séparer Marie-Blanche de son père, au contraire il avait encouragé Tempérance à parler à sa fille à ce propos, mais celle-ci était bien contente que Francis ne soit plus dans le décor, elle avait toujours été jalouse de la relation qu'il avait avec leur fille parce qu'elle devait quitter le pays pour le travail. Mais pourtant, Marie-Blanche n'a parlé à personne quand elle s'est rendue compte les personnes qu'elle regardait, ce n'étaient pas les garçons, mais les filles. Elle n'a pas dit à personne non plus quand un des joueurs de football de l'équipe de l'école lui a demandé de sortir avec elle. Elle n'a rien dit quand, après cette soirée, il a essayé de l'embrasser et qu'en fermant les yeux, au lieu de voir son visage, elle a vu celui de sa meilleure amie : Kalina. Non, Marie-Blanche n'a parlé de cela à personne tant qu'elle n'a pas été sure de ce qu'elle ressentait. Ça lui a pris deux ans pour démêler tout cela, mais alors qu'elle était prête à assumer son homosexualité, quelque chose de plus gros encore l'en a empêchée.


“I would go through all this pain, take a bullet straight through my brain,
Yes, I would die for ya baby, but you won't do the same”

Avant de parler de l'événement qui a complètement changé, sinon ruiné, la vie de Marie-Blanche, il faut parler de ces quelques mois infernaux d'incertitude et d'angoisse. Pour cela, il faut recommencer du début du lycée, quand elle a rencontré Kalina, sa meilleure amie. Elle était dynamique, enjouée, voir même un peu trop franche. Marie-Blanche était calme, posée, jamais un mot plus haut que l'autre. Elles se complétaient si bien, c'en était presqu'effrayant, à croire que leurs âmes avaient été séparées à la naissance et qu'une moitié avait été introduite dans le corps de l'autre.
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 Once upon a time I could take anything, anything. | Marie-Blanche.

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