Tobias Zelić | Sujet: Tes murmures ne m'atteignent plus. [Matea & Tobias] Jeu 2 Aoû - 23:54 |
| Le ciel est cruellement bleu, l’annonce d’un été agréable à flâner dans les rues de Zagreb. Peut être qu’il pourrait jusqu’à la mer pour aller se baigner ? Aller dans ces endroits si beaux qu’ils attirent les touristes l’été et rendent l’endroit impraticable. Le ciel est trop beau pour rester enfermé et j'ai l’envie de m’envoler. J'admire les arbres, éternels souverains dans ce paysage, oscillant au grès du vent. Quelques voitures viennent polluées la vision idyllique, un passant râle contre un chauffeur trop brusque. Je souris amusé, me disant que l’endroit où je vies n’est clairement pas évident pour se garer. Les voitures sont toujours un enfer à garer et la sienne a déjà pris quelques coups mal placés. J'ai tendance à me dire que je devrais m’en débarrasser, la jarter pour utiliser mes pieds. Pourtant, Zagreb est une ville trop grande pour se passer d’un moyen de locomotion. Je travaille non loin mais tout de même, je ne saurais m’en priver. Bien que la plupart du temps je privilégie les transports en commun comme le bus pour arriver à mes fins. Moins de difficultés à se garer.
« Tobias tu m’écoutes !? » un léger cri me tire de ma contemplation. Je reviens peu à peu sur terre, face à ma colocataire, Matea. Il est vrai qie j'ai du mal à l’écouter, je l'aime bien, là n’est pas la question. Mais dès qu’elle ouvre la bouche j'ai tendance à m’enfuir par pensée. Je grimace, fixant la demoiselle visiblement un peu agacée par mon attitude. Comment lui expliquer que le ciel est trop beau pour l’écouter elle ? Parfois, j'ai peur de la vexer et je préfère tout simplement me taire. « Je présume que non…comme d’habitude. » qu’elle renchérit.
Il est vrai que la demoiselle a l’habitude de mes manières un peu fantasques. Depuis quelques années à vivre ensemble, nous avosn tendance à nous connaître. Je fixe Matea et souris :
« Désolé, on parlait de la vaisselle non ? » Du moins, jusqu’à ce que je perde le fil de mes pensées, peut être que la jeune femme m'a raconter l’apocalypse approchant et que je n’ai rien capter. C’est souvent un jeu dans cette colocation, arriver à me dire des obscénités que je suis incapable d’intégrer tellement je suis ailleurs. « Une histoire comme quoi il fallait la rangée plus vite non ? Je ferais des efforts promis… » que j'ajoute, même si je ne suis pas certain que le file de la discussion soit réellement ce dernier.
Je fixe un moment le ciel, rancunier à cause de lui. J'aurais aimé être plus attentif, éviter des disputes. « Je sors ce soir…il est possible que je ne revienne pas seul aussi… » je n'ai plus besoin de prévenir, mais avertir est toujours mieux. De plus, j'ajoute cela comme pour me dégager de cette situation trop quotidienne. Je n'ai que ces petites attentions pour me faire pardonner car cela arrive bien trop souvent. Ce n’est pas tant que je m'en fiche, plutôt un esprit trop sélectif qui veut faire comme il l’entend. J'a toujours eu du mal à me concentrer pour de vrai. C’était le cas à l’école, j'ai arrêté tôt pour travailler. Au travail c’est différent, les compositions florales ne demandent pas qu’on leur réponde ! Un léger trouble de l’attention, trop obnubilé par ce qui m'entoure. |
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